L’indifférence à l’égard des autres
On entend souvent dire que notre époque est marquée par l’indifférence, c’est-à-dire par le fait que de plus en plus de personnes sont indifférentes à la situation de celles et ceux qui vivent dans des conditions difficiles, voire pénibles, ou qui sont touchées par des drames divers : guerres, cataclysmes naturels, catastrophes industrielles, etc. De même, nous avons tous eu l’occasion de marcher dans une grande ville et de voir sur le trottoir des mendiants endormis dans des cartons ou sollicitant une aumône. En ces circonstances, nous avons tous vu également des personnes poursuivre leur chemin, apparemment indifférentes au sort de ces indigents.
L’indifférence à l’égard de la planète
Par ailleurs, nous pouvons avoir le sentiment que la plupart des gens sont indifférents à l’état de la planète, ce qui expliquerait la situation dans laquelle elle se trouve actuellement. Désormais, quasiment tous les habitants du monde savent que si nous ne réagissons pas individuellement et collectivement pour mettre fin aux atteintes que nous lui portons depuis trop longtemps (pollution du sol, de l’eau et de l’air, déforestation excessive, surexploitation de certaines espèces végétales et animales, émission de gaz à effet de serre, etc.), la Terre deviendra invivable pour une grande partie de la population mondiale.
Au-delà des apparences…
Cela étant, au-delà des apparences, je pense que la majorité des gens ne sont pas indifférents à la situation des personnes en difficulté, ni à celle de la planète. C’est ainsi qu’ils sont de plus en plus nombreux sur un plan mondial à faire des dons et à offrir leur aide à celles et ceux qui, pour reprendre les exemples précédents, sont touchés par des drames divers. De même, comme en témoignent des rapports de l’U.N.E.S.C.O., de plus en plus d’individus s’investissent à travers le monde dans des associations qui œuvrent pour le bien-être des animaux et pour la protection de l’environnement.
La « mauvaise conscience »
Si nous avons le sentiment d’une certaine indifférence à l’égard de la détresse humaine ou animale, je pense que c’est parce que nous savons, au plus profond de nous-mêmes, que nous pouvons et devons faire beaucoup plus et beaucoup mieux dans ce domaine, tant sur le plan individuel que collectif. Autrement dit, c’est parce que nous avons « mauvaise conscience » face à nos manquements envers celles et ceux qui souffrent. Nombre de personnes qui envoient des dons aux associations caritatives le font d’ailleurs autant pour se donner « bonne conscience » que par générosité. Cela étant, ce qui importe avant tout, c’est l’aide apportée à celles et ceux qui en ont besoin.
Montrer de l’intérêt pour les autres
Le contraire de « être indifférent aux autres » est « montrer de l’intérêt pour eux ». Ainsi, faire preuve d’empathie, de compassion, de bienveillance, de gentillesse, de générosité, de respect, de tolérance, etc., sont des attitudes qui se situent à l’opposé de l’indifférence, laquelle est empreinte d’égoïsme, de malveillance, de méchanceté, d’irrespect, d’intolérance, etc. Cela veut dire que pour ne pas céder à l’indifférence, le mieux est d’éveiller ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine, en l’occurrence les vertus que notre âme possède à l’état latent. C’est précisément ce à quoi les Rose-Croix se consacrent en application de leur philosophie.