La quête de liberté
La liberté est considérée par la plupart des gens comme la condition la plus essentielle au bonheur, et ce, dans tous les pays du monde. Il est un fait que les hommes ont toujours cherché à la préserver lorsqu’ils l’avaient, et à l’acquérir lorsqu’ils ne l’avaient pas. Pour y parvenir, nombre de personnes ont sacrifié leur vie, et nombre de peuples se sont révoltés au prix du sang. En cela, la liberté est à la fois un archétype, un idéal et un besoin vital pour le genre humain, ce qui explique pourquoi elle a un caractère universel et intemporel.
Les limites de la liberté
Certains considèrent que l’homme est libre par nature. Cette idée est séduisante a priori, mais elle ne correspond pas à la réalité. En effet, de la naissance à l’adolescence, et même au-delà, un enfant dépend de ses parents, subit son milieu socio-culturel, doit aller à l’école, etc., de sorte que sa liberté est nécessairement limitée. Devenu adulte, il ne peut pas vivre correctement sans disposer d’un minimum d’argent et de confort matériel, et doit se soumettre aux lois de la société. Et ne serait-ce que sur un plan physiologique, il doit manger et boire pour survivre. Autant de contraintes et d’exigences qui font qu’aucun être humain n’est entièrement libre.
La liberté : un droit social
Si l’homme n’est pas libre par nature, il a un penchant naturel à l’être autant que possible. Cette aspiration est si forte en lui qu’il ne s’est jamais résigné à être privé de liberté et qu’il en a fait un droit social. Dans les pays démocratiques, ce droit est devenu constitutionnel, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il soit toujours respecté. Par ailleurs, nombre d’individus vivant dans ces pays ont le sentiment de ne pas être libres. Pourquoi ? Parce que la liberté ne saurait se limiter à un droit. C’est aussi et peut-être surtout un état d’esprit, pour ne pas dire un état d’âme.
L’Ordre de la Rose-Croix : une école de liberté
Depuis toujours et dans tous les pays où il est libre d’exercer ses activités, l’Ordre de la Rose-Croix est très respectueux de la liberté de ses membres. Dès le début de leurs études, il leur est d’ailleurs demandé d’être de “vivants points d’interrogation” à l’égard de l’enseignement qui leur est proposé, lequel n’a aucun caractère dogmatique. Naturellement, ils peuvent mettre fin à tout moment à leur affiliation, sans devoir se justifier et sans avoir à craindre la moindre sollicitation ultérieure. Et s’ils le souhaitent, ils ont toujours la possibilité de le réintégrer et de reprendre leurs études rosicruciennes.
Libres-penseurs et penseurs libres
Contrairement à ce que certains pensent, les Rose-Croix ne sont pas des libres-penseurs, terme qui s’applique plutôt à ceux et celles qui se disent agnostiques et laïcs, voire laïcistes. Les membres de l’A.M.O.R.C. sont plutôt des penseurs libres, en ce sens qu’ils sont spiritualistes, respectueux de la laïcité, mais ouverts d’esprit et tolérants. (Ils ont pour devise « La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance. ») Et s’ils accordent une grande importance à la liberté de pensée, de parole et d’action, ils voient en elle l’extension d’une notion plus philosophique que sociétale : le libre arbitre, c’est-à-dire l’aptitude à orienter notre vie en fonction de nos choix personnels.
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Effectivement, difficile de traiter un tel sujet sans analyse juridique. Quand, pourquoi, comment, qui, etc…? La notion de liberté s’accompagne nécessairement de celle de droit parceque nous humains avons tendance à oublier que nous vivons en société… Cette société qui ne se limite pas aux humains mais bien plus avec ses animaux, les végétaux, les minéraux et…la Terre !
Ses enseignements étant proposés et non imposés à quiconque, mettant ceux qui les suivent sur le sentier du mysticisme, la réponse à une telle question est d’entrée de jeu affirmative. Mais, cette liberté ne se limite pas qu’au choix d’être membre de l’A.M.O.R.C. et de l’acceptation ou non de ses enseignements. En tant qu’étudiant sur le chemin de la spiritualité et du mysticisme, l’apprentissage de la connaissance de soi-même permet le dépassement de son être physique vers d’autres ouvertures plus grandes. Le membre « sincère » vit le changement de son champ de conscience en quelque sorte, libéré. En cela, l’Ordre de la Rose-Croix (A.M.O.R.C.) est une école de liberté. esther melèdje
Il y a toujours cette perception de la liberté que nous sommes tous nés libres alors qu’il est beaucoup plus profond que cela; d’ailleurs tout fonctionne selon des lois auxquelles nous sommes soumis que ce soit sur le plan naturel et humain; donc je suis d’avis que l’on jouit plutôt du libre arbitre qui nous donne la possibilité de choisir et d’orienter notre fonctionnement.
Lorsqu’on évoque la liberté, on parle de la situation de quelqu’un qui n’est soumis à aucune influence oppressante. L’individu libre a la capacité de réfléchir et de décider pour lui-même, en son âme et conscience, en respectant le devoir qu’il s’est lui-même fixé. Il n’est soumis à aucun pouvoir ni pression illégitime. On comprend que la connaissance de soi est le chemin de la liberté. Au fond être libre c’est pouvoir suivre son propre chemin de vie. C’est avoir la possibilité d’accomplir son destin, en pleine conscience, C’est pouvoir s’épanouir. C’est avoir du temps pour soi et pour les autres.C’est prendre du recul sur ce que nous sommes et rechercher les causes de ce qui nous entoure. Un état d’âme ou esprit comme suggéré et surtout s’orienter de par nos choix personnels. Bien cordialement.
Si quelqu’un un jour me pose la question sur la liberté.
Je répondrai, je suis née libre comme l’arbre dans la forêt, et pourtant……
Il y a tellement à dire sur le mot liberté