« Sois et demeure un penseur libre. Réfléchis par toi-même et
ne pense pas d’après l’opinion des autres. De même, laisse
chacun libre de ses pensées ; n’impose pas tes idées à autrui
et considère toujours qu’elles sont susceptibles d’évoluer. »
Article 16 du Code de vie rosicrucien.
LETTRE OUVERTE AUX ROSE-CROIX DE LA JURIDICTION FRANCOPHONE
de Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix
Chers membres,
Au cours des derniers mois et des dernières années, j’ai écrit plusieurs lettres ouvertes (« aux citoyens et aux citoyennes du monde », « aux parents », « aux scientifiques », « aux jeunes », « aux athées », « aux artistes », « aux femmes », « aux animaux », « aux croyants », « aux extraterrestres », «à ceux et celles qui souffrent», «aux mystiques qui s’ignorent»…). Comme je vous l’ai expliqué dans le bulletin mensuel qui est joint chaque mois aux monographies qui vous sont adressées ou auxquelles vous avez accès par Internet, j’ai pris cette initiative dans le but de susciter la réflexion sur des sujets de société, chaque fois sous un angle rosicrucien. Aussi m’a-t-il semblé utile également de m’adresser à vous ouvertement, c’est-à-dire en donnant la possibilité aux non-membres de lire les propos que je vous destine et de se faire ainsi une idée sur les liens et les relations que nous avons sur un plan interne. Parallèlement, ils pourront entrevoir les préoccupations qui sont les nôtres en ces temps particulièrement troublés pour l’humanité.
Parmi vous, certains viennent de s’affilier à l’Ordre de la Rose-Croix et découvrent à la fois son enseignement et sa philosophie. Si vous faites partie de ces membres récents, il est néanmoins probable que vous ayez consulté son site (www.rose-croix.org) et que vous sachiez déjà dans les grandes lignes ce qu’il en est de notre Fraternité et de ses idéaux. Par ailleurs, les premières monographies que vous avez reçues en tant que Postulants contiennent de nombreuses explications sur les tenants et les aboutissants de l’étude rosicrucienne. L’une d’elles contient même le programme général de cette étude, de sorte que tout membre sait parfaitement, dès le début de son affiliation, vers quoi il chemine de mois en mois et d’année en année. Ce point me semble très important, car il est préférable qu’une quête spirituelle ne soit ni improvisée ni laissée au hasard. En cela, on ne peut dissocier le but à atteindre de la voie à suivre pour y parvenir.
Il y a également parmi vous des membres anciens, voire très anciens. Ceux-là connaissent notre Ordre depuis de nombreuses années et lui sont restés fidèles. Qu’ils en soient sincèrement remerciés. Certains ont atteint les plus hauts degrés et ont donc étudié une grande partie de notre enseignement. Jamais ils ne s’en vantent, car ils savent parfaitement que ce qui fait la valeur d’un Rosicrucien ou d’une Rosicrucienne, ce n’est pas vraiment le niveau atteint dans le cursus de l’A.M.O.R.C., mais l’acquis intérieur. Or, celui-ci ne dépend pas tant du nombre de monographies étudiées, que de la mise en pratique de leur contenu. En cela, le Rosicrucianisme n’est pas un passe-temps intellectuel ; il est, non pas spéculatif, mais opératif. Autrement dit, c’est un idéal philosophique qui doit amener chacun de nous à mieux comprendre le sens profond de l’existence, à mieux se connaître lui-même, et à mieux maîtriser sa vie.
L’enseignement de l’Ordre de la Rose-Croix
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire et de l’écrire, l’efficacité et la spécificité de l’enseignement transmis de nos jours par l’A.M.O.R.C. se situent dans le fait qu’il est très structuré. Ainsi, de monographie en monographie et de degré en degré, chaque membre reçoit graduellement la connaissance que les Rose-Croix se sont transmise au cours des siècles, étant entendu que celle-ci est régulièrement actualisée et enrichie par les travaux effectués sous l’égide de l’Université Rose-Croix Internationale. C’est précisément cet aspect graduel de l’étude rosicrucienne qui lui confère toute sa valeur initiatique, en ce sens qu’elle contribue, non pas à acquérir un savoir purement intellectuel, mais à s’éveiller à la sagesse de l’âme, laquelle est d’essence spirituelle. À ce sujet, rappelons-nous que Socrate et son disciple Platon, entre autres, considéraient que la mission première de l’être humain est d’apprendre à être sage au contact d’autrui.
Certes, je suis parfaitement conscient que certains des sujets présentés dans les monographies ne le sont pas (plus) uniquement dans l’A.M.O.R.C. S’il a été l’un des premiers mouvements mystiques à en proposer l’étude, il existe de nos jours de nombreux livres, articles, cours, etc., qui en traitent également, sans parler de ce qui en est dit sur Internet. Cela étant, je pense sincèrement que la manière dont ils sont étudiés dans notre Ordre reste unique par sa clarté, sa concision et sa véracité. En effet, c’est une chose que de parler de l’âme, de la conscience, de l’aura, de la visualisation, de la méditation, de la prière, de l’auto-guérison, de la réincarnation, des rêves, etc., mais c’en est une autre que de le faire avec pédagogie et honnêteté. Or, ce qui est expliqué à leur propos dans nombre de textes extérieurs à l’enseignement rosicrucien est souvent confus, approximatif et même erroné. Par ailleurs, les risques de se disperser et de s’illusionner sont grands. Cela étant, chacun est naturellement libre de suivre la voie qui, à un moment donné, lui semble la plus adaptée à sa personnalité.
Je sais également que nous vivons une époque où l’on incite les gens à tout faire vite et à passer rapidement d’une chose à l’autre, ce qui fait dire à certains que nous avons créé une société du “zapping”. C’est ainsi que nombre de personnes en quête de spiritualité recherchent autant que possible la rapidité et la facilité dans ce domaine, que ce soit par le biais de sites internet, de cours accélérés, de conférences ponctuelles, etc. Quoi qu’on en pense, il n’y a pas de raccourci en matière de mysticisme. Dans ce domaine plus qu’en tout autre, le temps n’est pas un ennemi, mais un allié. Et s’il est vrai qu’il faut une dizaine d’années pour atteindre le douzième et dernier degré de l’A.M.O.R.C., cette durée est nécessaire à l’acquisition et à l’intégration des notions étudiées. À titre de comparaison, il faut une vingtaine d’années pour accéder à une maîtrise dans telle ou telle discipline universitaire. Quant à l’école de la vie, elle fait de nous des étudiants jusqu’à l’instant même de notre mort.
Si nous sommes sur Terre, c’est avant tout pour évoluer spirituellement, c’est-à-dire pour conscientiser notre âme et exprimer dans notre comportement les vertus qui lui sont propres. Parmi elles figure notamment la patience. Dans ce domaine, la nature est le plus bel exemple à suivre. Lorsque l’on songe que la Terre est apparue il y a environ quatre milliards et demi d’années, la vie il y a environ quatre milliards d’années, et l’homme primitif il y a environ deux millions d’années, est-il à ce point incongru et pénible de consacrer quelques années à mieux comprendre le pourquoi et le comment de notre présence ici-bas ? Personnellement, je suis émerveillé de voir avec quelle sagesse la nature utilise le temps qui passe : d’année en année et de décennie en décennie, elle se renouvelle, s’enrichit et se transcende continuellement à travers la flore et la faune. Sans impatience ni lassitude, elle œuvre à son propre perfectionnement. C’est entre autres ce qui en fait la beauté ; charge à nous de nous en inspirer sur tous les plans.
Comme vous le savez certainement, il y a chaque mois des membres qui quittent notre Ordre, ce qui est naturellement leur droit. Or, très souvent, c’est l’impatience qui les conduit à prendre cette décision : les uns souhaitaient progresser plus rapidement dans les degrés ; les autres avaient le sentiment de stagner dans la pratique de la création mentale, de la méditation, de l’alchimie spirituelle, etc. ; d’autres encore espéraient devenir des maîtres de sagesse en quelques mois. Comme on le dit familièrement, ils ont décidé d’aller “voir ailleurs”. Quelque temps après avoir démissionné de l’A.M.O.R.C., il arrive fréquemment que certains d’entre eux écrivent à la Grande Loge pour solliciter leur réintégration. Ayant compris que ce qui est vite fait est rarement bien fait, ils reprennent leur étude rosicrucienne avec un nouvel état d’esprit, source de satisfactions et de joies intérieures. La plupart atteignent d’ailleurs les plus hauts degrés.
Rose-Croix et Religion
Dans un tout autre ordre d’idée, je reçois régulièrement des courriers dans lesquels on me demande si l’on peut être Rosicrucien et suivre parallèlement telle ou telle religion. La réponse est « oui ». C’est ainsi qu’il y a des Chrétiens, des Juifs, des Musulmans, des Bouddhistes, des Hindouistes… parmi les membres de l’A.M.O.R.C. Celui-ci n’étant pas dogmatique, il laisse à ses membres la liberté d’adhérer aux croyances religieuses de leur choix, étant entendu qu’il y en a beaucoup qui n’appartiennent à aucune religion. Certes, il peut y avoir sur certains points des contradictions avec ce qui est enseigné dans l’Ordre, mais dans ce cas, il appartient à chacun de retenir l’explication qui le satisfait le plus intérieurement. À titre d’exemple, l’Ontologie rosicrucienne stipule qu’après la mort, l’âme ne se rend ni au paradis (même après un séjour au purgatoire), ni en enfer, mais qu’elle se réincarne afin de poursuivre son évolution vers l’état de sagesse. Si un membre de l’A.M.O.R.C., en raison de sa foi religieuse, préfère adhérer au dogme de la résurrection, libre à lui de le faire.
Si l’A.M.O.R.C. est ouvert à toutes les religions, c’est parce qu’il n’en est pas une. En effet, il ne se rattache pas à un messie, un prophète ou un sage ; son enseignement n’est pas fondé sur un livre considéré comme sacré, tel que la Bible, le Coran, le Tripitaka… ; il ne comporte aucun dogme moral ou doctrinal ; il est une voie, non pas de croyance, mais de connaissance, fondée sur l’étude de l’Ontologie rosicrucienne. Certes, son symbole est une rose-croix, mais celle-ci n’a aucune connotation religieuse. Comme vous le savez, la croix représente le corps physique de tout être humain, à l’image de la forme qu’il prend lorsque nous nous tenons debout, les jambes serrées l’une contre l’autre et les bras tendus à l’horizontale. Quant à la rose, placée au centre, elle symbolise l’âme humaine en voie d’évolution. Assurément, l’Ordre de la Rose-Croix n’est pas une religion, mais un mouvement philosophique, au sens étymologique du terme. Autrement dit, il prône et cultive l’« amour de la sagesse ».
Tout comme l’A.M.O.R.C. compte parmi ses membres des fidèles de toutes confessions religieuses, il regroupe également des personnes ayant des opinions politiques différentes, voire opposées. Étant strictement apolitique, cela ne pose aucun problème. Chacun est donc libre de ses idées dans ce domaine et peut s’impliquer en tant que citoyen pour les défendre ou les faire connaître, mais il n’a pas le droit d’en faire état lors des activités rosicruciennes, notamment lors de celles qui se tiennent régulièrement dans les Organismes locaux. De même, en application de la devise de l’Ordre (« La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance »), il est interdit de faire du prosélytisme en faveur de telle religion, communauté, organisation, groupement, etc. Ce sont précisément ces interdits qui permettent à l’A.M.O.R.C. de constituer une Fraternité aussi cosmopolite, composée d’hommes et de femmes de tous horizons socio-culturels.
La Fraternité rosicrucienne
Pour vous, membres de l’Ordre, il n’y a rien d’extraordinaire à ce qu’il réunisse des hommes et des femmes de toutes races, de toutes ethnies, de toutes cultures, de toutes religions, de toutes opinions politiques et de toutes classes sociales. Pourtant, il n’existe à travers le monde que très peu de mouvements aussi éclectiques, y compris dans la mouvance philosophique et spiritualiste. En ce qui me concerne, cet éclectisme fut déterminant au moment de m’affilier, car comme beaucoup, je recherchais une voie susceptible de faire de moi un citoyen du monde. Ce n’est que par la suite que j’ai pu mesurer la profondeur de l’enseignement rosicrucien. Et pour ce qui est de la fraternité rosicrucienne, c’est en me rendant dans l’Organisme de ma région que mes vœux ont été comblés au-delà même de mes espérances. Jamais je n’oublierai l’accueil des membres et leur gentillesse. Depuis, certains ont quitté ce monde, mais leur visage fait à jamais partie de mon vécu dans l’Ordre.
Dans le cadre de cette lettre ouverte, peut-être est-il utile également de préciser que l’A.M.O.R.C. n’a aucun caractère sectaire. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter son dossier de presse, lequel comporte de nombreux documents attestant si besoin est qu’il est un mouvement philosophique tout à fait respectable. Il est d’ailleurs reconnu d’utilité publique dans plusieurs pays, en raison de sa contribution à la culture, à l’éducation et à la paix. En tant qu’association à buts non lucratifs, son fonctionnement matériel est supervisé par un Conseil d’Administration dont les membres sont élus dans leurs fonctions respectives. Quant au Grand Maître, lui aussi élu, il est à la disposition des membres pour répondre à toute question liée à leur affiliation, notamment à celles qui portent sur l’enseignement qu’ils étudient chez eux. Parallèlement, il veille à ce que les activités tenues dans les Organismes locaux soient conformes à l’éthique de l’Ordre. Tous ses responsables, à quelque niveau que ce soit, sont opposés au culte de la personnalité et n’ont d’autre désir que de servir l’idéal rosicrucien.
Naturellement, l’A.M.O.R.C., à l’instar de tout autre mouvement philosophique, spirituel, culturel, politique ou autre, a nécessairement des opposants et des détracteurs. Parmi eux, nous trouvons des fidèles de diverses religions, qui reprochent à l’Ordre de transmettre des connaissances qui ne cadrent pas avec leurs doctrines. À l’inverse, il y a des idéologues athées qui, confondant « laïcité » et « laïcisme », s’opposent à la spiritualité (rosicrucienne ou non) et prônent un humanisme matérialiste. Enfin, je ne veux pas éluder le cas d’anciens membres : les uns, ayant été radiés de l’Ordre en raison de leur comportement, se sentent obligés par la suite de le dénigrer ; les autres, pensant qu’il aurait fait d’eux des maîtres en quelques mois, le quittent librement et s’emploient à le discréditer ; il arrive que certains d’entre eux créent leur propre mouvement et s’autoproclament “grand gourou”, avec tout ce que cela comporte comme risque de dérives et de déviances. Quoi qu’il en soit, s’il vous arrive un jour d’entendre ou de lire des propos malveillants à l’encontre de l’A.M.O.R.C., n’hésitez pas à me contacter. Je répondrai sans détour à toutes vos questions, et vous serez ainsi à même de savoir ce qu’il en est.
À propos des Organismes locaux, appelés « Loge », « Chapitre » et « Pronaos » selon le nombre de membres qu’ils réunissent, je vous rappelle que si leur fréquentation n’est en aucun cas obligatoire, elle apporte beaucoup sur le plan intérieur. Ils permettent en effet de rencontrer d’autres membres et de vivre l’esprit de fraternité auquel je me suis référé précédemment. Ils donnent également à chacun la possibilité d’échanger sa compréhension de l’enseignement qu’il étudie chez lui. Enfin, ce sont des lieux où l’on travaille spirituellement dans l’intérêt de l’humanité, à la manière dont les Rose-Croix le font depuis des siècles. J’ajouterai que c’est dans les Loges que les membres qui le souhaitent peuvent recevoir les initiations rosicruciennes (douze au total), dans toute leur pureté traditionnelle. Bien que facultatives, ces initiations sont très importantes, car elles s’apparentent à autant de lumières qui éclairent le sentier rosicrucien et élèvent l’âme vers des plans de conscience supérieurs.
L’idéal rosicrucien
La dimension fraternelle de l’A.M.O.R.C. se mesure également à travers les conventions qu’il organise régulièrement sur les plans régional, national, international et mondial. Chaque fois, pour des centaines de membres venus de divers pays, elles sont l’occasion de se rencontrer, d’échanger et de tisser des liens privilégiés. En ces temps où le nationalisme, le régionalisme et le communautarisme ont tendance à s’exacerber, ces conventions sont la preuve vivante qu’il est possible d’avoir des relations fondées sur le respect de l’autre, et même sur le désir de fraterniser avec lui. En cela, l’idéal rosicrucien est non seulement spiritualiste, mais également humaniste. Autrement dit, il est fondé sur l’idée que l’humanité ne forme qu’une seule et même famille d’âmes et que le monde lui-même n’est en fait qu’un seul pays. Malheureusement, trop peu de personnes ont conscience de cette évidence, ce qui explique pourquoi il est encore aussi divisé, d’autant que la crise économique et sociale à laquelle nombre de nations sont confrontées contribue à renforcer les antagonismes. Pourtant, c’est plus que jamais dans l’unité et la mise en commun de leurs points forts respectifs que se trouve la solution à leurs problèmes.
Les remarques précédentes me conduisent à vous rappeler que si l’humanité en est arrivée à cette situation aussi chaotique que préoccupante, c’est parce que la grande majorité des êtres humains sont devenus trop individualistes et trop matérialistes. C’est ainsi qu’ils donnent la priorité absolue à leur bien-être personnel, souvent au détriment de celui d’autrui, et sont de plus en plus indifférents au sort de leurs semblables. Parallèlement, ils recherchent avant tout le bonheur dans les possessions matérielles et la satisfaction des désirs physiques, parfois jusqu’au paroxysme. Il résulte de ce comportement un abandon des valeurs éthiques les plus élémentaires et une absence de transcendance, ce qui ne laisse rien présager de bon pour l’avenir. Il faut ajouter à cela l’état dégradé de notre planète et l’extrême insuffisance des mesures prises sur un plan mondial en faveur de l’environnement. Comme vous le savez, les Rose-Croix ne sont en rien “apocalyptiques”, mais il faudrait vraiment être inconscient pour ne pas s’inquiéter face à la situation actuelle.
Dans la « Positio Fraternitatis Rosae Crucis », Manifeste que l’A.M.O.R.C. a publié sur un plan mondial en 2001, ses responsables ont fait part de leurs préoccupations quant à l’état de l’humanité, dans des domaines aussi divers que la politique, l’économie, la science, la religion, la technologie, l’art, etc. Sur nombre de points, les années qui ont suivi leur ont donné raison. En 2014, ils ont poursuivi dans cette voie en faisant paraître un deuxième Manifeste intitulé « Appellatio Fraternitatis Rosae Crucis », dans lequel ils en appellent à donner au monde une orientation spiritualiste, humaniste et écologiste. Un troisième Manifeste ayant pour titre « Les Nouvelles Noces chymiques de Christian Rosenkreutz » est paru en 2016. Rédigé sous la forme d’un récit à connotation alchimique, il est en quelque sorte une synthèse des deux précédents. Ces trois Manifestes, qui rappellent dans le principe ceux que l’Ordre de la Rose-Croix publia au XVIIe siècle, sont accessibles au public et traduisent une vision d’avenir. On peut ne pas partager cette vision, mais au moins a-t-elle le mérite de susciter la réflexion et d’en appeler à l’unité, à la fraternité et à la paix. Sans doute en avez-vous pris connaissance ? Dans le cas contraire, je vous recommande de le faire…
Restant à votre entière disposition, je vous souhaite une bonne continuation sur le Sentier rosicrucien et vous adresse mes meilleurs vœux de Paix Profonde.
Sincèrement et fraternellement.
Serge Toussaint