A propos du bonheur

Le bonheur est l’un des concepts qui ont été les plus commentés par les penseurs et les philosophes, et ce, depuis la plus haute Antiquité. De nombreux livres, traités et essais lui ont été consacrés au cours des siècles, les uns pour dire qu’il est (quasiment) inaccessible, les autres pour nous encourager à le rechercher, et même à le vivre. Quoi qu’il en soit, c’est un sujet, pour ne pas dire une préoccupation, qui interpelle et a toujours interpellé les êtres humains.

Qu’est-ce que le bonheur ? Quelle en est la source ? Comment y accéder ? Quels en sont les différents niveaux ? En quoi est-il à la fois un désir et un besoin ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Serge Toussaint répond dans cet opuscule.

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Table des matières

Le bien-être matériel – L’argent – La santé – Le travail – Avoir une passion, un idéal – L’amour – La paix – La liberté – Le plaisir – La joie – L’âme humaine – L’optimisme – Le regard sur soi-même – Les relations avec les autres – La nature – Le sens de la vie – Les porte-bonheurs – Bonheur et karma.

Avant-Propos

« Comme vous le savez certainement, le bonheur est l’un des concepts qui ont été les plus commentés par les penseurs et les philosophes, et ce, depuis la plus haute Antiquité. De nombreux livres, traités et essais lui ont été consacrés au cours des siècles, les uns pour dire qu’il est (quasiment) inaccessible, les autres pour nous encourager à le rechercher, et même à le vivre. Quoi qu’il en soit, c’est un sujet, pour ne pas dire une préoccupation, qui interpelle et a toujours interpellé les êtres humains. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que tout individu, à moins de souffrir d’un désordre mental ou d’une déficience psychologique, aspire à être heureux.

Si certains philosophes considèrent que le bonheur est une vue de l’esprit et qu’il est inaccessible, la plupart des politiciens le promettent aux citoyens à travers leurs discours et en font un argument électoral. On ne peut le leur reprocher, car on attend d’eux qu’ils améliorent les conditions de vie de la population et fassent en sorte qu’elle soit aussi heureuse que possible sur les plans économique, social et matériel. C’est là une entreprise d’autant plus difficile qu’ils sont très divisés sur la manière d’y parvenir et qu’il n’y a pas de “solution miracle” en la matière. Et jusqu’à présent, nous constatons malheureusement qu’aucun gouvernement, toutes tendances confondues, n’a réussi à la mener à bien.

Les religions, à leur manière, s’emploient également à rendre leurs fidèles heureux et à les guider sur la voie du bonheur. À cet effet, elles entretiennent leur foi à travers un credo qui repose généralement sur la vie et l’œuvre d’un prophète ou d’un messie, tel que Moïse, Jésus, Bouddha et Mahomet, pour ne citer que les plus connus. Mais là aussi, un constat s’impose : des millions de croyants à travers le monde sont malheureux, pas nécessairement sur le plan matériel, mais sur le plan intérieur. La religiosité n’est donc pas un gage de bonheur, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elle n’a pas son utilité, ne serait-ce que pour ceux qui s’y adonnent.

Dans son aspect le plus humaniste, la science contribue aussi au bien-être de l’humanité. Sans elle, nous en serions encore à un mode de vie relativement primitif. Elle nous a permis également de mieux comprendre l’univers et le milieu dans lequel nous évoluons : la Terre. Mais elle a tendance à être matérialiste et à réduire l’être humain à un corps physique doté d’une conscience purement cérébrale, ce qui limite nécessairement son approche du bonheur. Par extension, elle tend à vouloir rendre les hommes heureux malgré eux et à se substituer à leur libre arbitre, avec tout ce que cela comporte comme dérives.

Comme la plupart des Rose-Croix, je pense que le bonheur est accessible, mais qu’il est avant tout un état de conscience et que c’est d’abord en soi qu’il faut le rechercher. Il s’agit donc d’une quête essentiellement intérieure. Si je précise «essentiellement», c’est parce qu’il est impossible d’être heureux si l’on ne bénéficie pas d’un minimum de confort matériel, tout du moins dans les sociétés modernes. Or, il y a de nos jours des centaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui, à travers le monde, n’ont pas ce minimum, sans parler de ceux qui vivent dans le plus grand dénuement. Nous ne pouvons que compatir à leur situation et souhaiter qu’elle évolue positivement.

Je suis conscient que cet opuscule vient s’ajouter à tout ce qui a déjà été écrit sur le bonheur et ne peut rien apporter de vraiment nouveau, d’autant qu’il est très loin d’être exhaustif. Mais comme c’est le cas de tous ceux qui ont été publiés dans cette collection, il est volontairement concis et dépourvu d’intellectualisme, afin d’aller à ce qui me semble le plus important. Par ailleurs, les idées exprimées reflètent nécessairement la philosophie rosicrucienne, qui est mienne depuis de nombreuses années. Aussi, j’espère que sa lecture suscitera en vous des réflexions qui s’ajouteront à celles que vous avez déjà nourries sur ce sujet.

Avec mes meilleures pensées. »

Serge Toussaint

Grand Maître de l’A.M.O.R.C.

Éditeur : Diffusion Rosicrucienne (janvier 2016)
100 pages
ISBN 9787191-040-9

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