La « quête d’immortalité »
Dans certains textes ésotériques et mystiques, il est fait allusion à la «quête d’immortalité». Une interprétation littérale de ces textes peut laisser supposer qu’il existe un moyen de vaincre la mort et de vivre éternellement. Cela se comprend d’autant plus que la grande majorité des êtres humains éprouvent des difficultés à accepter cette échéance à laquelle, a priori, il est impossible de se soustraire. L’instinct de survie, l’attachement affectif qui nous lie aux êtres qui nous sont chers, l’amour de la nature, le sentiment qu’une vie est trop courte pour mener à bien tous nos projets, etc., sont autant d’éléments qui nous incitent à ne pas vouloir mourir.
La jeunesse éternelle
En fait, la quête, le rêve ou l’espoir d’immortalité remonte à la plus haute Antiquité et a donné naissance à nombre de contes et légendes. Parmi les plus connus, il faut mentionner la «quête du Graal», menée par le roi Arthur et ses chevaliers. Dans cette épopée, le Graal, apparenté à la coupe dans laquelle le sang du Christ aurait été recueilli alors qu’il agonisait sur la croix, est censé avoir de nombreuses vertus magiques, dont celle de conférer l’immortalité à quiconque boirait son contenu, quel qu’il soit. Les alchimistes ont également beaucoup contribué à entretenir et perpétuer le mythe de l’immortalité. À en croire les récits qui relatent leurs opérations, ils avaient découvert l’élixir qui rend immortel, ou plus exactement qui donne la jeunesse éternelle.
L’alchimie spirituelle
À propos des alchimistes, et contrairement à ce que l’on pense couramment, ce n’est qu’une minorité parmi eux qui faisait de la fabrication de l’or le but exclusif de leur pratique. Pour la plupart d’entre eux, l’alchimie opérative n’était que la contrepartie matérielle d’une quête spirituelle fondée davantage sur le désir d’atteindre l’État philosophal, c’est-à-dire l’état de Sagesse, que d’obtenir la Pierre philosophale. À cet effet, ils s’employaient inlassablement à travailler sur eux-mêmes et à transmuter leurs défauts ou leurs faiblesses, afin de se parfaire et d’en venir à exprimer à travers leur comportement ce qu’il y a de plus divin dans la nature humaine. Rappelons que de nos jours encore, c’est ce à quoi les Rose-Croix se consacrent parallèlement à l’étude de leur enseignement.
« Tout être vivant est destiné à mourir »
Mais revenons-en à l’immortalité. Il devrait vous sembler évident que tout être vivant est destiné à mourir un jour. L’être humain ne fait pas exception à cette loi naturelle. Certes, grâce aux progrès de la médecine et de la chirurgie, son espérance de vie devrait encore s’accroître, mais pas à l’infini (80 ans en moyenne actuellement). Prétendre, comme le font certains scientifiques et certains adeptes du transhumanisme, que l’on remplacera bientôt nos organes usés ou malades par des organes artificiels ou par des organes sains obtenus en clonant nos propres cellules souches, et qu’ainsi nous vivrons plusieurs siècles, ne me paraît ni sérieux ni souhaitable. C’est là une approche plutôt matérialiste de l’existence.
La réincarnation
D’après ce qui est enseigné dans l’Ordre de la Rose-Croix, l’être humain dispose d’un potentiel génétique qui devrait lui permettre de vivre environ 140 ans, ce que d’éminents généticiens ont confirmé récemment. Cela suppose naturellement d’hériter d’une très bonne génétique et de mener une vie saine, équilibrée et conforme aux lois naturelles. Quoi qu’il en soit, notre corps physique n’est pas et ne sera jamais immortel. Ce qui l’est, c’est l’âme qui l’anime, car elle est une émanation de l’Âme universelle, laquelle est d’essence divine. Plutôt que de chercher à vouloir vivre éternellement dans le même corps, il est donc préférable d’œuvrer à notre évolution spirituelle et faire en sorte d’atteindre un jour l’état de Sagesse. En effet, quiconque y parvient n’est plus dans l’obligation de se réincarner. Il n’a donc plus à faire l’expérience de la mort, de sorte qu’il est en quelque sorte devenu immortel.
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C’est une évidence que tous allant mourir un jour mais je pense humblement que tous nous pouvons atteindre la jeunesse éternelle. Si pas d’un point de vue physique mais du moin d’un moin de vue mental, car pour moi la vieillesse est un état de Esprit. Donc quiconque pensera qu’il est jeune le restera.
Notre conscience, attribut majeur de notre âme, ne peut concevoir la mort. Elle se sent immortelle en essence car notre âme est immortelle. De ce fait, il est nécessaire pour accepter la mort de notre corps physique, de prendre conscience que nous sommes des êtres doubles, corps et âme, notre corps physique n’étant qu’un véhicule provisoire.
Seule, l’Âme-Personnalité de chaque individu est immuable, les véhicules terrestres, qu’elle habite de vie en vie donc, d’incarnation en incarnation, revêtant de multiples aspects et de différentes formes, les plus appropriés pour les expériences conscientes nécessaires à sa destinée. La couleur de la peau, et le sexe d’une personne à la naissance ne sont pas dus au hasard, et c’est pendant ses différents « séjours » terrestres, qu’un jour, une vie, la personne révèle le meilleur de son âme. Certaines personnes comprennent juste la vraie raison de leur présence sur la Terre et, tout en essayant de renforcer cette compréhension, par des recherches approfondies d’une part et d’autre part, par une direction et des choix plus positifs dans leur vie, vis-à-vis des autres êtres humains et tout être vivant sur Terre. D’autres créent des oeuvres si inspirées que celles-ci leur survivent, survivent au temps par leur célébrité et rendent dès lors, le nom y étant rattaché immortel. esther melèdje
Tout est clairement. Parfaitement exprimé ! Merci
sylvain
La vie n’est elle pas la préparation de sa mort?La gemme brute que nous sommes à la naissance ,une fois taillée,polie et devenue un diamant a rempli sa mission et n’a plus besoin de renaitre.
L’immortalité, la goutte d’eau qui retourne à l’océan et qui perd son identité en tant que goutte d’eau, ou d’une façon plus poétique le petit coeur qui revient dans le grand coeur.
Sur le plan métaphysique la vie sans mort est là encore difficilement imaginable. De fait, les cellules et les individus ont développé la capacité de programmer leur propre mort; c’est le suicide cellulaire, le vieillissement. Ainsi la vie en temps que phénomène global se fonde sur la maîtrise d’un équilibre d’autodestruction et de renouvellement.Si les individus eux-mêmes sont mortels, la vie dans son ensemble semble immortelle, parce qu’elle est en esprit d’utiliser la mort à son propre avantage. Par conséquent, si l’humanité venait à trouver le secret de l’immortalité cela pourrait bien signer sa fin. La recherche éperdue de l’immortalité est preuve de la déliquescence spirituelle de nos sociétés. Elle masque ce qui devrait être la véritable quête de la vie éternelle, à savoir un chemin de sagesse et d’éveil personnel. Au final l’homme éveillé accepte tout y compris la mort, fusionnant avec toute chose, il deviendrait immortel. Plutôt qu’un mythe, l’immortalité est un état mental atteignable, une disposition d’esprit qui a à voir avec l’acceptation, le lâcher-prise, et la sérénité cela nécessitant un effort constant contre les instincts primaires attachés à notre individualité, combat permanent contre notre égoïsme et nos peurs naturelles.Ce qui nous amène à réfléchir sur le mécanisme de notre propre conscience. Sincère cordialité.
Les raisons d’avoir envie que la réincarnation existe sont exactement celles énumérées par Serge Toussaint : la séparation avec les êtres qui nous sont chers, le désir de vivre les expériences que nous n’avons pas pu ou pas su vivre en quelques dizaines d’années, accomplir davantage de nos objectifs, parvenir à être pleinement soi même ou tout simplement l’amour de la vie sur terre malgré ses aléas. Mais l’immortalité et la réincarnation ne sont pas exactement synonymes, car si on se réincarne, comment retrouve-t-on les êtres aimés ? Alors que dans la conception chrétienne, on les retrouve après la mort sur un autre plan – et sous une forme qui dépasse notre compréhension. C’est un peu le défaut de la réincarnation, qui implique d’avoir un autre père, une autre mère, une autre épouse ou époux, d’autres enfants. En tout cas, après la mort, il n’y a que 2 options : soit il n’y a rien, soit il y a quelque chose. Il y a donc 50% de chance pour qu’il y ait quelque chose. Difficile d’éliminer d’un revers de main une hypothèse qui a une chance sur deux d’être vraie. Quant à la jeunesse éternelle, c’est l’un des défis les plus intenses proposés à l’être humain, car ce n’est pas la mort qui est inquiétante mais bien plutôt le fait de décliner physiquement et mentalement pendant des années jusqu’à l’issue finale. Ce déclin est-il une fatalité ? Comment bien le vivre et peut-on le combattre ? Il est certainement possible de rester jeune à l’intérieur de soi malgré le vieillissement du corps. Il est certainement possible aussi de mourir en bonne santé physique et de garder sa créativité jusqu’à son dernier souffle, bien des exemples le montrent : Picasso, Léonard de Vinci, etc.
Quelque soit l’approche que nous avons de l’immortalité du corps humain en terme de durée de vie, dès lors où naissons, nous avons comme échéance la mort.
L’important, c’est ce que nous faisons dans l’intervalle : faire les choix qu’il faut sur notre parcours sur ce plan terrestre pour « faire prendre du galon » à notre âme qui elle, est immortelle.
Quelques personnes, de par leurs actes reconnus et valorisés par un large public, rentrent dans l’histoire, ce qui est une autre forme d’immortalité après la célébrité. Mais il vaut mieux éviter d’être « tristement célèbre »…
Je suis une âme vivante. L’âme est immortelle en soi, elle est une émanation de l’Ame universelle. . . L’âme est pure, immortelle et parfaite. Mon corps n’est qu’un véhicule provisoire de l’âme où il apprend jour après jour à développer ses expériences de vie afin d’évoluer et de grandir dans le monde terrestre. Rendons à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Ce qui veut dire que nous devons admettre que notre corps appartient à la terre et qu’il deviendra un jour poussière. L’âme, elle, appartient à la lumière et est Immortelle.. . . N’est-ce pas là la Sagesse divine qui se manifeste? Pourquoi perdrai-je mon temps à cultiver la désir parfois maladif de me rendre immortelle? À mon avis, nous devons nous concentrer à développer nos défauts en qualités, l’alchimie spirituelle, et à accepter sereinement et conviction que notre propre mort n’est qu’une naissance dans le monde de la Grande Lumière. Un jour nous renaîtrons dans un nouveau corps pour la continuité de notre évolution. Comme une danse éternelle. Puis après un long chemin, notre corps acceptera de fusionner avec notre âme pour enfin devenir un Être de Lumière. Merci M. Toussaint pour votre exposé qui est propice à la réflexion et à la manifestation de ma spiritualité.
Comme d’habitude l’analyse et le propos de S. Toussaint sont clairs et pertinents, on ne peut qu’y adhérer, mais on se rend compte très vite qu’il y a loin de la coupe aux lèvres, et qu’il nous faudra bien des réincarnations – et donc des « morts » – pour mettre cette évidence en pratique et devenir « immortel ».
Je suis une âme-vivante. L’âme est immortelle en soit, elle est une émanation de l’Âme universelle. L’âme est pure, immortelle et parfaite. Mon corps n’est qu’un véhicule provisoire, de l’âme où il apprend jour après jour à développer ses expériences de vie afin d’évoluer et de grandir dans le monde terrestre. Rendons à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu… Ce qui veut dire que nous devons admettre que notre corps appartient à la terre et qu’il deviendra un jour poussière. L’âme, elle, appartient à la lumière et est immortelle. N’est-ce pas là la Sagesse divine qui se manifeste ? Pourquoi perdrais-je mon temps à cultiver le désir parfois maladif de me rendre immortelle ? A mon avis, nous devons nous concentrer à développer nos défauts en qualités, l’alchimie spirituelle, et à accepter sereinement et conviction que notre propre mort n’est qu’une naissance dans le monde de la Grande Lumière. Un jour nous renaîtrons dans un nouveau corps pour la continuité de notre évolution, comme une danse éternelle. Puis dans un autre temps, celui de l’éternité, notre corps acceptera de fusionner avec notre âme immortelle pour enfin devenir un être de lumière. Merci M. Toussaint pour votre exposé qui est propice à la réflexion et à la manifestation de ma spiritualité.
L’immortalité a certainement fait couler beaucoup d’encre. C’est un sujet qui nous renvoie à nous-même et à de nombreuses questions existentielles pour tous, car chacun sait que physiquement nous ne sommes pas immortels. Pourtant, dans la société actuelle, le désir irréaliste d’une jeunesse éternelle ou d’une vie toujours plus longue, fait un bon fond de commerce. Mais, c’est un commerce auquel une personne n’adhère pas quand elle est consciente de la nécessité de la vie sur terre et de la mort, pour renaitre et faire ce qui est nécessaire pour l’évolution de son âme qui elle est immortelle.
Alors, oui, premièrement, je me dis, peut-être qu’inconsciemment les êtres savent ce qui est immortel, mais l’ignorance et le manque de conscience font qu’ils interprètent non seulement les textes mais également leur pensée et ressenti à ce sujet de façon littérale ; dont la seule application qu’ils peuvent concevoir se situe uniquement sur le plan matériel et donc corporel.
Deuxièmement, nous pouvons agir en toute conscience en cette vie et contribuer à construire un monde meilleur, plus lumineux et toujours plus beau au sens le plus noble de ces termes ; laissant derrière soi une trace de quelque chose que la mort n’effacera pas et qui nous aidera les uns et les autres à nous souvenir de ce qu’est l’harmonie et la beauté, pour nos prochaines réincarnations, afin de pouvoir reprendre le fil pour continuer à tisser l’Œuvre divine et éternelle.
Jean d’Ormesson nous a laissé cette dernière phrase, écrite trois jours avant sa transition. Je trouve personnellement qu’elle mérite réflexion dans le cadre de ce sujet sur l’immortalité. « Une beauté pour toujours. Tout passe. Tout finit. Tout disparaît. Et moi qui m’imaginais devoir vivre toujours, qu’est-ce que je deviens ? Il n’est pas impossible… Mais que je sois passé sur et dans ce monde où vous avez vécu est une vérité et une beauté pour toujours et la mort elle-même ne peut rien contre moi. »
Finalement, je me dis que le jour où l’humanité aura atteint un degré de conscience suffisant pour ne plus craindre la mort et accepter d’être une âme immortelle dans un corps mortel, pour le bien de tous et de l’Univers ; la paix intérieure qui prendra place en chacun pourra aussi régner sur terre, car il n’y aura plus d’enjeux de pouvoir, ni de commerce qui exploite la cupidité de certains. Cette ouverture de conscience motivera le mutualisme, remplaçant l’individualisme et donc aussi le matérialisme, avec une vision à très long terme, visant à ce que chaque être puisse atteindre l’Etat de sagesse. Peut-être qu’un jour, la Terre n’aura plus besoin que de quelques vestales pour entretenir le Feu sacré de la planète, la Lumière divine crée par tous les êtres ensembles. Vous direz que ce n’est pas demain la veille, mais a échelle de la création de la Terre et de l’Univers, cela ne vient pas à savoir quand, mais plutôt à œuvrer pour.
Bien sur que l’immortalité existe pour l’âme. Le corps physique vient de notre mère la Terre et retourne à la terre, redevient poussière. C’est une allégorie très belle et est une preuve de l’Amour que Dieu nous porte. Le corps physique appartient à la Terre et notre âme au ciel.
À mon avis, la quête d’immortalité est motivée plus par la crainte de la mort que par l’amour de la vie. Or, voici une pensée philosophique susceptible d’interpeler notre conscience:
« Tout bien et tout mal résident dans la sensation. Or la mort est privation de toute sensibilité. Ainsi, celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts. » Épicure
Le thème de l’immortalité se trouve souvent dans les contes et légendes.
Appliqué sur le plan physique, il me semble qu’il s’agit d’une illusion.
Il faut savoir que les contes et légendes, ont une part de vérité, et s’expriment souvent sous forme de métaphores.
A mon avis, on peut y voir l’immortalité de l’âme, mais là on aborde un sujet très vaste…
Vivre beaucoup plus longtemps en meilleure santé grâce aux progrès médicaux, environnementaux et économiques n’est pas positif seulement pour les individus.
Parfaitement d’accord avec le dernier paragraphe de M. Toussaint. Ce qui importe c’est la recherche des vertus de l’âme et non la satisfaction des désirs corporels, transitoires, éphemères et nécessairement mortels.
C’est la voie de la quête du bonheur, celle de la manifestation des vertus de l’âme au milieu de nos semblables, parfois dans des conditions difficiles.
Merci
Partageant vos propos qui donnent l’immortalité à l’âme et non à notre corps physique, il ne m’en vient pas moins une réflexion suivie de quelques hypothèses.
Comme nous pouvons apprendre, même imparfaitement, à écouter et à obéir à la voix de la conscience (qui m’apparaît comme étant l’instrument privilégié du Maître intérieur), peut-être de même pouvons-nous faire l’apprentissage progressif de l’immortalité, pas celle du corps, mais celle qui peut venir au jour lorsque nous laissons une certaine prééminence aux conseils l’âme sur ceux du seul petit moi. Si, à chaque incarnation, l’éveil à la réalité de l’âme se fait de façon plus intense et à un âge plus précoce, cet éveil n’apporterait-t’il pas un sentiment d’immortalité ? Platon enseignait que ce que nous apprenons n’est en fait que ressouvenir. Peut-être une méthode similaire se retrouve-t’elle dans les enseignements rosicruciens ? La conscience de l’immortalité serait-elle liée intimement au ressouvenir de l’âme et à sa gouverne progressive de notre vie ? Maintenant, comme ce qui est en-haut est comme ce qui est en-bas, est-il insensé de croire qu’un éveil rapide à la Lumière divine, après la transition, correspondrait à l’éveil précoce à la Lumière de l’âme après l’incarnation ?
Que ces hypothèses soient vraisemblables ou non, il est certain que les sujets de vos exposés ne laissent pas indifférents et sont de puissants incitatifs à la réflexion.
Dans le même ordre d’idée, certaines œuvres : peinture (« les coquelicots » de Claude Monet), musique (« le canon » de Pachelbel, « la 9ème symphonie » de Beethoven), écriture (« les fables » de Jean de La Fontaine), construction (« la Statue de la Liberté » à New York, et bien sûr la « Tour Eiffel » à Paris de Gustave Eiffel) pour ne citer que celles-ci, ont subsisté à leurs auteurs, ont traversé le temps longtemps après eux et leur ont fait connaître l’immortalité…
Il en est de même des enseignements de l’A.M.O.R.C. et de tous ceux qui ont contribué à les pérenniser.
L’immortalité physique serait une monstruosité de la nature et pire, une abomination. Que feraient les générations futures de tels êtres si jamais ils devaient exister un jour? Chaque génération doit laisser sa place aux suivantes et ne pas interférer avec son développement à venir. L’immortalité physique serait la dictature de la gérontocratie, un coup d’arrêt au renouvellement des idées, une stase absolument insupportable. La nature est soumise aux lois du changement, et toutes les formes de vies y sont soumises. Il n’y a pas de raison que le corps physique de l’être humain y échappe. La seule « immortalité » qui vaille est, bien sûr, celle de l’âme.
Bonjour,
En somme, l’immortalité de l’âme est une pensée qui remonte à des millénaires, et pour progresser vers la vérité, il faut renoncer à faire aveuglément confiance à certaines idées reçues même lorsque celles-ci ont traversé les millénaires. A ce jour, l’âme pourrait donc être une carte d’identité de l’individu unique que nous sommes tous, une sorte de carte à mémoire faite avec une « puce divine » qui nous inscrirait définitivement dans le code constructeur. Dès la mort, le destin de l’âme est fixé. Nous pouvons aussi dire que l’âme est pur don gratuit de Dieu, et c’est en cette infinité de sa bonté que nous mettons notre confiance. La croyance selon laquelle l’homme serait formé d’un corps mortel et d’une âme immortelle n’est pas biblique, mais relève de la philosophie platonicienne qui s’est infiltrée dans la pensée chrétienne dès les premiers siècles. Cordialement.
L’immortalité : existe-t’elle pour le corps physique? On découvrira sûrement un jour un produit pour le régénérer perpétuellement. Quant à l’âme, elle rejoint sa source qui est immortelle.
Les scientifiques ont déjà prouvé que rien ne disparait complètement dans notre Dimension, dans notre Univers, tout au moins au niveau des éléments primaires. La fin d’un astre, d’une pierre, d’un corps est finalement un retour aux sources, aux éléments de base comme les électrons, les radiations etc. Seulement la forme, l’apparence, la composition actuelle de ses éléments de base changent dans le cadre d’un recyclage, et peuvent se transformer ultérieurement en autre chose. Nos corps ne sont-ils pas issus de la poussière interstellaire ?
Quand nous parlons de la mort, nous pensons à la destruction de notre corps actuel, qui se finalisera tôt ou tard, à la fin de notre vie et pire encore à la perte définitive de notre conscience, de notre personnalité, ou tout simplement à la fin ultime de notre existence, chose qu’habituellement personne ne souhaite. Posons la question autrement : l’immortalité existe-t’-elle ? Cette question, de nature existentielle, s’applique de ce fait particulièrement sur la partie non matérielle de l’être humain, car pour la partie matérielle, nous avons visiblement une réponse. Cette partie non matérielle, que nous appelons l’âme, porteuse de la vie et de la conscience, est-elle immortelle ? Oui, car elle est divine dans son essence ; elle est issue d’une émanation primaire et directe de l’Âme Universelle. Elle se réincarnera afin d’aboutir à sa perfection et au but de son évolution.
On peut également dire que partant du fait que l’immatériel est différent du matériel, voire lui est opposé, leur nature l’est aussi avec toutes les conséquences. Et pourtant, malgré leur essence plus que distincte, on peut observer certaines similitudes et parallèles dans leurs parcours et leur évolution, du fait d’être « ensemble » dans la Création. Et dans un avenir lointain, l’homme pourra-t-il transcender la matière, anoblir ou rehausser les vibrations matérielles par sa propre ascension animique et la préparer à son prochain voyage vers une autre immortalité ?
Cordialement
Certes l’immortalité serait réservée à de très grands êtres spirituels, mais il est très souvent fait état dans les textes anciens de nombreux patriarches ayant vécu plusieurs siècles. A l’époque ou le savoir astronomique était d’une précision époustouflante, cela laisse un certain doute sur la longévité possible.