À propos du ciel

Qu’est-ce que le ciel ?

Comme chacun sait, le ciel est l’étendue visible au-dessus de la Terre. Selon le temps qu’il fait, il apparaît à notre vue sous des couleurs différentes : bleu, gris, rougeâtre, noir …, avec toutes les nuances que ces couleurs peuvent prendre. Il peut être parcouru par des nuages de grandeurs, de formes et de teintes diverses. Il marque les limites apparentes de l’espace où volent les oiseaux. En termes astronomiques, le ciel délimite la sphère céleste, constellée d’étoiles et d’astres divers. La nuit, il laisse apparaître une multitude de constellations, parmi lesquelles celles du zodiaque : le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons, qui achèvent le cycle.

Un objet d’émerveillement

Dès la préhistoire, le ciel a été pour les hommes un objet d’émerveillement et de réflexion. Nul doute que les étoiles scintillant la nuit, la Lune tantôt visible tantôt invisible, le Soleil levant, à son zénith puis couchant, les couleurs changeantes de la voûte céleste, son infinité, etc., suscitèrent chez eux une multitude de questions, de la fascination, mais aussi de la crainte : Qu’en était-il vraiment de cet espace intangible, insaisissable, mystérieux ? Était-il fini ou infini ? Était-il habité uniquement par les étoiles, la Lune, le Soleil et autres astres visibles ? Ou était-il également la demeure d’esprits invisibles capables de voir ce qui se passe sur Terre ? Assurément, le ciel était une grande énigme pour nos lointains ancêtres.

La demeure des dieux

S’il est un fait que le ciel a toujours suscité l’intérêt des hommes, ce sont probablement les Grecs qui l’ont le plus « divinisé », en ce sens qu’ils en firent la demeure des dieux, lesquels étaient censés gouverner le monde depuis l’Olympe, montagne dont la cime se perdait dans les cieux. Ils formaient un panthéon dirigé par Zeus, le roi des divinités grecques, parmi lesquelles Héra, sa femme, Poséidon (dieu de la mer), Hadès (dieu des enfers), Déméter (déesse de l’agriculture et des moissons), Hestia (déesse du foyer), Aphrodite (déesse de l’amour), Athéna (déesse de la guerre), Hermès (dieu du voyage), Apollon (dieu de la lumière), Héphaïstos (dieu du feu), Artémis (déesse de la chasse), … Toutes ces divinités se retrouveront sous des noms différents dans le panthéon romain.

La demeure de Dieu

Avec l’avènement des religions dites monothéistes, le ciel est devenu la demeure de Dieu, tel qu’elles le conçoivent, à savoir un Être à caractère anthropomorphique qui, du haut des cieux, gouverne le monde et influe sur la vie des hommes. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler les premiers mots de la prière que Jésus confia à ses disciples : « Notre Père qui es aux cieux… ». Dans le Coran, il est dit : « Hasbunâ Allah wa ni’ma al-Wakîl », ce qui veut dire « Allah est au ciel et au-dessus du ciel ». Dans l’Ancien Testament, il est dit dans le Psaume 115 : « Le ciel, c’est le ciel de Yahvé ». En fait, il existe de nombreuses expressions qui montrent que dans l’esprit des religions et de leurs fidèles, Dieu siège dans le ciel. C’est là aussi qu’ils situent le paradis.

Un portail entre l’ici-bas et l’au-delà

On peut se demander pourquoi les croyants, en particulier ceux qui suivent une religion, ont tendance à situer Dieu dans le ciel. Je pense que cela s’explique par le fait qu’ils L’assimilent généralement à un Être céleste à la fois invisible, intangible et infini qui transcende et domine le monde terrestre, celui que nous habitons. Vu sous cet angle, le ciel semble effectivement le « lieu » idéal pour Lui servir de promontoire. D’un point de vue rosicrucien, Dieu s’apparente plutôt à une Intelligence, une Conscience, une Énergie, une Force impersonnelle et universelle, de sorte qu’Il imprègne tout l’univers de Son essence spirituelle. Cela étant, l’âme humaine se sent comme attirée par le ciel, car il constitue en quelque sorte le portail entre l’ici-bas et l’au-delà.

Partager cet article
Articles récents
Articles similaires