Trois milliards d’êtres humains vivent dans la pauvreté
En 1970, notre planète comptait environ trois milliards de personnes. Aujourd’hui, la population mondiale s’élève à 8 milliards. Elle atteindra environ 9 milliards en 2050. Actuellement, environ 1 milliard d’êtres humains ne mangent pas à leur faim et n’ont pas accès à l’eau potable ; des centaines de millions ne disposent pas de logements décents. En fait, on évalue à environ 3 milliards le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants vivant dans la pauvreté ou la précarité. À l’aube du XXIe siècle, un tel constat est à la fois consternant, attristant et affligeant, d’autant plus que nous vivons une époque où le confort, la richesse et le luxe ont atteint des sommets dans les pays les plus favorisés.
La répartition des ressources et des richesses
Que faire pour remédier à une situation aussi dramatique ? De toute évidence, il faudrait que les ressources naturelles et les richesses produites par les hommes soient mieux réparties. Parallèlement, il faudrait que tous les pays soient gouvernés dans l’intérêt de tous leurs habitants et dans le respect de leurs droits les plus élémentaires. Nous sommes bien loin de cette situation, ce qui explique en grande partie pourquoi les disparités sont aussi grandes d’un pays à l’autre, mais également au sein d’un même pays. Toujours est-il qu’un très grand pourcentage de la population humaine vit dans des conditions difficiles, voire très difficiles.
« Ce que la Terre produit et rend possible a ses limites »
Cela étant, en admettant que tous les pays du monde en viennent un jour à être gouvernés dans l’intérêt de tous les citoyens, et en admettant également qu’il y ait une volonté internationale de répartir équitablement les ressources et les richesses, doit-on penser pour autant que tous les êtres humains pourront manger à leur faim, avoir accès à l’eau potable, bénéficier d’un logement décent, avoir un emploi, etc. ? Personnellement, je ne le pense pas, car ce que la Terre produit et rend possible a nécessairement des limites ; il en est de même de ce que les hommes sont capables de créer et d’entretenir. En outre, le développement de l’humanité ne cesse de se faire au détriment de la nature et du règne animal. Je pense donc qu’il est nécessaire de réguler la population mondiale, notamment dans les pays les plus pauvres et les plus défavorisés, où la surpopulation a les conséquences les plus dramatiques.
Le devenir de l’humanité
Le meilleur moyen de réguler la population mondiale est de faire comprendre que l’on ne doit pas avoir des enfants pour prouver sa virilité, sa fertilité ou sa prospérité. Cela ne doit pas être non plus pour satisfaire un instinct ou une pulsion, pour répondre à un désir égotiste si ce n’est égoïste, ou pour « faire comme tout le monde » ; encore moins pour plaire à Dieu ou participer à l’expansion de telle ou telle religion. « Faire un enfant », comme on le dit couramment, n’a rien de remarquable ni d’admirable en soi ; ce qui l’est, c’est de répondre à ses besoins les plus légitimes et de l’éduquer correctement, afin qu’il devienne un adulte responsable, respectable, et si possible heureux.
« Les enfants sont avant tout des âmes »
Comme l’a dit Khalil Gibran, les enfants sont avant tout des âmes qui sont confiées à leurs parents pour qu’ils les élèvent avec amour et dans le respect des hommes, de la nature et de Dieu, au sens mystique de ce terme. Comme cela est expliqué dans l’Ordre de la Rose-Croix, nous vivons ici-bas pour évoluer spirituellement, c’est-à-dire pour prendre graduellement conscience de notre âme et exprimer la sagesse qui lui est propre à travers notre comportement. C’est donc en qualité plutôt qu’en quantité que l’humanité doit croître. J’ajouterai que pour ceux qui admettent le principe de la Réintégration, comme c’est le cas de certains Rose-Croix et Martinistes, multiplier excessivement le nombre d’âmes incarnées sur Terre ralentit et retarde ce processus métaphysique, lequel est fondé sur l’idée que toutes sont destinées à réintégrer ensemble le monde invisible à l’issue de leur évolution spirituelle.
Cet article a 33 commentaires
J’avoue être assez mitigée sur la question peut-être pas assez informée pour le moment. Mais il me semble que la planète a les moyens de s’auto régénérer aussi au cas où…
Il faut que l’humanité soit conscientisée afin que nous soyons rationnels dans nos actions envers la terre et tous ceux qui en font partie. Il y a aussi nécessité que les instances vouées à la formation orientent leur programme à la population de manière à agir en personne responsable et de créer l’équilibre par rapport aux services à offrir.
Le bilan de la planète terre est catastrophique.
Quel gâchis
Pour qui sonnera le glas ?
Cette question n’est pas de mon ressort.
C’est un constat alarmant à différents égards, qui nécessite une responsabilisation immédiate de chaque individu adulte dans chaque région du monde. Une prise de conscience de la situation par une grande majorité de la population ne pouvant se faire que de façon évolutive et progressive, ce qui permettrait aux esprits de se mouvoir, élevant ainsi les consciences pour une meilleure compréhension, et par là, de probables accès plus faciles à des solutions résolvant parties ou totalité des problèmes posés par cette surpopulation. Ce qui est attendu de l’homme est qu’il profite de telles circonstances pour déployer et se servir du meilleur en lui-même pour s’aider et aider les autres (dans un but constructif), qu’il croit en Dieu ou en une Force Supérieure, il devrait faire confiance à l’Intelligence divine qui, si Elle estime que le moment est venu de réguler, le fera à sa manière. Une petite poignée de personnes ayant à charge de procéder à la régulation de 8 milliards d’êtres humains manquerait d’objectivité, ce qui viendrait ajouter d’autres genres de « problèmes » aux problèmes déjà existant. Vidéo proposée en lecture : « Pour un autre monde » (A.M.O.R.C). (esther melèdje)
Et bien ça y est ! L’humanité a franchi le cap des 8 milliards de terriens depuis peu, débat d’emblée passionnant comme toujours quand on aborde les problématiques de population parce qu’elles relèvent des questions relatives à l’intime : la liberté de procréer et d’élever une famille. Il est annoncé 9 milliards en 2037 et 10,4 milliards en 2100. Après tout si la population augmente c’est aussi l’effet d’une baisse de la mortalité infantile et d’une augmentation de l’espérance de vie à travers toute la planète ; mais aussi à une responsabilité commune pour chaque habitant que la planète puisse trouver des conditions de vie décente et à condition d’oeuvrer à un meilleur partage des ressources, ce qui signifie que les pays les plus riches devront accepter de changer de style de vie. Les conflits mondiaux actuels nous obligent à une forme de sobriété énergétique et nous préparent à accepter une sobriété plus radicale et durable pour que demain chaque terrien puisse non seulement manger à sa faim et vivre des conditions dignes, mais aussi envisager de mettre des enfants au monde et pas que… de se dire comme énoncé dans les paroles de Khalil Gibran pour ainsi réapprendre à vivre spirituellement et de part d’autres réintégrer le message de Dieu pour peut-être enfin rétablir cette vérité, l’espace disponible sur terre ne manque pas, le problème se situe plutôt dans notre système social économique global (dont l’air et l’eau sont au centre des débats. Un combat avéré inutile entre population et climat). Cordialement.😇
Peut-être que si les richesses étaient réparties équitablement et que les gens des pays défavorisés bénéficiaient d’une bonne éducation, d’un système d’aide à la santé, d’une retraite convenable, la population se régulerait automatiquement…
Les pandémies ne sont rien du tout comparés aux effets néfastes de la surpopulation qui sera la prochaine catastrophe sur une échelle que nous ne pouvons encore imaginer. Car plus de population augmente la demande en nourritures (donc plus d’animaux ou de poissons, céréales ) et certaines conditions climatiques généreront des famines. Ces populations demanderont du travail et donc et plus l’entreprise et lot de pollutions associées etc. Donc mettons immédiatement un frein à cette augmentation incontrôlée, il en va de la survie de tous.
Ce que notre mère, la Terre nous offre a ses limites. Elle ne peut donner plus qu’elle n’en produit. Un meilleur partage est une évidence Néanmoins, aujourd’hui l’accroissement démographique est telle, que nous devons faire nôtre la régulation de l’Egypte antique. Au cas contraire notre disparition apparaît inévitable. Étant de nature assez positive je suis persuadé que nous nous appliquerons la bonne méthode.
Comme à l’accoutumée, un texte empli de sagesse (ancestrale, est-il nécessaire de le rappeler ?). Gageons que les esprits éclairés de ce monde parviennent à nourrir les égrégores auxquels ils appartiennent de valeurs et de vertus qui feront de notre monde l’Utopie chère à nos cœurs, et que chacun d’entre nous œuvre consciemment en ce sens. Le qualitatif doit nécessairement reprendre ses droits sur le quantitatif.
Il est pourtant si simple de faire valoir des permis de naissance partout dans le monde, et réduire ainsi la surpopulation.
La surpopulation est sans aucun doute un phénomène généralisé qui affecte donc tous les pays d’une façon ou d’une autre. Elle est constatée tant dans les pays dits riches (à voir notre situation financière actuelle, sommes-nous encore réellement riches?) que dans les pays pauvres ou émergents qui ont plus de difficultés à nourrir leurs populations et à subvenir à leurs besoins primaires. Si on parle de l’Afrique, nous parlons aussi de l’Amérique latine, mais surtout de la Chine, de l’Inde, du Sud-Est asiatique, que je visite actuellement et où on peut constater une surpopulation préoccupante, avec toutes ses conséquences.
La consommation est un phénomène naturel, car se nourrir c’est consommer de la nourriture, des boissons, chaque jour … Nous connaissons tous la chaîne de production qu’elle parcoure jusqu’au produit fini et cela concerne tous les besoins primaires y compris l’énergie, le domaine social, médical, l’infrastructure etc. Même en supprimant toute exagération, la consommation globale serait encore trop haute vu notre nombre croissant. La croissance mondiale est telle que les experts attendent, pour 2020 dépasser les 9 milliards … et ensuite? Ceci concerne chacun(e) d’entre nous, chaque communauté, chaque pays, chaque continent, nous tous ensemble.
Vivant dans différents pays européens, j’ai pu constater qu’il y a effectivement une certaine corrélation entre l’immigration et le taux de surpopulation processuelle, en ce sens que les immigres se sentent encourages à procréer plus que la population autochtone ou locale, d’une part à cause des conditions de vie plus faciles pour eux et d’autre part pour se sentir moins en minorité au niveau social et religieux ou plus en famille vis a vis du pays accueillant. Peut-Etre était-ce aussi la pensée du Tigre.
Y remédier dépend en premier lieu de la conscience individuelle et de la politique qui encourage la procréation (voteurs futurs) et qui pénalise ceux qui n’ont pas d’enfants (en Allemagne avec une taxe supplémentaire). Beaucoup ne sont pas encore prêts à accepter cette évidence, à cause de leur éducation, des religions, de leurs sentiments personnels ou égoïstes etc..
Cordialement.
Le «tabou» de la surpopulation est en passe d’être mis en pièces et c’est un immense progrès. Mais il censure et pollue encore et toujours les débats sur une catastrophe annoncée: chez les scientifiques, chez les laïcs bien pensants et chez les tenants de toutes les religions.
L’ennui, c’est que les mots ne suffisent plus. Nous pouvons déplorer, discourir, nous indigner, etc., toutes gesticulations qui n’empêcheront pas la bombe démographique d’exposer. L’homme est capable de réguler toutes les populations animales (et surtout de les éradiquer), mais il ne sait pas contrôler la prolifération anarchique de sa propre espèce. De ce point de vue, il faut bien reconnaître que son intelligence l’a rendu stupide.
La surpopulation n’est pas le seul fléau de l’humanité mais elle est la mère de nombre de nos misères -climatiques, économiques, sociales, etc.- sans même parler de la détérioration de l’environnement spirituel qu’une démographie débridée continuera d’accentuer. Oui, notre stupidité pourrait bien causer notre anéantissement.
Une prise de conscience au plan mondial est avant tout nécessaire pour avancer vers une solution car aucune frontière, nous le savons, ne mettra quiconque à l’abri. Les digues finissent toujours par se rompre.
S’il se confirme que notre entêtement à ignorer ce problème cardinal fait place au simple bon sens, alors une action concertée et déterminée au niveau des instances internationales, dotées de très puissants moyens s’imposera et devra impérativement porter ses fruits au cours de ce siècle.
@ Le Tigre : je ne vois pas très bien en quoi le sujet de l’immigration entre dans la réflexion proposée sur la surpopulation. Telle qu’elle nous a été présentée dans ce texte, il s’agit d’une réflexion sur la surpopulation mondiale, qui fait donc fi de toutes notions de frontières ou de quotas migratoires. Que l’on empêche ou pas les populations de se déplacer vers d’autres contrées ne règlera en rien la problématique de la surpopulation (on ne ferait que déplacer le problème) ; je dirai même que ce serait le contraire qui se produirait, puisqu’au contact des autres (de cultures différentes), notre propre comportement, nos opinions, notre vision des choses peuvent évoluer vers plus de conscience.
Précisions : les 80% des richesses de la Suisse viennent directement de son immigration…en décidant de limiter (ils disent « réguler ») l’entrée des immigrés sur leur sol, la Suisse vient de se tirer une balle dans le pied…mais que ne ferait-on pour un peu de stigmatisation et de peur de l’autre à des fins électorales?
C’est par l’accès à l’éducation (et à la fin des croyances/superstitions) sur l’ensemble de la surface du globe que la surpopulation mondiale pourra s’auto-réguler, avec notamment un contrôle sur les naissances. Une femme instruite enfante moins que les autres, car consciente de la possibilité/nécessité de disposer de son corps, elle pourra avoir un accès moins difficile à une contraception que d’autres.
Il en va de la survie de notre planète, et cela passera par une prise de conscience collective, une écologie spirituelle et humaniste.
Points à étudier pour solutionner ce problème : limitation des naissances, maîtrise de l’immigration et réflexions sur un quota en fonction des besoins(instar le la Suisse), plus d’intérêt pour l’écologie et la protection de notre planète Terre, inventions des énergies nouvelles , des moyens de productions agricoles et industrielles, développement d’un humanisme spirituel mondial, etc.
Le grand problème concernant ce phénomène que connait notre planète est dû aussi au fait que la grande partie de la population humaine s’est forcément tournée vers la croyance en des multiples dogmes propagés par certaines religions. Alors, par le fait que les religions doivent leur existence au nombre des fidèles, il est difficile que ces derniers soient confortablement et véritablement enseignés sur la problématique spirituelle de la surpopulation. Nous pensons à notre humble avis qu’au lieu de chercher à croitre de plus en plus le nombre d’âmes sur terre, il est plutôt important qu’on s’occupe de celles qui y vivent déjà… Il suffit de regarder le nombre d’enfants qui croupissent çà et là dans la misère et la désolation pour ne pas penser en avoir deux…
Comme il fallait s’y attendre, l’heureux événement des sept milliards d’habitants sur terre a été diffusé en boucle par les médias durant plusieurs jours et célébré avec exaltation, comme si ce nouveau score scellait la suprématie du règne humain sur terre et couronnait sa plénitude. Pourtant, comme tout le monde le sait, cet accroissement se poursuit dans un contexte où près de la moitié de l’humanité ploie sous le joug de l’incertitude et de l’indigence, et bataille au quotidien pour quelquefois tout juste assurer sa survie de l’instant.
Quel que soit le taux de natalité entre pays dits pauvres ou riches, ce paradoxe entre euphorie et lucidité témoigne d’une difficulté collective à regarder la réalité en face et à aborder la vie dans un esprit plus qualitatif que quantitatif, autrement dit à la considérer d’un point de vue plus universel que grégaire, plus spirituel qu’individuel.
D’emblée, cette constatation nous confronte à une réalité supérieure d’où la vie procède d’un phénomène d’origine divine et non terrestre, ce qui induit que la procréation à elle seule ne crée pas la vie, mais y participe en offrant un corps physique à une entité spirituelle appelée âme. Cette vision métaphysique confère à l’homme une nature divine et des facultés mentales très élevées qui le distinguent des autres règnes plus instinctifs de la création, et l’autorisent à s’en déclarer supérieur. Or, pour qu’il en soit vraiment ainsi, sa capacité à penser et son niveau de conscience doivent l’inciter à édifier une société idéale basée, entre autres, sur un taux de natalité proportionnel au potentiel de régénération des ressources planétaires, et sur une qualité de vie propice à l’incarnation et à l’expression de son être animique.
C’est dans ces conditions que la régulation des naissances tendra vers un accroissement de la dignité humaine, dignité qui consiste à réunir toutes les conditions matérielles, environnementales et spirituelles pour faire de l’homme en devenir une âme vivante et consciente plutôt qu’un être vivant incomplet et vulnérable à tous points de vue. La reproduction humaine s’affranchira alors de ses dérives et de ses ascendants dogmatiques, arbitraires, instinctifs, mimétiques, égoïstes, voire même fatalistes, pour considérer la naissance comme une bénédiction, c’est-à-dire comme l’éclosion d’un être intérieur dont l’incarnation sera bénéfique à l’évolution de toute l’humanité.
Dans cet ordre d’esprit, tout être humain peut à tout moment naître ou renaître de lui-même, car avant même d’exercer son droit à l’enfantement dans le sens « d’avoir un enfant » ou de « faire un enfant », son premier devoir est de jardiner la semence divine que le Créateur a pris soin, sans distinction de sexe, de déposer en son sein. Lorsque par notre impulsion et notre sollicitude, cette nativité-là prend corps, le maître intérieur apparaît pour faire de nous un nouvel homme, une nouvelle femme guidés par le bon sens et la vertu, et enclins à ne se reproduire que pour mieux contribuer à l’élaboration d’un monde meilleur.
La surpopulation est une réalité inquiétante. Le phénomène ne peut pas laisser indifférent, lorsque on réfléchit aux innombrables problèmes qui assaillent l’humanité, dont certains peuvent être considérés comme les conséquences de la population galopante du monde: la pauvreté, le chômage, les mauvaises gouvernances, la corruption, les insurrections, etc.
Dans ma province natale, 95% de la population, vivant de l’agriculture traditionnelle, se partage une superficie de 150 ares, en moyenne, par famille de 5 personnes. Une simple analyse montre que la vie y est très précaire, voire impossible.
Il est, par conséquent, grand temps pour chaque homme de prendre conscience du problème grave de la surpopulation et qu’il agisse au mieux qu’il peut pour éveiller le monde sur le danger qui le guette, s’il poursuit sa course effrénée de faire appel à la vie des « anges de Dieu », comme on les appelle chez nous, qui viennent souffrir sur une terre au « lit de mort ».
La sagesse burundaise dit: « Ukuvyara ntikugoye nko kurera » (procréer n’est pas aussi difficile qu’éduquer). Ceci peut nous rappeler que le plaisir sexuel momentané ne devrait pas expliquer la précipitation précoce de notre humanité vers une fin « apocalyptique ».
Le commentaire de Linter apporte une opinion très nouvelle parmi les présentations qui sont réalisées habituellement.
J’ai regardé un site sur la densité de la population Pays par Pays et effectivement la population humaine peut croître.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_…
Quel étonnement !
Texte mitigé a mon sens.
La surpopulation, dont on parle tant, est du fait des pays dits civilisés. Je suis africain-ivoirien pour être plus précis.On donne l’impression que la surpopulation et ses problèmes afférents (famine,absence d’eau potable…) sont dus aux pays pauvres, en sourdine, à l’Afrique. L’Afrique ou du moins les pays africains ne sont pas plus peuplés que les pays des autres continents.A titre illustratif,je voudrais que vous voyez le cas du Japon qui a sensiblement la même superficie que la Cote d’Ivoire : le Japon:377 835 km2 avec une population 127 078 679[2] hab,et la Cote d’Ivoire,mon pays,a une superficie de 322 462 km2 et une population évaluée a 22 000 015 hab.Vous pouvez poursuivre les comparaisons à souhait.
Si surpopulation il y a, voyez que ce n’est pas en Afrique. Notre système économique étant essentiellement basée sur la consommation, la population représente la pierre angulaire de tout développement.Ce qui veut dire que plus vous êtes nombreux,plus vous consommez…
Alors ou bien on change de systeme éconmique,ou bien on périt. Je postule pour un Nouveau Système Économique.
Nous ne pouvons que souscrire aux constatations et remèdes d’Anne-Marie K. Pour y arriver, il faudrait beaucoup plus de gens qui prennent conscience de la gravité de la situation , de l’urgence d’y apporter des solutions adéquates en laissant de côté nos intérêts personnels égoistes, mesquins, non-fraternels.
Effectivement, les statistiques officielles indiquent que nous avons déjà dépassé le cap des 7 milliards d’hommes et de femmes. Nous voyons chaque jour les conséquences de la surpopulation à l’échelle planétaire. Notre planète en est la première et principale victime avec des répercussions de plus en plus désastreuses pour nous. N’oublions jamais que nous dépendons d’elle, donc cela nous concerne dans l’immédiat directement. Pensons également à l’effet « boule de neige ». L’harmonie de l’écosystème terrestre, que l’on peut traduire par sa santé, est fragile en ce sens que tout excès aura des conséquences néfastes comme nous pouvons déjà le constater. Et comme dans le cas de chaque maladie, il faut d’abord étudier les vraies causes afin de pouvoir y remédier et assurer ainsi notre existence et notre survie. Une planète malade rend obligatoirement tous ses habitants malades. La pollution, la déforestation, la surexploitation des ressources naturelles, l’élevage en masse, les déchets etc. sont uniquement des conséquences de la surpopulation humaine. Tenant compte qu’actuellement nos besoins ne sont pas couverts et référant à l’accroissement rapide de la population, imaginons ce qui se passera en augmentant obligatoirement la productivité terrestre. Tant que nous n’avons pas découvert des exo-planètes accessibles et disponibles (ce qui est peu probable dans un avenir proche) pour soulager la Terre, sans bien sûr y commettre les mêmes erreurs, nous devons donc agir en conséquence.
Il est légitime que les besoins de chaque être humain soient couverts, il est légitime que chaque être humain ait droit à une vie équitable, mais il est également légitime que chaque être humain soit responsable envers lui-même, ses congénères, son environnement et sa planète. De ce fait il doit agir en conséquence. Ainsi il est donc nécessaire pour le bien de chacun et de tous de réguler la population mondiale, à commencer en premier lieu dans les pays surpeuplés et défavorisés, mais aussi dans chaque autre pays. Cela est uniquement possible par une prise de conscience individuelle, communautaire et globale avec raison, cœur et sagesse. Il est temps que l’humanité accroisse en qualité plutôt qu’en quantité afin de pouvoir assumer la gestion du système terrestre et son évolution spirituelle. Beaucoup d’entre nous se sentent dans l’obligation d’avoir des enfants pour des raisons bien multiples. Dorénavant je crois que faire un enfant ou non devrait être plus que jamais un acte d’amour en toute sagesse, en toute conscience des responsabilités et des conséquences au sens le plus large.
Cordialement
Tout à fait d’accord avec ce qui est dit dans cet article. J’ajouterai que le meilleur moyen de faire baisser la natalité excessive dans un pays est d’envoyer les petites filles à l’école…
C’est la question de l’action personnelle, en tant qu’individu incarné, que pose aussi votre réflexion. Car s’il est difficile de ne pas être d’accord avec votre constat, agir de manière efficace sur la qualité des gouvernements et la prise de conscience des populations quant aux risques liés à la surnatalité, ne me semble pas chose évidente. D’autant que le temps semble compté pour résoudre ou au moins contenir ces problèmes. Des actions sont possibles, tant sur le plan matériel que spirituel : ces démarches sont plus efficaces lorsque nous agissons en groupe. Plus nous serons nombreux à agir dans ce domaine, plus efficace sera l’action.
Quelques mesures à appliquer :
– utilisation intelligente des ressources naturelles, pas de gâchis, bonne répartition entre les peuples..
– limitation des naissances
Pour être incarné dans l’un des pays dits en voie de développement et avec l’expérience personnelle, je mesure les propos de M. Toussaint. Les dirigeants de tout pays en voie de développement ou sous développé devraient avoir le courage d’annoncer une politique de limitation des naissances des couples, soit 1 ou 2 enfants au plus par couple.
En effet, cela est plus qu’un problème, il en va de la vie tout court !
Je contribue hélas, à cette surpopulation mondiale, en ayant à ce jour quatre enfants et sept petits enfants, qui eux-mêmes, dans un proche avenir auront une descendance… Mais j’assume ce fait quant à ma propre famille et nous avons éduqué nos enfants avec mon épouse dans le sens qu’il faut un travail stable avant de procréer.
Il me semble qu’il faille regarder la cause de ce fait au sein des communautés et des pays, en fonction des religions développées ici et là. La foi est telle que malgré les maladies, les famines, la pauvreté, l’homme est seul responsable de familles dites nombreuses, et ce, malgré la mise en danger de créer une descendance où, il faut bien l’admettre, le fait que plus il y a d’enfants et plus de rentrée d’argent il y a ! Cela n’est pas tout à fait exact, car un facteur échappe à l’homme : Le besoin inné de procréer est dans nos gènes, et l’homme et la femme sont destinés à cela très tôt, puisque la jeunesse est le principal facteur de rencontres amoureuses…
Ceci pour l’humain en général. Maintenant, politiquement parlant, le budget familial est à mon avis bien trop restreint. La vie est de plus en plus chère et les fins de mois se situent comme le disait un grand humoriste le quinze de chaque mois !
Économiquement parlant, nombre de famille s’unissent et, dans certains pays, mettent en commun leur revenus pour élever leur famille. C’est le revers de la médaille, l’enfant est si vite conçu ! Mais l’élever dignement et qu’il soit capable d’être indépendant à court terme font partie des devoirs incompressibles des parents. Je conçois le bonheur d’avoir un enfant, et il est multiplié par cent lorsque celui-ci vit de ces ‘’propres ailes’’.
Philosophiquement parlant, il me paraît vraisemblable que la surpopulation est un choix sinon aléatoire, du moins partiellement irresponsable, car, comme je le proclamais plus haut, la jeunesse est faite pour faire des enfants, elle a les attributs pour. Et qui plus est, tout à fait insouciant de l’avenir ; ceci explique peut-être cela !
La planète peut accueillir plusieurs milliards d’individus. A l’homme d’avoir la sagesse de gérer ces êtres qui ne demandent qu’à vivre, tout simplement.
La surpopulation doit sont origine – en partie – aux religions du Livre qui invitent leurs fidèles à accroître la communauté religieuse par les naissances, mais également à la misère sociale qui contraint, dans certains pays, les familles a avoir des enfants qui seront un jour les bras nourriciers de leur foyer (comme un retour sur investissement). Une civilisation phare avait compris le danger de la surpopulation : l’Egypte, qui pratiquait le contrôle des naissances grâce à la contraception… déjà !
Ce texte est excellent, mais toutefois la fin me suggère ces précisions ou élargissements. L’humanité croissant en qualité ne me semble absolument pas être contradictoire d’une humanité croissant en quantité et réciproquement.
Les âmes sont en nombre infini. Elles sont émanées de l’Infinité divine, l’Intelligence divine, à loisir de la Volonté divine. L’humanité accueille les âmes lors de leur incarnation selon le plan divin et selon le niveau d’évolution d’elle-même. Sa progression attire des âmes de plus en plus évoluées puisque son évolution l’éloigne de son animalité, non-violence, respect de la vie, spiritualité, vertus … L’infini n’est pas dilué par le nombre.
L’humanité mérite ses âmes qui s’incarnent en elle. Si l’on croit à la réincarnation, les âmes se réincarnent sur Terre et partout dans l’univers, et l’aspect personnel et individuel de chaque âme prédomine.
La surpopulation est un problème de bien-être de chaque individu. Les sociétés, civilisations et cultures qui se succèdent, en se coordonnant, peuvent arriver à ce que cet aspect de bien-être soit prédominant et que les parents limitent le nombre de leurs enfants pour être à même de leur apporter à tous filles et garçons éducation et ouvertures qui les propulsent vers leur avenir.
Ce problème de la surpopulation est très important. Il y a un élément au-delà des ressources qu’il faut prendre en compte, c’est que la surpopulation conduit concrètement à éliminer toutes les autres espèces que l’homme de la planète.
Voir ce qu’en dit l’association Démographie Responsable.
Oui, la Terre a une limite à ce qu’elle peut produire et entretenir. Cette limite est connue et reconnue. Comme pour tous les problèmes reliés aux ressources de la planète, celui de la surpopulation est également pris dans la mode de la gestion à court terme. Financiers, industriels, gouvernements sont tous atteints de ce virus qui les poussent à se goinfrer avant qu’il ne reste plus rien. Pour l’humain pauvre et moyen, les enfants sont souvent sa seule richesse et sa seule fierté. Il ne souhaite pas s’en priver. Peut-être qu’un rééquilibre dans le partage des ressources et de la qualité de vie ferait s’estomper le problème de la surpopulation de lui-même. Est-il un effet ou une cause ? Quand un gouvernement encourage les grandes familles dans le but d’avoir plus de payeurs de taxes dans quelques années… nous pouvons nous questionner.
Je devrai réfléchir à nouveau au sujet de la réintégration, car je n’ai jamais cru qu’elle pouvait être limité dans son accomplissement par quelques âmes encore incarnées puisqu’elle ne le sera pas par la matière, les minéraux, les végétaux et animaux qui sont dotés d’une conscience encore plus primitive que l’humain le moins éveillé. Je voyais la réintégration appliquée à toute la Création simultanément dès qu’une première âme aura atteint la perfection voulue.
Pour le moment, je pense que la surpopulation est l’effet d’une carence en bien-être, en qualité de vie et en éducation. Si la gestion des ressources et des sociétés en vient à suivre le courant humaniste, l’humanité aura des conditions de vie lui permettant un certain confort si utile à l’intériorisation et à l’éveil de la conscience. De là, elle prendra conscience de la nécessité de croître en qualité plutôt qu’en quantité.
Quel étonnement positif fut le mien de voir enfin un humaniste oser prendre la parole sur ce sujet, et d’argumenter en ce sens !
Je suis intimement convaincu que la surpopulation est aussi l’aboutissement d’un individualisme forcené, qui laisse apparaitre en filigranne un monde des plus obscures.
Il est légitime que l’homme se reproduise, et que dans des conditions favorables, son espèce puisse se développer. A ce sujet j’aimerais, si vous le voulez bien, rappeler ce que disait Charles DARWIN. Ce que disait l’homme, pas la caricature que l’ on en a fait.
DARWIN avait bien du mal à comprendre le ‘ paradoxe évolutif de l’homme ‘. En effet, si selon sa compréhension de l’époque, la vie n’était que le résultat d’une lutte implacable, comment pouvait-on assister à la naissance des êtres sociaux, puisque par essence, cela était contraire à cette loi ?
Cette question a taraudé bien des éthologues et des philosophes, et DARWIN lui même note que ce qui fait la force et l’avantage d’une espèce, ce n’est pas de laisser mourir les plus faibles pour prendre leur place, mais bel et bien d’en prendre soin et de les aider à vivre. Ainsi on passe d’une conscience primaire à une conscience de groupe, avec toutes les interactions cognitives que cela entraîne. Conséquence : un élargissement de la conscience.
Aujourd’hui, c’est plutôt un sentiment de regression qui se manifeste, au moins en apparence. En effet, l’une des constantes de la Nature, c’est l’ajustement et, hélas, on ne ne peut pas dire qu’aujourd’hui cela soit une valeur essentielle de l’humanité, une valeur pourtant tellement importante.
la population humaine ne peut cohabiter sainement et paisiblement qu’à partir du moment où chaque individu sait s’ajuster à l’ensemble, et qu’il se fait un devoir de respecter les droits fondamentaux de chacun, garantissant ainsi et sans pression extérieure, un espace de vie et de mouvement pour tous.
Aujourd’hui, cette démographie galopante a de plus en plus de mal à trouver de l’espace. Aussi est-ce les plus faibles qui en paient le prix. Car cet ajustement, qui devient très rare de par l’individualisme défendu par les systèmes économiques mondiaux, rogne sans vergogne tout espace exploitable, au nom du progrès ou de l’économie.
Et c’est ainsi que naissent les tensions qui dégénèrent en guerre, car le dieu de la consommation souhaite qu’il y ait toujours plus d’hommes qui consommeront pour ne pas infléchir la courbe d’un système qui est déjà à l’agonie.
Les pays les plus désœuvrés ont des populations explosives, mais la cause en est si simple qu’il est inconvenant de leurs jeter la pierre. Car la mortalité infantile est importante et il faut assurer la descendance de la famille, parce qu’il faudra des petites mains pour aller travailler et gagner de quoi nourrir , parce qu’il faudra encore des jeunes pour accompagner les anciens qui ne pourront plus travailler et donc se nourrir.
Ce qu’il manque, c’est l’élan que veut la vie, celui qui nous obligera à manifester la même forme de conscience qui donnait naissance aux familles, aux clans, aux tribus et aux plus grandes civilisations. Mais il est temps que cette conscience embrasse toute l’humanité dans son ensemble et que chacun se sente fraternellement responsable de l’autre.
Une fois ce stade acquis, je crois que la folle fuite en avant que nous sommes en train de vivre cessera et qu’un vent de sagesse soufflera. Alors, de nous mêmes, dans une sorte d’éthique à la fois biologique, philosophique et spirituelle, nous nous ajusterons. A notre voisin, à notre peuple, à l’humanité, à notre planète, et enfin peut-être à nous mêmes. N’est ce pas finalement par là que nous devrions commencer ?
Les arguments que vous énoncez sont réalistes et se vérifient sur l’étendue de la terre. Réguler la surpopulation nécessite bien avant tout une réelle prise de conscience par des voies et moyens qui je pense, font déjà l’objet de pratique en ce moment. Mon attention se porte plus sur la population existante, celle d’aujourd’hui qui ne cesse de croitre. Je pense sincèrement que s’il y avait plus d’amour dans ce monde, il y aurait à manger pour tous et, une éducation fiable, afin d’ assurer une parfaite évolution pour l’âme de chacun.
Alors en proposition, je dirai ceci: créons et matérialisons un monde d’amour et la surpopulation, je pense bien, ne sera plus un problème en tant que telle.
Cela nécessitera bien entendu une très forte compréhension de chacun afin que les êtres humains comprennent qu’ils doivent peupler pour élever une âme faisant son expérience de vie, en lui faisant bénéficier de tous les atouts nécessaires à son évolution.
Voilà (encore) un message plein de sagesse ! Oui, mettons l’accent sur la qualité d’éducation des enfants et non sur le nombre de ceux-ci.
Car, en citant à nouveau K. Jibran, « on ne peut donner à ses enfants que son amour, pas ses pensées ».