En appeler à un Gouvernement mondial par les temps qui courent peut sembler incongru, et pour certains totalement irrecevable. Alors que les thèses les plus complotistes circulent sur internet, je suis bien conscient qu’un tel appel ne manquera pas d’indigner et même d’insupporter ceux et celles qui sont convaincus qu’un tel Gouvernement existe déjà, et que c’est lui qui est responsable de la situation chaotique du monde actuel. Je prends donc le ris- que de me heurter d’emblée à des préjugés et de recevoir en retour des commentaires, au mieux désobligeants, au pire insultants. Quoi qu’il en soit, mon intention n’est nullement de polémiquer, de choquer ou de provoquer, mais simplement de susciter la réflexion de ceux et celles qui prendront connaissance de cet appel.
« L’Ordre de la Rose-Croix est depuis toujours apolitique »
Avant toute chose, je dois préciser que l’Ordre de la Rose-Croix est depuis toujours apolitique, et ce, dans tous les pays du monde. C’est pourquoi il regroupe des personnes ayant des opinions différentes, voire opposées, dans ce domaine. De même, il compte parmi ses membres des chrétiens, des juifs, des musulmans, des bouddhistes…, mais également des hommes et des femmes qui ne suivent aucune religion ; ce sont d’ailleurs les plus nombreux de nos jours. Reconnu d’utilité publique dans plusieurs pays en raison de sa contribution à la culture, à l’éducation et à la paix, l’A.M.O.R.C. a pour devise : « La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance ». Il n’est donc inféodé à aucun parti politique ni à aucune religion. C’est ainsi que ses membres restent et demeurent, non pas nécessairement des libre-penseurs, mais assurément des penseurs libres.
L’idée de favoriser l’émergence d’un Gouvernement mondial n’est pas récente dans l’Ordre de la Rose-Croix. En effet, Coménius, qui en faisait partie au XVIIe siècle, défendait déjà cette idée dans son livre «La Consultation universelle». Profondément humaniste et universaliste, il est considéré de nos jours comme le père spirituel de l’U.N.E.S.C.O. Voici un bref extrait de cet ouvrage : « Il existera un Gouvernement universel dont le but sera de ramener les peuples de la Terre à la concorde, de faire régner la tranquillité, d’éliminer la guerre et ses causes. Ses fondements seront la lumière de l’esprit et l’expérience humaine passée au crible de la raison… Ce Gouvernement usera de trois moyens : des exemples vivants de bon comportement, renouvelés et inspirants ; des lois absolument claires et concises ; le respect obligatoire de ces lois. Si tous les dirigeants et tous les dirigés veulent bien se former par les bons conseils de ces exemples et obéir aux lois, et s’ils ont la volonté de se corriger et d’observer la discipline, les violences disparaîtront chez les hommes, et la paix et la concorde régneront sur Terre. »
Comme de nombreux membres de l’A.M.O.R.C., je me situe dans la lignée de Coménius. Je pense en effet qu’il est plus que jamais nécessaire d’œuvrer au rapprochement des nations à travers une structure internationale dont l’Organisation des Nations Unies (l’O.N.U.) n’est qu’un embryon qui, en dépit de ses lacunes et de ses faiblesses, a au moins le mérite d’exister. La mondialisation des échanges, des communications, de l’économie et autres domaines de l’activité humaine fait que tous les pays sont devenus interdépendants et liés à travers un destin commun : celui de toute l’humanité. C’est là un fait qui me semble irréversible, ce qui ne veut pas dire qu’il est parfait tel qu’il est ; très loin de là. Toujours est-il que la notion de « citoyen du monde » n’est plus une vue de l’esprit partagée par quelques utopistes ; c’est une réalité, au-delà même de l’idée que l’on se fait de cette notion sur les plans politique, philosophique ou idéologique.
À propos de mondialisation, je souhaiterais vous citer un extrait de ce que j’ai écrit à ce sujet sur le blog Rose-Croix : « Je pense que la mondialisation était une étape “programmée“ dans l’évolution de l’humanité, car il était inévitable que les pays qui la constituent finissent un jour par nouer des relations politiques, économiques, culturelles et autres… Cela dit, il faut faire en sorte qu’elle soit une source de progrès social pour toutes les nations et qu’elle contribue au mieux-être de tous les hommes, sans distinction. À l’heure d’internet et autres réseaux sociaux, la Terre est devenue un seul pays, ce qui est un facteur de rapprochement et de fraternité entre les hommes, et par conséquent de paix. Plus ils échangeront et communiqueront, plus ils se comprendront, se respecteront et s’apprécieront. » Si vous faites abstraction de tout préjugé, et même si vous ne partagez pas mon point de vue, vous conviendrez qu’il n’est pas celui d’un idéologue défendant des intérêts corporatistes ou autres.
Mettre en place un gouvernement mondial
Pour faire en sorte que la mondialisation soit bénéfique à tous les pays, il me semble indispensable et urgent de mettre en place un Gouvernement mondial qui les inclut tous et donne à chacun les mêmes droits et les mêmes prérogatives, aux plus faibles comme aux plus puissants sur les plans politique, économique, technologique, scientifique… Naturellement, ce Gouvernement n’aura aucunement le droit de se substituer à leurs gouvernements respectifs et devra respecter scrupuleusement leur souveraineté et leur spécificité. Son rôle sera plutôt de favoriser la coopération entre les nations, de veiller à ce qu’elles se respectent mutuellement, et de sauvegarder la paix entre toutes, au besoin en usant d’un droit d’ingérence en cas de guerre ou autre péril grave. N’étant pas un “homme de loi”, je me garderai bien de dire comment et par qui seront nommées ou élues les personnes qui représenteront chaque pays, lesquelles seront amenées à échanger et à se rencontrer régulièrement. Mais je ne doute pas qu’il y a en ce monde des individus ayant les compétences voulues pour élaborer telle constitution, charte ou autre document de référence.
A priori, il est utopique d’envisager qu’il puisse y avoir un jour un Gouvernement mondial, au sens que j’ai explicité précédemment. Pourtant, dans un tout autre domaine, un tel Gouvernement existe dans l’Ordre de la Rose-Croix. C’est ainsi qu’il est présent dans le monde entier et fonctionne à travers des juridictions de langue : française, mais également anglaise, espagnole, italienne, portugaise, allemande, japonaise, russe… Or, chaque juridiction est dirigée par un Grand Maître élu dans sa fonction, et l’ensemble des Grands Maîtres forment le Gouvernement mondial de l’Ordre. Ils échangent et se réunissent régulièrement, afin de maintenir le lien entre toutes les juridictions et faire en sorte qu’elles œuvrent en harmonie et dans l’intérêt général. Tous les Grands Maîtres, élus dans leur fonction, disposent des mêmes droits et des mêmes prérogatives, quelle que soit l’importance de la juridiction dont il assume la responsabilité. Les devoirs qui leur incombent au service de l’intérêt général sont également les mêmes.
Pour qu’un Gouvernement mondial puisse voir le jour, il faut que la très grande majorité des êtres humains, tant au niveau des gouvernants que des gouvernés, le désirent ardemment et agissent en conséquence. Cela suppose qu’ils en viennent à transcender définitivement le nationalisme et à opter pour l’universalisme, au sens philosophique du terme. Comme l’histoire l’a prouvé, les idéologies nationalistes, quels qu’en soient les supports politiques, favorisent la division, l’exclusion, la compétition, et souvent la guerre. Certes, il est naturel et légitime d’être attaché à son pays de naissance ou d’adoption et de le soutenir à travers un patriotisme éclairé, mais cet attachement et ce soutien ne doivent pas être fondés sur la défiance à l’égard des autres peuples, et encore moins sur leur rejet. Ils doivent au contraire s’inscrire dans une approche universaliste des relations humaines, ce qui nous ramène à la notion de citoyen du monde évoquée précédemment.
« Les peuples sont beaucoup moins nationalistes que dans le passé »
Peut-être suis-je trop optimiste et idéaliste, mais j’ai le sentiment que les peuples, en ce début de XXIe siècle, sont beaucoup moins nationalistes que dans le passé, y compris récent. Certes, la crise économique et sociale à laquelle de nombreux pays sont confrontés tend à susciter des élans ou des replis nationalistes, mais d’une manière générale, les êtres humains, toute nationalités confondues, sont beaucoup plus universalistes que jadis, notamment les jeunes. Cela s’explique par le fait qu’ils ont désormais accès au monde entier par l’intermédiaire de la télévision, de la téléphonie et d’internet. Par ailleurs, de plus en plus de personnes vivent et travaillent dans un pays “étranger” à celui de leur naissance, de sorte que les nationalités en viennent de plus en plus à se mêler et à s’universaliser. À cela s’ajoute le fait que la loi d’évolution opère nécessairement dans les consciences.
Comme je l’ai expliqué en introduction à cet appel, la notion de Gouvernement mon- dial est souvent mal perçue a priori, car associée le plus souvent à l’approche complotiste qui en est faite sur de nombreux sites internet. Pourtant, les plus humanistes parmi les philosophes du passé et du présent l’ont appelé de leurs vœux et le font encore. Bien qu’utopique en essence, un tel Gouvernement, s’il voit le jour sous l’impulsion des peuples et de leurs dirigeants, marquera pour l’humanité le début d’un nouveau cycle d’évolution, prélude à l’avènement d’une conscience planétaire et d’un universalisme humaniste, et peut-être même spiritualiste. Le rêve de Coménius et le souhait des Rose-Croix actuels seront devenus une réalité, et « la paix et la concorde régneront sur Terre »…
Si cet appel à un Gouvernement mondial fait écho en vous, je vous invite à le partager et à prendre vis-à-vis de vous-même l’engagement suivant : « Convaincu(e) qu’un Gouvernement mondial serait un vecteur de paix, de concorde et de coopération entre les nations, je m’engage, face à ma conscience, à soutenir cette idée et à me comporter comme un(e) véritable citoyen(ne) du monde. »
Avec mes pensées les plus fraternelles.
Cet article a 10 commentaires
Bonjour, tout-à-fait d’accord avec cette vision nécessaire et réaliste de la situation actuelle. La liberté de penser par soi-même est menacée, et serait-elle considérée comme un acte de rebellion ? Il nous a été enseigné que nous restons des vivants points d’interrogation, et non des adhérents à une pensée unique et intransigeante.
Observant le fonctionnement des différents gouvernements à travers le monde tout en constatant l’évolution de la technologie qui est devenu un outil indispensable dans le fonctionnement de l’humanité sont de facteurs importants un jour ou l’autre pour l’établissement d’un gouvernement, ce qui créerait plus de stabilité au sein des nations. Ce qu’on pourrait souhaiter c’est que avec un tel gouvernement la spiritualité pourrait avoir une place importante, car le monde serait habité d’êtres qui contribueraient à l’établissement de La Paix, l’Amour, Humanisme, etc …
Personnellement, je trouve que le moment est approprié pour faire circuler cet appel. Car si l’on en est à vivre la crise planétaire actuelle c’est justement parceque le cloisonnement national a montré ses limites. L’ingérence politique étant impossible autrement, un gouvernement mondial bien structuré pourrait effectivement constituer un rempart et surtout permettre d’éviter de revivre pareilles tragédies.
Au lieu de craindre la mondialisation, il veut mieux l’envisager sous un angle plus optimiste.
Toute personne physique ou morale qui s’intéresse à l’homme et à son humanité réfléchit souvent à l’état idéal qu’il peut projeter sur notre Monde : c’est un point de départ vers la mondialisation. Ce Monde comprend évidemment la Terre et l’Humanité. Parmi les idéaux que les mystiques projettent pour un avenir aussi bon que possible, il y a l’Unité dans la diversité mondiale, la Fraternité mondiale, la spiritualité universelle, l’amour universel, la souveraineté des peuples. Un étudiant des Mystères de la Vie sérieux, confiant et persévérant arrive à finalement à percevoir la pulsation de ses valeurs mondiales et universelles au fonds de lui-même, dans son âme qu’il a éveillé par ses études pratiques, dans la patience, la confiance et la persévérance.
La mondialisation est crainte par les uns et souhaitée par les autres. Malheureusement, de cette mondialisation qui appelle d’elle-même et de tous ses vœux, pour qu’elle se manifeste dans la Nouvelle Humanité, les uns veulent en imposer, au lieu de proposer, les idées et l’adoption au grand monde. La mondialisation est une note qui sonne au tréfonds de l’Homme depuis que l’homme est homme, mais qui traîne à se faire entendre. La précipitation n’y peut rien.
La mondialisation me paraît être un pas vers l’universalisation qui est constituée seulement de valeurs et qui n’accepte pas d’antivaleurs. La mondialisation qui réussit se fait dans le respect des valeurs universelles comme celles citées ci-haut : l’Unité dans la diversité, la Fraternité, la Liberté des individus, la Souveraineté des peuples, la Responsabilité de ses pensées et de ses actes, le Respect de toute vie quel que soit l’enveloppe dans lequel elle se manifeste, etc.
Par exemple, qui, parmi les hommes sains d’esprit, ne se sentirait pas bien de naître, vivre et mourir sur une Terre où tous les hommes s’harmonisent avec la Nature et ses quatre règnes. L’amour, le respect toute vie, ne sont-ils pas un signe d’une mondialisation bien pensée. Si chacun se sent heureux de vivre un jour sur une Terre où l’économie est prospère dans tous les pays, une économie fondée sur une monnaie unique sans frontière, où chacun se procure des biens dont il a besoin sans être limité par l’échange en devise forte, n’est-il pas un pas vers une bonne mondialisation ? Et si le travail est mondialisé, c’est-à-dire, où que l’on est sur la Terre, « à compétence égale et à travail égal, salaire égal », n’est-il pas bon pour l’Humanité qui vient ? Tout le monde rêve d’être éduqué et instruit dans la même école et de la même façon, avec la même chance pour tous, pour avoir une culture générale qui permet d’échanger avec tous et de s’exprimer sur tous les sujets. Ceci ne va-t-il pas dans le sens d’une instruction générale, mondiale, universelle. C’est ce que fait la Rose-Croix. Tout le monde sent au fond de lui le besoin de communiquer avec tous et communier avec Dieu, de se savoir frère, d’être aimé, secouru par tout un chacun. C’est la mondialisation en expression en chacun. C’est une volonté « mondialisatrice » de la parcelle de l’Âme universelle qui est en chacun de nous. La mondialisation est là, dans le cœur même de l’Homme, elle n’a pas besoin d’être forcée, précipitée ou imposée, chacun en a une dose. Ceci dit, il serait intéressant que chacun se fasse ses propres opinions : comme l’économe est différent de l’économiste, le scientifique du scientiste, …, faire une distinction entre la mondialisation et le mondialisme, entre les « mondialisateurs » et les mondialistes est conseillable. Chacun aimerait naître dans un Monde où les religions s’unissent, ou du moins collaborent en esprit et en vérité, pour donner le meilleur de leur foi, de leur espérance et de leur charité à leurs fidèles de la Terre. Le vent céleste souffle vers ce monde universel de la foi: c’est la mondialisation de la Religion. Les mystiques, eux, s’intéressent à l’étude et la connaissance de liens qui les unissent au Créateur, les célèbres Mystères de la Vie enseignés, d’après l’histoire, depuis les antiquités égyptiennes, chaldéennes, persanes, gréco-romaines, jusqu’à ce jour par les Fraternités et Ordres philosophiques, traditionnels et initiatiques comme l’Ordre de la Rose-Croix, AMORC. N’est-ce pas un autre vers la mondialisation?.
Au lieu de craindre la mondialisation, il veut mieux l’envisager sous un angle plus optimiste, plus positif, en se référant aux valeurs humaines qui appartiennent à l’Âme universelle.
D’ores et déjà, les peuples ne font qu’un, c’est le résultat de la mondialisation, qu’on le veuille ou non. À présent, il serait utile et bénéfique, je pense, d’organiser cette mondialisation existante, de la structurer et de la régir par des règles communes, par le bon sens et par l’éthique.
Non, les Rosicruciens ne veulent pas d’un monde où la France achète ses tomates en Espagne alors que la France vend les siennes au Royaume-Uni, là n’est pas le bon sens, mais c’est malheureusement la mondialisation telle qu’elle se présente aujourd’hui, avec ses incohérences, ses aberrations. En cela, je comprends que la plupart des internautes ici décrient l’idée d’un gouvernement mondial (sans même lire l’article), car pour eux, il ne servirait que les intérêts des plus riches et des plus puissants. Un tel gouvernement est possible, semble même se dessiner, mais contrairement à ce que certains pensent, ce n’est pas celui auquel les Rosicruciens aspirent.
Beaucoup de philosophes grecs nous invitent à penser la façon dont une société peut accéder à un ordre qui ne soit pas seulement l’inverse du désordre, mais une organisation juste et bonne, à l’image de « l’ordre cosmique » (la Maât pour les anciens Égyptiens). Ils tentent de trouver des solutions pour établir la meilleure des « cités humaines » : comment faire corps ensemble, instaurer un ‘nous’, une communauté universelle hiérarchisée tout en préservant la différence et la pluralité ? Voilà l’espoir de nombreux Rosicruciens lorsqu’ils évoquent l’idée d’un gouvernement mondial, car ils savent que c’est dans la mixité « harmonieuse » des peuples et des cultures que nous retrouverons une forme d’Unité (Ordo ad Chao) ; c’est d’ailleurs le propre de l’évolution universelle, non ?
Assez d’accord avec l’idée d’un gouvernement universel s’il n’est pas synonyme du Nouvel Ordre Mondial, et si son mode de fonctionnement est dissocié de ce dernier. A mon humble avis, le niveau actuel de la conscience collective de l’humanité ne permet pas l’accession à un tel avènement aujourd’hui. Cependant, un gouvernement universel étant une étape que franchira tôt ou tard toutes les régions du monde, chacun devrait y réfléchir et s’y préparer ne serait ce que pour protéger ses intérêts au milieu de toute cette universalité future à venir. (esther melèdje)
La mondialisation est un nouveau visage de l’aventure humaine. On ne peut prévoir avec certitude ce qu’apporteront les prochaines décennies, mais il est certain qu’il faille faire concorder les nouveaux marchés et les nouveaux gouvernements, car tout changement entraîne des bouleversements et procède à des ajustements. C’est un processus dynamique, progressif et il y a un moment que nous y sommes confrontés. Cordialement.
Je souscris totalement à ce point de vue et je remercie l’Ordre et son Grand Maître pour la défense de ces idéaux de Concorde Universelle. Je pense également qu’un gouvernement mondial va dans le sens de l’histoire. L’ONU fut créée pour tenter d’éviter de reproduire les schémas terribles et destructeurs qui ont entrainé le monde dans les violences des deux Guerres mondiales. De la même manière, c’est à travers les épreuves en cours et à venir que l’Humanité trouvera la force de se transcender et d’aboutir à un système de gouvernance unitaire et universel. D’un point de vue mystique, tout cheminement spirituel n’a t-il pas pour but de revenir à une forme d’Unité ? Et l’Humanité, à travers son expérimentation de la dualité, n’est-elle pas justement en train de vivre un cheminement spirituel ? Espérons et soyons confiants dans l’Unité à venir.
Bonsoir ! Je pense que le jour où l’humanité aura atteint le niveau d’évolution voulu, où nos élites auront acquis la sagesse nécessaire, on pourra envisager un gouvernement mondial ! Dans l’état actuel des choses, je le vois comme une hérésie ! Je doute fort que, de nos jours, les motivations de nos dirigeants soient assez purs pour vouloir améliorer le sort de l’humanité !
La gestation d’un gouvernement mondial universel s’opère même si au premier regard elle semble chaotique. Toutefois, comme mentionné dans cet appel, sur le plan spirituel, elle suit un ordre préétabli. L’Humanité ne peut que s’éveiller progressivement à la conscience de son corps planétaire spirituel. Cette progression semble s’accélérer.
Tout semble aller de travers car les valeurs actuellement transmises vont à l’encontre d’une mondialisation paisible et se basent sur la division, la domination pour la possession de ce que notre Mère La Terre offre généreusement à ses enfants. Tout le contraire de ce qui se déroule dans notre corps physique. Chaque organe, du corps humain, agit de concert pour le bon fonctionnement, le bien-être de l’individu. Aucun organe ne peut fonctionner seul, se substituer à un autre et encore moins accaparer dioxygène, nutriments, cellules immunitaires, et autres à son seul profit. En d’autres termes, le pouce de la main ne peut prétendre à une quelconque supériorité sur les autres doigts. Si tel était le cas, que serait le corps humain ? Serait – il viable ? En apparence, c’est cette sorte de mondialisation qui est proposée. Pas étonnant, qu’elle suscite tant de rejets et de replis nationalistes.
La mondialisation s’accomplira quand les spécificités, les cultures, les traditions de chaque organe – nation seront reconnues, valorisées, respectées, traitées avec justesse, sainement et équitablement. Un corps en bonne santé vit en paix. Quand le corps planétaire humain connaîtra la santé, certainement, la Terre – Mère livrera encore plus de bienfaits encore insoupçonnés. Alors l’Humanité atteindra un plan de conscience spirituel supérieur. Tel est sa voie !