« La santé est le bien le plus précieux qui soit »
On entend souvent dire que «la santé est le bien le plus précieux qui soit», ce qui est vrai. Lorsqu’on a le privilège de se sentir bien et de ne souffrir d’aucune maladie ni d’aucun trouble physique ou mental, la vie elle-même semble meilleure, et ce, malgré les vicissitudes qu’elle comporte nécessairement. C’est là une évidence dont beaucoup parmi nous n’ont pas suffisamment conscience, à tel point que c’est souvent après avoir été malade que nous mesurons combien il est appréciable d’être en bonne santé et de ne pas souffrir, ne serait-ce que physiquement.
Santé et libre arbitre
Il est vrai que nous ne sommes pas tous égaux en matière de santé, en ce sens que certains héritent à la naissance d’un meilleur patrimoine génétique que d’autres, d’où une vitalité plus grande, un système immunitaire plus actif, une force mentale plus puissante, une aptitude à guérir plus développée, etc. Autant de facteurs qui rendent moins vulnérables aux maladies. Cela étant, on ne peut nier que notre manière de vivre a une grande incidence sur notre santé. En effet, nous savons tous que boire trop d’alcool, fumer, se droguer, mal se nourrir, ne pas faire suffisamment d’exercice, ne pas s’accorder le repos voulu, etc., favorise nombre de maladies, ce qui engage en grande partie notre libre arbitre.
L’influence de nos pensées sur la santé
Un autre élément trop souvent négligé altère notre santé : les pensées négatives. Par «pensées négatives», il ne faut pas entendre uniquement celles que l’on génère sous l’effet de la jalousie, de l’envie, de la colère, de la rancune ou de la haine. Elles incluent également celles qui sont liées aux peurs, aux craintes et aux angoisses, mais également au pessimisme et au défaitisme. Cela s’explique par le fait que de telles pensées s’apparentent à des ondes elles-mêmes négatives, qui affectent donc négativement nos cellules, nos organes, nos glandes endocrines et nos fonctions vitales. Par ailleurs, comme cela est expliqué dans l’Ordre de la Rose-Croix, elles perturbent l’harmonie générale de notre corps, ce qui nuit à l’ensemble de notre métabolisme.
Santé et spiritualité
De ce qui précède, il en résulte que le meilleur moyen de nous maintenir en bonne santé consiste à avoir une bonne hygiène physique (alimentation, exercice, sommeil, etc.,) mais également une attitude mentale et émotionnelle aussi positive que possible. Au risque de vous étonner, je pense également que la spiritualité est un facteur essentiel dans ce domaine. En effet, admettre l’existence d’énergies spirituelles en nous et dans la nature, et prendre le temps de nous harmoniser régulièrement avec ces énergies, contribuent nécessairement à notre santé. Ceci est tellement vrai que certains médecins ont intégré l’usage de la prière et de la méditation dans leurs protocoles thérapeutiques.
Santé et écologie
De toute évidence, un autre facteur est déterminant dans le domaine de la santé : l’état de notre planète. Si l’air, l’eau et la terre n’étaient pas autant pollués, les cultures autant imprégnées de pesticides, les animaux destinés à la consommation autant vaccinés et stressés au moment où ils sont transportés puis abattus, les écosystèmes aussi gravement affectés, etc., il y aurait infiniment moins de personnes malades et allergiques. Tout ceci pose le problème de la relation que nous avons avec la nature et de l’importance que nous devrions accorder à l’écologie, car notre santé en dépend, tant sur le plan individuel que collectif.