La signification du mot « occulte »
Dans certains ouvrages, l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix est qualifié d’« occulte », terme qui signifie « qui est caché et inconnu par nature », voire « qui est secret ». Or, l’A.M.O.R.C. est un mouvement, certes ésotérique, mais qui ne cache nullement son existence. Par ailleurs, il est inconnu uniquement de ceux et de celles qui ne cherchent pas à le connaître ou ne souhaitent pas vraiment savoir ce qu’il est vraiment. En effet, quiconque veut s’informer à son sujet peut consulter son site internet ou entrer en contact avec son siège, par courrier ou par courriel. En cela, il ne s’agit nullement d’une Société secrète, comme certains pourraient le penser.
L’occultisme
Si l’A.M.O.R.C. n’est pas un mouvement occulte, il n’est pas davantage occultiste. Autrement dit, son enseignement ne porte pas sur les sciences dites occultes, lesquelles reposent sur des principes spéculatifs et aléatoires. Certaines d’entre elles présentent même un danger, dans la mesure où elles nécessitent d’entrer en contact avec le monde invisible au moyen d’évocations, d’incantations ou autres procédés “magico-théurgiques”. Or, nul ne peut contrôler ni maîtriser les forces ou les entités ainsi contactées. Tous les Maîtres spirituels authentiques ont d’ailleurs toujours déconseillé de s’adonner à des pratiques occultes. En termes mystiques, elles se situent au niveau du bas-astral, lequel correspond aux plans les moins élevés de la Conscience universelle.
Ne pas confondre « occultisme » et « mysticisme »
D’une manière générale, ceux qui s’adonnent à l’occultisme sont en quête de pouvoirs dits occultes, souvent dans le but de dominer ou de contrôler les autres. Un tel objectif est à l’opposé de la philosophie rosicrucienne, laquelle a pour but fondamental d’instaurer une authentique fraternité entre les êtres humains et de promouvoir une spiritualité non religieuse accessible à ceux et à celles qui aspirent à la Connaissance. Pour atteindre cet objectif, il n’est pas nécessaire de faire appel à des pratiques occultes, mais de travailler sur soi-même dans le but de se parfaire. En fait, c’est dans cette alchimie intérieure que résident les fondements de la quête humaine, et non dans des contacts supposés avec les esprits et autres entités peuplant le monde invisible. En cela, il ne faut pas confondre « occultisme » et « mysticisme ».
L’enseignement des Rose-Croix
L’enseignement de l’A.M.O.R.C. ne se limite pas à des explications théoriques sur tel ou tel sujet ; il intègre également des pratiques permettant de nous éveiller sur le plan intérieur. Mais ces pratiques sont mystiques et non occultes. Autrement dit, elles sont fondées sur des lois et des principes connus des Initiés depuis des siècles. Plus important encore, elles sont à la fois contrôlables et maîtrisables. Tel est le cas, par exemple, de la méditation, de la visualisation, de la création mentale, de l’éveil psychique, de l’harmonisation astrale ou de la communion cosmique. De telles pratiques ont pour but, non pas d’acquérir des pouvoirs, mais de mieux comprendre le sens profond de l’existence, de mieux nous connaître nous-mêmes, et de mieux maîtriser notre vie.
La Rose-Croix : une quête de connaissance et de sagesse
Tout comme le mot « occultisme » ne doit pas être confondu avec celui de « mysticisme », il n’est pas non plus synonyme d’« ésotérisme ». En effet, ce terme ne désigne pas un ensemble de pratiques occultes, mais un enseignement traitant de sujets auxquels les “masses” ne s’intéressent pas. À titre de comparaison, celui que les religions transmettent à leurs fidèles est dit « exotérique », car il concerne un très grand nombre de personnes. Comparativement, l’A.M.O.R.C. est effectivement un mouvement ésotérique, en ce sens qu’il s’adresse à ceux et celles qui ne veulent pas se limiter à suivre un credo religieux généralement dogmatique, mais qui souhaitent mener une quête de connaissance et de sagesse. Malheureusement, ils sont relativement peu nombreux à ressentir ce désir et ce besoin, d’où la situation actuelle du monde.
Cet article a 8 commentaires
J’aimerais vous remercier pour ce brin de lumière que vous nous apportez. D’ailleurs nous vivons actuellement dans un monde très superstitieux où les pratiques occultes augmentent de jour en jour et surtout avec l’évolution du matérialisme. Bon nombre de gens ont recours à l’occultisme de manière à occuper une position de choix dans la société.
L’occultisme est plus populaire, plus proche des superstitions et de la croyance. Il recherche le pouvoir en faisant appel à des forces extérieures et indépendantes de l’homme. Il peut être dangereux car nous n’avons aucune maîtrise des énergies ainsi libérées.
Le mysticisme, quant à lui, est axé sur l’étude du Soi et l’éveil de forces et de qualités propres à l’âme ; c’est ce à quoi s’emploient les Rosicruciens.
A l’inverse de l’occultisme, le mysticisme est une voie de connaissance et d’expérimentation intime de notre nature spirituelle.
S’il est vrai que des facultés « extraordinaires » peuvent être exploitées grâce à la pratique mystique, elles font uniquement appel aux qualités de l’âme et ne peuvent nuire a l’expérimentateur qui peut les maîtriser.
Bonjour…Je pense que plus que jamais l’idée « que cette vie soit un pont, et qu’on ne bâtit pas sur un pont » permet de situer l’expérience humaine dans cette époque où le miroir du monde est trouble. N’y cherchant pas un appui, un support pour la quête spirituelle de vérité et de bien, on dit que nous sommes appelés à nous appuyer sur Dieu, dans le sens où un mystique peut le vivre, le concevoir. Alors que les consciences ploient sous le poids des illusions et des erreurs, l’oeuvre consiste peut-être à les éliminer de son propre coeur et de sa propre âme. Si la lumière du Ciel nous atteint faiblement, la gestation spirituelle des vertus de notre âme éclaire nos pas et nous pouvons ainsi rencontrer notre idéal, au bout d’une certaine course, dans notre vie. La réponse est donc l’oeuvre et le travail, l’amour et la confiance, jaillies par une intense vie intérieure. Il y a différentes réponses, celle-ci en est bien une.
Occultisme, ésotérisme et mysticisme, sont trop souvent synonymes dans l’esprit populaire alors qu’il y a pourtant des différences fondamentales, comme expliqué dans ce point de vue.
Par ailleurs, je partage l’avis selon lequel beaucoup sont fascinés par les pratiques des occultistes en raison de motivations souvent malsaines pour ne pas dire malveillantes (recherche de pouvoir, sortilège, etc.). Or, pour un authentique Initié, comme l’est à mon sens un Rosicrucien attentif à l’enseignement proposé par l’AMORC, ce type d' »expérience » qui se nourrit du bas-astral, capte les pensées négatives et provoque un karma négatif, ne peut être une pratique positive destinée à éveiller la nature spirituelle et divine de l’homme.
Paix dans tous les cœurs
Mon grand-père qui été un grand maître de son vivant, m’a appris tout ça.
Mon poste paraîtra sans doute naïf mais je me questionne actuellement sur l’état du monde. Je suis méditante et je pratique le Reiki, je suis à priori une personne habituée à une certaine introspection et pourtant je me sens fatiguée et je trouve qu’il est difficile de trouver les beautés cachées actuellement.
Avez-vous un message d’espoir sur l’état du monde ?
Quels sont vos ressentis ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Andréa RUAUDEL
La question que l’on peut se poser est de savoir si pour faire en sorte que l’humanité évolue vers le meilleur un faible nombre d’être humains intéressés par le mysticisme suffit. Il est possible que oui. C’est le levain qui fait lever la pâte !
Pour corroborer ce propos mettant en évidence le domaine d’application du mysticisme le distinguant de l’occultisme, je propose comme exemple le secret des nombres dans la Kabbale (en Hébreu Kabbalah signifiant Tradition). Cette Kabbale qui fait que la lecture de la Torah compréhensible à première vue, est exotérique et son sens caché dit ésotérique, pour être accessible doit faire l’objet de recherches approfondies… esther melèdje