Le verbe « aimer » couvre un large champ sémantique
Dans toutes les langues, le mot «amour» fait partie de ceux qui sont le plus souvent dits et écrits. Par ailleurs, il s’applique à des notions multiples et couvre un vaste domaine de sentiments. C’est ainsi que l’on parle de l’amour que l’on ressent pour un conjoint ou une conjointe, ses enfants et autres proches, mais également pour les animaux, la nature, un pays, la musique, la littérature, le sport… Nous voyons donc que le verbe «aimer» couvre un large champ sémantique et que, selon ce à quoi il s’applique, exprime un niveau ou un degré d’amour différent pour des êtres, des choses ou des centres d’intérêt divers.
Des amours “communs” et des amours “particuliers”
La grande majorité des êtres humains ont en commun d’aimer ceux avec qui ils partagent leur vie. De même, beaucoup ressentent de l’amour à l’égard de la nature, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’ils la respectent. Nombreux également sont ceux qui aiment tel artiste, tel acteur, telle personnalité politique, tel sport… En revanche, il y en a beaucoup moins qui ont l’amour de la littérature, de l’art ou du mysticisme. Il y a donc des “amours communs” et des “amours particuliers”, les premiers n’excluant pas les seconds, et inversement. À titre d’exemple, aimer la nature n’empêche nullement d’aimer la littérature.
Existe-t-il une hiérarchie dans l’amour ?
On peut se demander s’il existe une hiérarchie dans ce que l’être humain peut ou doit aimer. Je pense que oui. C’est ainsi qu’il y a une grande différence entre l’amour du prochain et l’amour du sport. Le premier se rapporte à un idéal qui prend sa source dans notre âme et qu’elle aspire à vivre, même si nous n’en avons pas conscience objectivement. Le second s’apparente plutôt à une passion que l’ego, au sens positif du terme, prend plaisir à satisfaire. Vu sous cet angle, il me semble que plus ce que l’on aime est universel et intemporel, plus cet amour est noble, élevé et constructif. Il en est ainsi de l’amour de l’homme pour l’homme, de l’amour de l’homme pour la nature, et de l’amour de l’homme pour Dieu, tel qu’on Le conçoit.
Vers l’Amour universel
Tous les sages, et pas seulement Jésus, ont exhorté les hommes à s’aimer les uns les autres. Pourquoi ? Ni par principe, ni par sensiblerie, mais parce qu’ils savaient que là se trouvent non seulement la raison d’être de l’humanité, mais également la voie que tout être humain doit suivre s’il veut se réaliser. On notera d’ailleurs que tout individu, excepté s’il souffre d’un déséquilibre mental, a besoin d’aimer et d’être aimé. S’il en est ainsi, c’est parce que ce besoin, pour ne pas dire ce désir, fait partie de sa nature profonde, de son âme. Cela étant, chacun de nous est imparfait, et les autres aussi, de sorte qu’aimer tout le monde est quasiment impossible pour le commun des mortels. Tout en essayant de tendre vers cet idéal, les Rose-Croix considèrent que l’essentiel est déjà de ne haïr personne et de ne faire de mal à quiconque. À défaut de tous nous aimer mutuellement, imaginez ce que serait le monde si aucun parmi nous ne se laissait aller à la haine ou à la malveillance !
Amour et sexualité
Une remarque pour clore ces quelques explications : je regrette que notre époque actuelle accorde tant de place au sexe et si peu à l’amour. Au risque de sembler trop pudique ou même trop prude, la sexualité débridée qui s’étale à la télévision, dans la presse “people” ou sur Internet, rabaisse l’amour humain à son plus bas niveau. Naturellement, cela ne veut pas dire qu’il est inconvenant, immoral et encore moins coupable d’aimer physiquement, mais de là à en faire un objet d’exhibition, de luxure et même de bestialité ! Dans l’absolu, ne devrait-on pas considérer, comme l’a dit Ibn Arabi, que «le terme de l’amour chez l’être humain est de réaliser l’union de deux âmes à travers l’union de deux corps» ?
Cet article a 32 commentaires
Merci, pour ce message inspirant qui met en lumière l’Amour Universel. Cordialement.
Le véritable amour n’a rien à voir avec la dégénérescence qui s’affiche actuellement sur la planète terre c’est le signe précurseur qui annonce la fin d’une civilisation.
L’histoire de l’humanité à connu les mêmes symptômes avant la chute.
Meilleurs Vœux de Paix Profonde
Oui, merci pour ce juste et beau message. Peut-être que l’Amour est (en lui-même), sinon ce n’est pas de l’Amour, c’est autre chose. J’ajouterais qu’il est peut-être par essence impersonnel, inconditionnel et intemporel ?
Même une personne atteinte de maladie mentale a besoin d’aimer et d’être aimée, non ?
« L’amour subsiste au temps et aux êtres, existe et est infini ! »
L’amour est celui qui nous rend fort, il se communique parce qu’il est un langage universel et le lien le plus puissant. Blotti au fond de notre être en l’occurrence le coeur, il n’attend chaque fois qu’une occasion d’être réactivé. Une vie sans amour exprimé, n’a vraiment pas son sens. Aimer c’est le moteur le plus important de « l’homme »… esther melèdje
« L’amour est notre véritable essence. L’amour ne connaît pas de frontière de caste, de religion, de race ou de nationalité. Nous sommes tous des perles enfilées sur le même fil de l’amour. » C’est ainsi que Amma définit ce qu’est l’amour universel. Cet amour naît de notre âme qui est pure et noble. Cet amour nous élève et nous amène à vivre avec sagesse. Nous apprenons à faire don de soi avec le seul but d’apporter à nos frères et nos soeurs de la fraternité des êtres vivants : joie, paix profonde et amour. C’est de cet amour là que les Grands Initiés ont toujours enseigné et inspiré les êtres prêts à recevoir cette grande connaissance. C’est là et là seulement que nous pourrons un jour atteindre l’inaccessible étoile qui veille dans notre coeur depuis des millénaires.
Comme vous le dites si bien M. Toussaint : « Tout individu, excepté s’il souffre d’une maladie mentale, a besoin d’aimer et d’être aimé. Ce besoin, pour ne pas dire ce désir, fait partie de sa nature profonde, de son âme. » Aujourd’hui, la sexualité débridée qui s’étale à la télévision, aux médias sociaux et même au théâtre « rabaisse l’amour humain à son plus bas niveau. » Il est à se demander où ces hommes et ces femmes trouvent le temps nécessaire pour réfléchir sur les grandes questions de leur existence et travailler à trouver leurs réponses en soi s’ils le passent à exhiber leur corps et à se concentrer uniquement sur leur plaisir charnel ? Je considère cette situation très triste, mais heureusement que l’appel de notre âme est puissant. Je garde l’espoir qu’un jour notre société exprimera ce qu’elle a de meilleur en elle. Puissent toutes les femmes et tous les hommes s’éveiller à l’amour universel…
“Amour” tu nous ouvres le chemin vers la “Communion”. Pendant ces instants de calme dans la nature, parmi les êtres de cette Terre ou en solitaire,
Tu es venu toquer aux volets de mon cœur.
C’est vrai, ils ne s’ouvraient que rarement, mais quand j’ai ressenti ta douceur,
Je n’avais plus envie de te quitter.
Tu me fis voir la Vie autrement, l’Humanité et l’Univers dans toute sa splendeur.
Bouche bée, je t’admirais et sentis la joie que tu procures.
Tous les jours, nous nous donnons rendez-vous et tu m’enseignes goûte à goûte, un peu de sagesse dans un breuvage d’humilité.
Vers une compassion sans mesure, j’apprends à donner et à recevoir, et Tu me guides afin de ramener la balance au juste équilibre.
A cet instant-là, je te retrouve et ne fais plus qu’un, comprenant que la Vie est “Amour”.
« L’ amour est plus fort que tout ».
Dans lui seul, nous trouvons toutes les autres vertus, raison pour laquelle il sied de dire qu’il est le point culminant, le sommet des vertus. C’est à travers l’amour que l’être humain exprime ce qu’il y a de meilleur en lui. L’amour reflète la présence du Divin dans l’être humain.
Cordialement !
Je crois que l’amour dans son essence est impossible à décrire car étant de la même nature que l’Être. Comme cette énergie pénètre tous les êtres, tout le Vivant, c’est pourquoi il me semble que nous en expérimentions plutôt ses effets selon notre prise de conscience individuelle. Je crois aussi qu’il existe un couple amour-sagesse et c’est pourquoi la façon dont nous aimons m’apparaît tributaire de la façon dont nous dirigeons nos pensées. Si notre société basée sur les apparences tend à conditionner les humains à considérer que le sexe est la seule façon d’expérimenter l’amour, alors ceux qui n’ont pas développé l’amour de la sagesse (philosophie) seront bien limités dans l’application pratique de cette énergie-amour. L’amour donne, alors que le désir égoïste prend : et c’est là sûrement une bonne façon de distinguer l’amour véritable, guidé par la sagesse, de sa contrefaçon qui elle demeure esclave des désirs limités de l’ego inférieur.
L’amour un agent subtil dans l’univers. Son action consiste à maintenir un équilibre absolu entre toutes les forces qui sont rassemblées, ce, dans le but évident d’arriver à créer quelque chose. Tel est le cas de notre monde et c’est pourquoi les mystiques affirment, à juste titre pour ma part, que ce monde est pénétré par l’amour divin.
On remarquera aisément que lorsqu’il n’ y a pas d’amour, il y a tumulte, dissension, incompréhension, et très souvent égoïsme. La seule présence de l’amour appelle aussitôt l’harmonie et l’épanouissement qui demeurent les racines du bonheur. Ceci est aussi valable dans un couple que dans la société, ou l’amour se transforme alors en humanisme. Laisserions-nous par exemple notre conjoint ou notre enfant dormir dehors tandis que nous sommes bien au chaud dans la maison ? Bien sûr que non. Pourquoi dès lors, laissons-nous des « nations entières » dormir dehors ?
L’humanité manque tellement d’amour parfois et ceci est paradoxal car, en réalité, elle n’en manque pas du tout. En effet, l’être humain est lui même la réserve inépuisable de l’amour en ce monde, si tant est qu’il le sache ou du moins, qu’il le découvre notamment à travers d’une démarche personnelle et spirituelle.
Dans le langage de l’âme, l’amour et la compassion sont indissociables.
L’amour, un sujet que tant ont évoqué, un sentiment qui est à mes yeux indescriptible, tant il peut être vécu différemment pour chacun.
Je rejoins ici la vision grecque de l’amour, qui ne donne pas un, mais 4 mots différents : l’amour-Eros (les plaisirs du corps, l’érotisme) ; l’amour-Storgê (l’affection que l’on porte pour sa famille) ; l’amour-philia (l’amitié) ; et l’amour-agapé (l’amour divin, la charité).
Le dernier que j’ai mentionné est sans doute le plus important, et me rappelle ce magnifique texte que l’on trouve dans la Bible à la Première Épître au Corinthiens (chap.13) : » L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour. Il n’est pas envieux, il ne cherche pas à se faire valoir, il ne s’enfle pas d’orgueil… »
C’est vrai que l’homme a besoin d’aimer et d’être aimé. Cependant, il convient de déplorer le fait que cet amour est souvent intéressé, au point de conduire certaines personnes à manifester des tendances paranoïaques, surtout parmi les fortunés. C’est pourquoi j’adhère à la pensée de Socrate sur la prière. Elle pourrait se résumer ainsi: « Contente-toi de demander à Dieu de te donner ce qui est bon pour toi, car Lui seul sait ce dont tu as besoin ».
L’Amour est Tout !
Je pense aussi que tout existe dans l’univers par un acte d’amour. En effet, la nature prend vie dans la délicatesse et la douceur: la tendre tige qui déploie ses feuilles, le petit corps doux d’un enfant, les petits animaux couverts de duvet… Si l’amour se déploie dès le commencement, énergie multiple dans ses formes invisibles et visibles, il ne tient qu’à nous d’en saisir le « fil ». Et ce, à l’intérieur de nous-mêmes, pas à pas. Ce faisant revient la dignité, la capacité à distinguer ce qui est juste ou vrai, de ce qui est illusoire et gaspillé. La source limpide qui jaillit du cœur-, rebondit alors de sourires en joie et paix intérieure, d’un amour de soi et du prochain, une vibration universelle.
Aimer… Du 1, être complémentaires dans le 2. De cette union mystique, alchimique, intérieure faire du 2 le 1 ré-uni. Car en présence ou absence de l’être cher ce 1+2 qui font 3, demeurent 1 (corps, âme, esprit).
Amour feu intérieur qui embrase le coeur et le purifie du doute. Aimer: donner ou recevoir? Non : être Amour et le feu flamboie de plus belle, guérissant les moindres frayeurs. Aimer c’est oser être soi-même dans ce que nous sommes de plus purs en énergie. Je pense que c’est un aboutissement de sagesse, que pour aimer vraiment il faut être mûr(e). Peut-être est-ce pour cela que les anciens nous disent de prendre notre temps. Pour penser à soi, se construire, se maîtriser bref, se connaître vraiment. Le nombre d’années d’attente et de préparation n’exclut en rien la flamme de l’attirance et la profondeur de la passion. Selon moi, l’amour véritable est du domaine de la compréhension, donc une forme d’amitié très intense entre les deux amants. Ce qui autorise une approche vers l’autre, fidèle à l’individu qu’il(elle) est dans la vie tout en exprimant sincèrement son penchant amoureux. L’amour est la plus belle épreuve chevaleresque et la plus profonde, selon moi.
L’amour est le langage de l’âme
Bonjour,
Je vais parler avec des « je » parce que ces quelques mots sont un simple partage de mon expérience, de ce que j’ai compris pour le moment grâce aux expériences que « la vie » a placées sur mon chemin.
J’essaye autant que possible d’être dans l’amour inconditionnel, c’est-à-dire sans jugement. Je l’ai longtemps fait « artificiellement ». Un jour j’ai compris qu’en fait, pour arrive à cela, il fallait d’abord que j’apprenne à avoir pour moi cet amour inconditionnel. Cela ne veut pas dire ne pas avoir un regard critique sur mes paroles et mes actes, cela veut dire pour moi les regarder avec bienveillance (surtout ceux qui ne me mettent pas en paix avec mon âme) et amour pour pouvoir comprendre et faire le travail nécessaire que j’ai à faire. Je crois que sinon les autres sont un miroir et ce ce qui me fait réagir et les juger, c’est forcément quelque chose qui raisonne en moi, que je n’aime pas, donc que je n’assume pas, et que je juge chez les autres. C’est pour moi un long travail de défaire tout cela. Mais chaque fois que je suis plus en paix avec moi, que j’arrive à avoir pour moi cet amour inconditionnel, je peux l’avoir aussi pour les autres.
Je vois l’amour comme une clé universelle, un passe partout capable de rééquilibrer toutes les situations en recréant du lien. J’essaye de regarder non pas les actes mais les intentions qui sont derrière, et souvent je trouve de l’amour, parfois maladroit, parfois exprimé d’une manière qui en diminue la portée, mais de l’amour.
Je vous souhaite à tous une belle journée, remplie d’amour.
Bonsoir,
Il n’existe pas sur Terre de force bienfaisante plus puissante que l’amour. L’amour pardonne tout. L’amour transcende le corps physique, le temps, l’espace, les mots, les cultures, la guerre, la maladie ou les religions. L’amour transforme ce qui est laid ou faible en beauté rayonnante.
L’amour ne se vole ni ne se perd car il n’appartient à personne matériellement mais à tous spirituellement.
Le Christ ne s’y était pas trompé et il nous a donné là l’outil le plus utile et le plus précieux…
Bien fraternellement.
L’amour est la plus belle émotion qui soit.
L’amour, au sens large du terme, vibre autour de nous et se propage en vagues successives comme lorsque l’enfant jette un caillou dans l eau, de petits ronds s élargissent doucement au moment le l’impact entre l’eau et le caillou puis s évanouissent avec douceur.
L’amour, c’est cette énergie violente au moment de la vraie rencontre de notre être avec elle (l’énergie), douce et subtile, parfois insupportable par sa fréquence si élevée, reliée à l’univers, à Dieu, qui, soit rayonne et s infiltre dans chaque cellules de notre être ainsi que de ceux qui sont près de nous, soit repousse ceux qui ont choisi le coté obscur. Car la lumière est si belle qu’elle irradie, dérange parfois, l’on ressent un besoin irrésistible de partage parce que l’énergie reçue est si forte qu’il nous faut la transmettre, en faire Don.
Cette énergie d’amour, à la première rencontre, déstabilise au point de perdre toute notion du temps, de notre corps, de l’autre, de la vie qui nous entoure. Notre tout devient Un. Nous sommes en communion avec la Création, notre perception se modifie, s’ouvre à l’inattendu, attendu. Voici notre Âme, détachée, de notre corps, libérée du monde matériel, de l’ego, de la toute puissance. Elle est là, émancipée, vibration d’amour, danse, virevolte, avec la beauté de l Unité parfaite, vibre sur une fréquence supérieure et augmente la tonalité de l’Être. C’est la communion de notre Âme avec le Créateur, l’élévation de notre conscience, le lien de notre incarnation terrestre avec le ciel qui se propage comme l’onde à la surface de l’eau.
Fraternellement,
Le mot latin pour amitié –Amicitia- est dérivé de celui d’amour -Amor- ; et l’amour est certainement le premier moteur de la naissance de l’affection mutuelle.
Car, en ce qui concerne les avantages matériels, il arrive souvent que ceux-ci soient obtenus même des hommes qui sont courtisés par une simple apparence d’amitié et traités avec respect pour des mobiles intéressés.
Mais l’amitié, par sa nature, n’admet ni feinte ni faux-semblant ; quelle que soit son étendue, elle est à la fois authentique et spontanée. C’est pourquoi je conclus que l’amitié jaillit d’une impulsion naturelle plutôt que d’un désir d’être aidé ; d’une inclination du cœur, alliée à un sentiment instinctif particulier d’amour, plutôt que d’un calcul délibéré de l’avantage matériel qu’il serait censé conférer.
Vous pouvez remarquer la force de ce sentiment chez certains animaux. Ils témoignent d’un tel amour pour leur progéniture pendant une certaine période et celle-ci les aime tant, qu’il est clair qu’ils partagent cette affection naturelle instinctive.
Mais, évidemment, ceci est plus fréquent dans le cas de l’homme ; d’abord, dans l’affection naturelle entre les enfants et leurs parents, affection que seule une abominable méchanceté peut briser ; ensuite, dans la passion d’amour atteignant une force semblable, lorsque nous trouvons une personne dont le caractère et la nature sont en pleine sympathie avec nous, car nous croyons percevoir en elle ce que je peux appeler le « phare de la vertu ». Car rien n’inspire l’amour, rien ne concilie l’affection, comme la vertu.
C’est pourquoi, en un certain sens, nous pouvons dire que nous éprouvons de l’affection même pour des hommes que nous n’avons jamais vus, en raison de leur honnêteté et de leur vertu. »
CICERON
L’étincelle de l’Amour divin porte en lui la sagesse ; il est ce brasier intérieur qui s’allume aux étoiles et calme nos émotions ; il est cette perpétuité qui nous perpétue à travers l’infini ; il est ce feu en fusion qui brûle nos mauvaises herbes. Ainsi projeté par lui en la paix de notre âme au jour de notre transition, nous nous retrouvons au cœur de ses vibrations..
L’Amour est la force d’attraction qui attire toute chose ; elle est cette Lumière qui brille en chacun de nous et qui nous relie directement au Divin.
L’AMOUR : Le ciment de toute vie. Qu’a dit le Christ : « Aimez- vous…comme je vous ai aimés ».
Merci pour ce très beau texte. En effet, je me suis aussi demandé s’il y avait des degrés dans l’amour. L’universalité de l’amour semble être un principe qui décrit le perfectionnement de la puissance d’aimer. L’amour-force.
Du feu de l’âme à l’action intelligente, n’est-ce pas tout un parcours que d’apprendre à agir de façon utile pour un idéal qui pour nous est synonyme de beauté, de sagesse et d’amour?
À cela j’ajoute une autre dimension: la main doit avoir une prise ferme dans le monde matériel, de la fougue, de l’audace. Raymund Andrea a dit à cet égard que le désir ne devait pas être réprimé si par là on entend « demeurer pur », ce qui s’apparente à un type de développement intérieur dont peut dénoter une retenue qui atrophie, qui pose problème. Pour moi, la notion de pureté est devenue différente à cela. Je la perçois dans l’élan de l’âme, la piété, l’amour envers la vérité, la connaissance… Ces dispositions me semblent paver la voie aux formes d’amour que M. Toussaint estimait appartenir aux sphères plus spirituelles de la vie intérieure.
Lorsque nous vivons un moment d’intense agitation intérieure qui dépasse nos capacités, et que nous fermons les yeux afin de recevoir de l’aide, nous ressentons une grande paix. Nous nous sentons réconfortés, aimés et acceptés tels que nous sommes sans jugement ni reproches. Si nous arrivions à aimer autant que nous sommes aimés, nous pourrions affirmer connaître l’amour.
Lorsque nous entendons que l’amour est galvaudé, personne ne se sent concerné et pourtant nous sommes tous concernés parce que dans une relation à l’autre, qu’elle soit familiale, fraternelle, amicale ou amoureuse, l’amour ne suffit pas car notre ego se charge de galvauder ce sentiment dans des nuances parfois tellement fines qu’il est difficile de faire la part des choses.
Lorsque l’on aime l’autre pour ce qu’il nous apporte c’est de la reconnaissance pas de l’amour, parce que ce que l’on aime chez l’autre est de l’ordre de l’intérêt personnel.
Lorsque l’on veut façonner l’autre c’est que l’on n’accepte pas sa différence et que l’on ne respecte pas son moi profond. Lorsque l’on veut garder l’autre envers et contre tout sans tenir compte de son désir ou de son « bonheur » c’est que l’on pense avant tout à soi. Lorsque l’on veut imposer à l’autre une décision « pour son bien » c’est que l’on considère que soi seul sait ce qui est bien pour l’autre. Lorsque l’on ne respecte pas la liberté de l’autre, c’est que l’on s’octroie le droit d’attenter à la liberté de l’autre.
Voilà pourquoi l’amour ne suffit pas, l’amour doit cheminer avec la connaissance de soi, avec des questions perpétuelles sur soi, une réflexion sur ses représentations et sur ses intentions profondes. C’est un véritable travail sur soi qui doit accompagner l’amour et ce travail passe par le respect dans toutes ses formes, l’humilité et l’humanisme.
L’amour : un sujet inépuisable, avec ses expériences souvent volatiles et douloureuses mais aussi avec beaucoup de moments de bonheur dans tous ses degrés et qualités. Chaque personne aspire à l’amour sous l’une ou l’autre forme, car il est d’une nécessité vitale et évolutive. Il est ancré dans notre âme, car il est un de ses composants et j’ose peut-être même dire avec la plus grande humilité qu’il est la plus haute émanation du Divin en nous. Il est universel, personnel et impersonnel, doux et intensif, donneur et accueillant. Il réunit et libère, et beaucoup plus encore…il mérite notre plus grand respect et notre plus grande sagesse.
S’unifiant avec la spiritualité, il peut atteindre en nous une très haute qualité dans toutes ses émanations et toutes ses formes.
Dans sa plus haute qualité, comme Scientius l’a très bien résumé, rien ne peut surpasser la « Fusion » avec la Conscience divine ou cosmique, où temps et espace cessent d’exister, où rien ne peut être décrit avec des mots ou des images, mais où tout est « être », un « vécu » transcendantal… au-delà de toute conception, vision, imagination …
L’amour nous invite à travailler avec lui sur tous les plans, ici et maintenant. Commençons d’abord à l’étendre dans toutes ses formes sur notre planète, ses règnes et puis particulièrement sur nous-mêmes et les autres car il exige notre collaboration, un travail permanent qui n’est pas facile mais qui nous mènera finalement au monde meilleur que nous tous aspirons tellement.
Cordialement.
L’amour passe d’abord par le respect de soi-même aussi bien que par le respect des autres. J’y vois les deux polarités en action. Il y a la théorie idéaliste sur l’amour, divin ou humain, qui est nécessaire pour élever la pensée vers des sommets plus lumineux. Cette phase n’est qu’un des deux aspects seulement. Il y a aussi cet autre aspect qui découle de l’idéal que tous les amants de l’amour connaissent, et qui se concrétise par la mise en pratique. Elle seule d’ailleurs mets à l’épreuve nos belles idées sur l’amour et comment nous pouvons vivre en 3D cet espoir de vie plus élevée. Le coeur humain est le petit théâtre où se mettent en action des forces opposées et pourtant complémentaires, i.e. celles de l’âme et celles de son expression terrestre. C’est lorsque cette pièce de théâtre est projettée sur la scène plus large des relations interpersonnelles que nous voyons si elle est bien jouée…nous nous apercevrons assez vite s’il y a dysfonctionnement ou bien adéquation avec notre idéal. Essayer de voir plutôt l’âme dans l’autre que de voir les limitations de sa personnalité tout en me rappelant que ce sont ces mêmes limitations de ma propre personnalité terrestre qui m’empêchent de manifester l’amour, qu’il soit divin ou humain. Sur ce propos de l’amour, force est de constater que je serai encore pour très longtemps un simple étudiant.
L’amour est le plus beau sentiment qui existe je crois ; c’est aussi un sujet difficile à commenter ; il semble que vivre l’expérience de l’amour est plus aisé pour le comprendre.
S’aimer soi-même est une condition nécessaire pour mieux aimer les autres ensuite. Car il s’agit de se connaître, de s’accepter tel que l’on est pour être plus confiant et vouloir partager ce sentiment d’amour avec les autres.
Nous n’aimons pas de la même manière et avec la même intensité toutes les choses de la terre et tous les individus.
Certaines personnes ne peuvent pas partager, développer ensemble un projet, vivre ensemble du fait des divergences d’opinion ou parce qu’elles ne se conviennent pas…
Il faut des correspondances entre les hommes pour qu’il y ait la rencontre, de la compassion, de la compréhension, de la bienveillance, une harmonie du cœur et de l’esprit.
L’expression de la vulgarité sous différentes formes n’a pas sa place.
Aimer serait-il un mélange de force d’amour et de raison ?
Le philosophe Platon dans « le Banquet » rapporte avec merveille sa conception de l’amour, une description idéalisée d’un amour absolu pour l’être – mais aussi avec objectivité, au sens où le véritable amour est « celui qui produit », dans le sens de créer.
Le philosophe veut dire que cet amour est véritable s’il apporte un bien-être, permet de partager, de construire, d’améliorer. Dans le cas contraire, cet amour n’a plus sa raison d’être et disparaît.
Bonsoir,
Tout un monde peut-être transformé à travers une vision, une attitude et des comportements inspirés par l’amour. Dans un monde meilleur, la loi naturelle est l’amour et chez une personne meilleure, aimer est une disposition naturelle. Pour créer un monde meilleur, de vérité, l’amour spirituel vient en premier et n’a de sens que s’il est vécu dans le présent. Libre de toute idée fausse, de toute avidité et des désirs des sens, vivant dans la beauté et réalisant la compréhension parfaite. Ceux qui pratiquent l’amour infini transcendent certainement naissance et mort. Cordialement.
Je suis ce raisonnement à 100% . En effet, l’amour humain se conçoit ainsi. Ce serait merveilleux si tous les êtres sur terre et d’ailleurs s’aimaient ainsi.
Quant au véritable » Amour » , cet Amour que le Christ prônait, celui-ci transcende tous les plans de conscience.
C’est la » fusion » totale entre la conscience individuelle et la Conscience cosmique ou divine.