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L’âme fait de l’être humain un être vivant et conscient par sa pensée et son cœur…mes pensées les plus fraternelles.
Des travaux récents en France et en Allemagne sur le problème de « l’âme devant la métaphysique et la science » nous ramène très vite les pieds sur terre. Un excellent rapport car la science nous ramène toujours à l’homme et l’homme à la philosophie. Une belle histoire de se dire que ce qui est en nous, est divin et ne peut périr. Notre individualité seule, c’est à dire notre forme passagère, doit s’évanouir. Le vase se brisera, mais le parfum qu’il recèle conservera toute sa force. Nous rêvons, nous désirons ardemment l’immortalité sous notre figure actuelle, parce que notre imagination, enchaînée par les sens, est impuissante à la concevoir autrement. Cette soif de l’infini est le plus beau privilège de notre nature. Sans doute, il est inutile de chercher à pénétrer les mystères de l’avenir, nous ne saurons jamais rien sur ce monde, d’où comme dit le poète, nul voyageur n’est revenu, étudions nous toutefois dans le présent, analysons notre âme, comprenons nos devoirs envers la création animée, envers notre espèce, notre temps, notre pays, ce monde et envers nous-mêmes puis notre tâche achevée, nous n’aurons plus, suivant une expression restée grande dans sa banalité apparente, qu’à remettre notre âme à Dieu. Bien cordialement
Un psaume chanté, entendu souvent dans mon enfance, de ma religion d’origine disait « Déchirez vos coeurs et non vos humiliants vêtements… », paroles adressées à des personnes qui dans une circonstance de grande tristesse, s’infligeaient une douleur physique en s’autoflagellant se griffant le corps et le visage. Plus tard, devenue adulte et grâce à la pratique de la spiritualité, j’ai saisi tout le sens de ces mots : la nature double de l’être humain composé du corps et de l’âme. Chaque âme choisirait le nouveau-né qu’elle habitera, l’entourage familial et le lieu les plus adaptés aux expériences qu’elle aura à rencontrer de façon consciente, tout le long de la vie de cet être humain. En tant que personnes physiques, Dieu « prête » à chacun d’entre nous l’aspect physique lui étant nécessaire pour parcourir l’apprentissage que chacun s’est assigné, tout en ayant comme obligation de prendre soin de cet être physique, réceptacle de son âme qui est sacrée et a besoin de spiritualité. (esther melèdje)