En quoi consiste le clonage reproductif ?
Désormais, le clonage reproductif, qui consiste à créer artificiellement la réplique d’un être vivant à partir de ses propres cellules, est pratiqué couramment sur les animaux, ce que personnellement je réprouve et condamne. Dans certains pays, la chair d’animaux clonés est même vendue, sans que les consommateurs en soient préalablement informés (poules, lapins, moutons, veaux, etc.). Comment ne pas être heurté par de telles pratiques, d’autant qu’elles sont une atteinte aux libertés individuelles et mettent en cause la santé publique ?
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
Comme la plupart des Rose-Croix sinon tous, je pense que le clonage d’animaux, entre autres, est une illustration de l’adage «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme». Cette manipulation génétique est la négation même du respect que l’on devrait avoir à l’égard du monde animal, et elle constitue un substitut indigne aux lois naturelles, notamment à la procréation. Les êtres ainsi créés sont relégués au rang de “choses“ que l’on “fabrique à la chaîne” à des fins purement mercantiles. Ne serait-ce que pour cette raison, cela devrait être interdit dans tous les pays du monde.
Le clonage humain
Si le clonage animal est désormais courant, je suis convaincu que le clonage humain, bien qu’interdit selon les instances officielles, est pratiqué en secret dans certains laboratoires. Dès lors, on peut se demander dans quel but des “apprentis sorciers“ sans scrupule et sans éthique se livrent à une telle expérimentation ? Est-ce pour permettre à certaines personnes de se procurer un “enfant“ cloné à partir d’elles-mêmes ? Pour disposer de “cobayes“ humains destinés à des expériences médicales ? Pour créer des groupes d’individus programmables à des fins militaires ou autres ? Quoi qu’il en soit, je doute beaucoup que ce soit à des fins humanistes.
Les manipulations génétiques
La plupart des scientifiques qui se livrent à ce genre de manipulations génétiques sont matérialistes et pensent que l’être humain se limite à un corps physique doté d’une conscience purement cérébrale. En tant que spiritualiste, il est pour moi évident que chacun de nous possède également une âme, et que c’est elle qui conditionne en grande partie notre personnalité, c’est-à-dire ce que nous sommes en tant qu’individus. Dès lors, je me demande quelle sorte d’âme s’incarne dans les clones humains, comment ils évoluent sur un plan individuel, et de quelle manière ils réagissent lorsqu’ils en viennent à savoir comment (et pourquoi) ils ont été créés. La réponse nous sera donnée le jour où l’un d’eux se fera connaître à l’occasion d’un “scoop” médiatique qui montrera que la réalité peut effectivement dépasser la fiction.
Parallèlement au clonage reproductif, des scientifiques travaillent actuellement sur la régénération des organes à partir de nos cellules souches. Si cette démarche est pratiquée dans un cadre éthique et légal très rigoureux, elle peut constituer un grand progrès médical pour l’humanité. Elle permettrait en effet à des malades de générer, à partir de leurs cellules souches, des tissus sains destinés à remplacer ceux qui sont déficients. Ce procédé pourrait résoudre en partie les problèmes liés au rejet et au manque de donneurs, à condition, répétons-le, qu’il soit contrôlé par des instances officielles et utilisé exclusivement à des fins humanistes. On parle alors de «clonage thérapeutique», auquel l’Ordre de la Rose-Croix n’est pas opposé a priori.