La vision religieuse et scientifique des animaux
Pendant des siècles, on a considéré les animaux comme des êtres, certes vivants, mais dépourvus de conscience et de sensibilité. La religion comme la science les ont longtemps relégués au rang de « choses » utiles ou nuisibles, dénuées d’âme et animées par un instinct strictement biologique. Pour des raisons différentes (théologiques dans un cas et matérialistes dans l’autre), une distinction très nette, pour ne pas dire abyssale, a été faite entre l’animal et l’homme, ce dernier étant considéré comme un être à part dans la Création, supérieur en tous points aux autres créatures terrestres.
La maltraitance des animaux
Malheureusement, cette vision religieuse et scientifique des animaux a eu et a encore des conséquences dramatiques sur la manière dont on les traite. Dans ce monde que l’on dit civilisé et développé, on les chasse pour le seul plaisir, on les élève et on les abat dans des conditions souvent indignes, on les utilise comme « cobayes » au nom d’une conception archaïque de la science, on les prive de leur milieu naturel, causant ainsi leur disparition à moyen terme… Alors qu’ils étaient sur terre avant nous, alors qu’ils sont indispensables aux écosystèmes dont nous dépendons, alors que nombre d’entre eux participent directement ou indirectement à notre nourriture et donc à notre survie, alors que les plus familiers parmi eux nous accordent toute leur confiance et toute leur affection…, nous continuons à les maltraiter et à les faire souffrir aux quatre coins du monde.
« Les mentalités ont quelque peu évolué »
Cela étant, il faut néanmoins reconnaître que les mentalités ont quelque peu évolué, grâce notamment aux associations qui œuvrent à la défense et au respect des animaux, et grâce également aux documentaires animaliers diffusés de temps à autre sur certaines chaînes de télévision. Quoi qu’il en soit, nombre d’observateurs en sont venus à admettre qu’ils possèdent une forme de conscience, pour ne pas dire d’intelligence, ainsi qu’une forme de sensibilité. Il était temps… Par voie de conséquence, le regard que l’on porte sur les animaux en général est en train de changer, en ce sens qu’ils « s’humanisent » de plus en plus aux yeux des gens, ce que l’on ne peut qu’approuver et apprécier. Est-ce à dire qu’ils font l’objet du respect et de l’amour que l’on devrait leur porter ? Malheureusement, non ; loin s’en faut…
La conscience animale
Il est pour moi évident que les animaux participent à l’évolution de la Conscience, telle qu’elle s’exprime à travers la nature et toutes les formes de vie. En fait, comme nombre de Rose-Croix si ce n’est tous, je suis convaincu que les plus évolués parmi eux possèdent une âme issue de l’Âme universelle, cette même Âme d’où proviennent les âmes humaines. Je pense même que les plus évolués parmi eux sont des êtres humains en devenir, en ce sens qu’ils en viennent un jour à se réincarner dans le règne humain et à commencer ainsi un nouveau cycle d’évolution à travers ce règne. Vus sous cet angle, ils sont nos “petits frères”, à défaut d’un qualificatif plus approprié. Quoi qu’il en soit, ils n’agissent pas uniquement sous l’effet de leur instinct, comme la religion et la science l’ont affirmé pendant des siècles ; ils sont intelligents et sensibles. Pour s’en convaincre, il suffit de les observer et de les regarder vivre.
La chaîne de la vie
Ainsi que le suggèrent les remarques précédentes, il n’y a ni vide ni séparation entre les règnes de la nature. Comme cela est enseigné dans l’Ordre de la Rose-Croix, ils forment une chaîne ininterrompue dans l’expression de la vie sur Terre et permettent à la Conscience d’évoluer, depuis ses formes les plus primitives jusqu’à ses formes les plus élevées. Bien que leur comportement soit trop souvent indigne de leur statut, les êtres humains font partie de ces dernières. C’est ainsi qu’ils sont capables de penser et d’orienter leur avenir par l’application du libre arbitre. Mais cela ne leur donne aucun droit sur les règnes dits “inférieurs” ; plutôt des devoirs…
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il est certain que l’évolution telle qu’elle est comprise actuellement sur le plan scientifique est un processus continu qui a fait émerger l’espèce humaine il y a quelques millions d’années. Ce continuum évolutif devrait nous faire prendre conscience de la proximité génétique que l’on a avec le règne animal. Si l’on considère le processus d’évolution comme une orientation vers plus de conscience, l’on ne peut qu’être optimiste au sujet de l’évolution de la vie sur la terre. La question est de savoir où nous nous situons sur notre cycle d’évolution actuel. Il n’est pas exclu en effet qu’une destruction massive de la vie sur notre planète arrive à son terme, ce qui ne serait pas, à mon sens, la fin du processus évolutif dans son ensemble, mais plutôt la fin d’un cycle, et donc la naissance d’un nouveau. Cela pourrait bien être l’avènement d’une nouvelle ère au sein de laquelle la manifestation de l’âme universelle serait plus achevée.
A propos des animaux une petite anecdote, l’été dernier en sortant de mon domicile sur le perron il y avait une douzaine de « gabians » c’est ainsi que nous les appelons en Provence j’ai été agréablement surprise en pensant au livre (Jonathan le goéland) de plus pas un seul n’a pris la fuite quand j’ai traversé au milieu de cet attroupement.
Comme toutes les autres créatures, les animaux sont issus du divin avec la seule différence un niveau de conscience moindre de celui des êtres humains. Assez souvent les humains à cause de leur supériorité ont toujours tendance à dominer voire même abuser de ces êtres qualifiés d’inferieurs pour autant qui mériteraient d’être traités avec Amour, en un mot ils mériteraient le plus de protection possible.
« Prenons quelques exemples publies sur les réseaux sociaux on pourrait constater le comportement de certains animaux dressés et qui sont très utiles à l’humanité, on pourrait même dire qu’ils manquent seulement de paroles. »
La capacité de l’homme à réfléchir de façon consciente face à une situation donnée est la différence majeure existant entre lui et l’animal qui lui, agit ou réagit de façon instinctive, cet instinct étant lui-même organisé par une forme animale de conscience collective. Merci. esther melèdje
En plus de l’amour que les animaux dits de compagnie manifestent à l’homme, et de l’intelligence intrinsèque à chaque espèce leur permettant d’organiser leur vie, certains parmi eux, tel que les abeilles, contribuent à répandre la vie dans la nature. Il a été rapporté en outre que beaucoup d’animaux sont capables de compassion, non pas seulement envers leurs congénères, mais aussi envers des espèces différentes de la leur. Ceci est compréhensible puisque la même essence divine qui anime l’homme, dans une moindre mesure, circule en eux. Le vide n’existe pas entre tous les règnes de la nature. Mais, la question que je me pose est pourquoi à son stade actuel d’évolution, l’homme ne se rend pas compte de cette évidence et continue de faire l’autruche quant à sa très grande responsabilité vis-à-vis des animaux et des règnes inférieurs et de l’obligation qui lui incombent d’instaurer l’harmonie entre eux d’une part, et d’autre part entre eux et lui-même ? Etant le premier de cordée selon LUCA (Last Universal Common Ancestor), des choix qu’il fera dépendront la vie de tous les êtres vivants, mais surtout, la survie de notre planète, la Terre. Merci. esther melèdje
Il faudrait cependant faire attention de ne pas tomber dans la simplicité.
Extrait important d’un livre qui l’est encore plus :
« A l’opposé des massacres anonymes des animaux d’élevage, il se développe, comme pour nous déculpabiliser ou blanchir notre âme, un excès névrotique de passion pour les animaux domestiques. Plus la nature disparaît, plus les chiens compissent nos trottoirs et les chats empuantissent nos appartements. Dans notre société occidentale décadente, il y a plus de chiens et de chats domestiques que d’enfants de moins de quinze ans. Ils ont leur rayon dans les supermarchés, avec leurs croquettes, leur pâtés, leurs vêtements et même leurs jouets. On massacre pour leur nourriture près de deux millions de kangourous en Australie chaque année et ils sont mieux nourris que beaucoup d’être humains »
Claude & Lydia Bourguignon « Le sol , la terre et les champs ».
Je rajouterais que les gens pensent souvent aimer la nature parce qu’ils aiment leur animal domestique… mais pendant ce temps des milliers d’espèces animales et végétales disparaissent tous les dix ans directement tuées par l’homme ou par la pollution.
L’existence de tous ces animaux domestiques ne prouve rien d’autre que l’incapacité de l’homme à gérer intelligemment les ressources de la planète. Les animaux domestiques (qui malheureusement pullulent) devraient avoir une autre utilité qu’un support affectif, ce qui est loin d’être le cas…
C’est à nous de les aider à évoluer. Certains semblent plus intelligents, sensibles et compréhensifs que nous.
J’ajoute comme Cavanna, que le fait de savoir comme sont mal considérés nos amis animaux « fait de ma tranche de vie une descente aux enfers ». Ainsi en est-il pour beaucoup d’humains, même s’ils n’en sont pas forcément conscients. Aussi il faut que les pouvoirs publics et religieux arrêtent de se gargariser avec la fausse et hypocrite croyance que tout ce qu’on fait aux animaux (abattage, recherche scientifique, etc..) est pour le bien de l’homme ! Non, bien sûr ! C’est faux. C’est au contraire pour la facilité et le malheur de l’humain, et tout ce que la majorité des humains demandent au fond d’eux-mêmes pour aller vraiment mieux est que des mesures soient prises d’urgence pour une authentique ré-évaluation du statut de l’animal.
Il était une fois…un chat qui demeurait dans une famille traditionnelle soit : un père, une mère et un enfant : garçon. Le chat se nommait Minet tout simplement. Il avait des yeux d’un bleu très doux et remplis d’amour et de compassion. Il savait pardonner et même je dirais qu’il n’avait pas à se faire pardonner puisqu’il ne faisait aucun mal à sa famille d’adoption. Il était d’une patience infinie. Bébé le garçon lui tirait la queue, lui renversait son eau et sa gamelle…Bref, Minet ne bronchait pas. Il se collait contre l’enfant lui démontrant ainsi son affection et ronronnait de bonheur. À l’âge vénérable de 19 ans Minet souffrait dans son corps. Il me regardait de ses yeux doux et sage. Il me parlait doucement en m’implorant de l’aider à abréger ses souffrances. Le vétérinaire me confirma que l’heure était venue pour sa grande libération.Je l’ai donc amené chez le vétérinaire qui lui a administré une piqûre indolore. Il me regardait sagement et me rassurait en gratitude pour la belle et paisible vie que nous avions vécu ensemble. Aujourd’hui encore je pense à Minet avec beaucoup de tendresse et d’amour. Je le remercie sincèrement de m’avoir permis d’être une meilleure personne. Puissent tous les minets de ce monde être heureux et en paix avec leur famille adoptive. Puissions-nous en tant qu’êtres humains aimer et prendre conscience que les animaux sont des êtres humains en devenir. Ces derniers sont nos maîtres et nous avons le privilège et le devoir de les aimer et d’en prendre soin comme un cadeau précieux de la vie.
J’étaye le propos par deux faits vécus, que je qualifie comme invraisemblables.
Alors que je me suis arrêtée devant un passage clouté pour laisser passer des piétons qui attendaient pour traverser la voie sur laquelle je roulais, des pigeons sont venus emboîter le pas aux piétons, et, eux aussi, ont choisi de traverser la voie à double sens, à leur propre rythme, sans se presser et surtout en ne débordant pas le passage ; ils ont mis ma patience à rude épreuve (environ 4 mètres plus loin, le feu de signalisation était vert et, le temps de laisser traverser les pigeons, j’ai dû m’arrêter à nouveau au feu qui était passé du vert au rouge).
Lorsque je peux, je vais nourrir des moineaux avec des grains et par extension, les autres oiseaux se présentant (entre autres des pigeons). Avec l’arrivée du printemps, l’arbre à côté duquel j’envoie des grains a bourgeonné puis fleuri, ce qui fait que tout le sol est recouvert, voire tapissé de fleurs. J’ai été quand même leur mettre à manger mais avec l’âme en peine, pensant qu’ils ne pourraient pas accéder à leur nourriture qui va automatiquement en dessous des fleurs. J’ai été agréablement surprise de constater que tous les oiseaux présents (toutes races confondues) en l’espace de quelques secondes, ont pris un envol de 50 centimètres environ du sol avec des battements d’ailes simultanés et surtout accélérés qui ont débarrassés le sol des fleurs , et leur ayant laissé l’accès libre aux grains.
(…) Nous apprenons beaucoup des animaux par leurs observations, ce que nous avons au fond de nous, nous êtres humains, qu’il ne tient qu’à nous d’apprendre à maîtriser à nouveau…
C’est par grave égoïsme que l’homme a pensé à tort que l’animal n’a pas d’âme ou qu’il agirait par simple instinct. C’est une grave erreur…
Les animaux sont nos frères en évolution. Et nous les humains, les animaux et les autres créatures sommes tous des fragments de la grande chaine de l’évolution. Pour ce faire, nous devons les traiter avec respect et amour, et penser surtout à les préserver pour les générations futures.
Si nous continuons dans ce qui peut être considéré comme une barbarie dont sont victimes les animaux (tuerie sans raison fondée, souffrances atroces, maltraitance, braconage, sacrifices pour certains cultes sperstitueux,…) nous priverons notre progéniture de ce dont que la nature a conçu pour sa propre évolution et nous a confier pour l’harmonie, la joie, la beauté, …
Il existe aussi un fait qui mérite d’être évoqué à ce niveau, et nous remercions le grand maître de l’AMORC pour ce sujet. Il s’agit de la barbarie humaine suite à une tendance sperstitueuse qui a écarté certains animaux de leur vrai sens d’être pour les transformer en « animaux porte-malheur ». En effet, plusieurs animaux sont victimes de maltraitance à cause de ce que la superstitution a scellé dans la conscience de plusieurs d’entre nous. C’est le cas du chat (surtout lorsqu’il est de couleur noire), du chien, …qui sont considérés dans certaines régions du monde comme incarnant le sorcier,le négatif, …ce qui expose ces animaux à l’aspect cruel des consciences inconscientes.
Nous devons donc considérer les animaux comme nos frères en évolution, les respecter et les aimer, sinon nous souffrirons autant que nous ferons souffrir les animaux.
Nature et contenants doivent être préservés, protégés, respectés.
A voir comme on a toujours traité les animaux et comme on les traite encore aujourd’hui, on peut se demander si on les a vraiment considérés, ne serait-ce qu’un jour, comme des êtres vivants à part entière. Or, derrière le terme « animal » se cache bel et bien un être vivant et sensible avec son cortège de sentiments, d’émotions, voire d’états d’âme. Dans une certaine mesure, ils sont donc à notre image, soit des êtres vivants animaux tout comme nous sommes des êtres vivants humains, ce qui fait effectivement d’eux nos frères.
Il est donc urgent de préserver les espaces nécessaires aux mœurs et à la survie des animaux sauvages et de pourvoir correctement aux besoins existentiels des animaux familiers dont le temps, l’intérêt, l’activité et la considération font partie. Les reléguer au rang d’objets, de produits ou d’êtres sans âme, c’est renier la vie, la conscience et l’amour qui les animent, les priver de leur but originel, atteindre à leur dignité, les faire souffrir inutilement pour finalement en faire des zombies, à l’existence douloureuse, meurtrie et dénuée de sens.
Pourtant, à les côtoyer et à les observer, on ne peut que s’imprégner des qualités qu’ils manifestent comme la gaieté, le courage, la persévérance, la fidélité, l’audace, la force, la volonté, la patience, la confiance, le dévouement, l’attention, la gratitude, etc., tout comme on peut se reconnaître dans certains de leurs travers et s’en amuser. C’est peut-être d’ailleurs lors de la révélation de défauts comme la jalousie, l’égoïsme, la possessivité, le désir d’exclusivité, les tentatives de domination ou de caprices qu’ils nous deviennent encore plus familiers, tant ces débordements nous renvoient à la propre fragilité et aux propres faiblesses humaines. Ceci dit, ils n’en expriment jamais les excès comme la rancune, la revanche, la manipulation, la lâcheté, la trahison ou encore la cruauté.
Indépendamment des animaux domestiques, il existe des faunes cosmopolite ou endémique que nous ignorons ou méprisons inconsidérément. Or, sans compensation systématique des perturbations engendrées par la pression urbaine, agricole et industrielle, nous portons atteinte à cette biodiversité, tout en diminuant de fait le magnétisme et la vitalité terrestres. C’est ainsi qu’en toute inconscience, nous affaiblissons notre santé physique et morale ainsi que notre capacité de régénération pour finalement nous exclure progressivement des influx bienfaisants et réparateurs de la nature.
En ce sens, protéger les animaux, la vie des animaux, c’est aimer et respecter la vie dans son ensemble et inversement. D’ailleurs, tous ceux qui s’inspirent de leur règne savent bien qu’il est un modèle incontournable et indispensable, précurseur de la loi d’évolution et de la voie d’amour dont l’humanité égarée et arrogante a tant besoin.
Nous avons un chien de 16 ans, il possède intelligence, amour pour nous et attachement. A part notre fille, aucun humain ne nous apporte autant d’affection. Chez lui, tout ce qu’il nous donne est gratuit. Je suis sûre que si je le frappais, chose que je n’ai jamais faite, son attachement resterait le même.
C’est la preuve qu’un animal est animé, non seulement d’une âme, mais d’un instinct d’amour que les humains ne possèdent pas. Certes, il lui est arrivé de nous mordre, mais à chaque fois c’était sa manière de nous dire, « je ne suis pas d’accord avec toi « . Comment pouvait t-il s’exprimer autrement. Ces morsures n’étaient pas méchantes, donc, nous ne lui en avons jamais tenu rigueur.
En conclusion, plus j’observe les hommes, plus j’aime mon chien.
N’est-ce pas merveilleux quand un chien console une personne triste, quand un chat vous réveille le matin en ronronnant, quand les poissons vous suivent à chaque pas quand on aménage leur bassin et qu’ils prennent un bain de soleil avec vous presqu’à côté de votre transat, quand on nage avec eux en plongée libre, quand on ouvre la porte à une libellule qui s’est égarée dans une chambre et qui vous regarde avec ses yeux fascinants et se pose sur le doigt pour accéder à l’air libre avant de s’envoler, quand un jeune coq a choisi de vivre librement dans votre jardin et vous regarde chaque matin à travers la porte-fenêtre et vient vous chercher pour une petite promenade matinale … On peut continuer cette belle histoire (vécue d’ailleurs) encore longtemps.
Que de preuves de conscience et d’affection. Il suffit de s’ouvrir envers les animaux, de les aimer et de les considérer comme nos frères cadets : chaque espèce avec leur degré de conscience, avec leur nature, avec leurs caractéristiques et leur caractère propre. Les animaux communiquent non seulement entre eux mais aussi avec nous, et nous le pouvons également avec eux sous forme d’intuition, de pensées, d’empathie … Il ne faut pas être le « Docteur Doolittle » pour les comprendre…
Et ils occupent une place clé dans notre écosystème planétaire.
Nous parlons ici effectivement de différentes manifestations qui sont propres à l’âme, alors comment ignorer qu’ils possèdent une âme, certes différente de la nôtre dans leur qualité, dans leur degré d’évolution, mais issue de la même Âme universelle et donc pas tellement étrangère.
Ils sont dignes de notre amour, de notre respect, de notre reconnaissance, de notre assistance et de notre responsabilité envers eux.
Cordialement
Les animaux sont doués de vie, ils ont une âme, ils ont une conscience, ils sont sensibles. Ils sont comme nous. Un animal tué ou écrasé éveille la même pitié qu’un homme tué ou écrasé. Un corps mort d’un animal est aussi laid que celui d’un homme inanimé. La beauté de l’animal vivant tient au même principe que la beauté de l’homme vivant. Ce principe, nous disons que c’est l’âme, consciente et vivante. Nous la partageons avec nos frères les animaux et les arbres. Dans la mesure où l’homme a du respect pour sa vie et pour celle de ses semblables, il a l’obligation de respecter également celle des animaux.
Oui les animaux sont nos frères sur le sentier de l’évolution !
Voici comment tous les hommes devraient les considérer, ainsi que les plantes.
Récemment, à l’occasion de la Tabaski, j’ai eu mal de voir comment mes frères musulmans maltraitaient les moutons avant de les tuer, au nom de Dieu, alors même que dans le sermon de l’Imam, il affirmait que Dieu n’a pas besoin du sang du mouton, encore moins de sa chair.
L’éducation de l’humanité dans bien des domaines n’est pas chose aisée !
Tant que nous ne traiterons pas les animaux comme nos frères sur le sentier de l’évolution et continuerons à les humilier et les abattre « bêtement » , nous n’arrêterons pas de souffrir de ce manque de considération et d’amour à leur égard.
Sincèrement.
La nature, donc tous les êtres et règnes existants méritent attention, respect, amour. Il y a inter-relation de tous les composants de l’univers.
Tout en étant chasseur et trappeur, je suis entièrement en accord avec cette notion de respect « fraternel » dû aux animaux. Lorsque je me nourris de plantes et de viande récoltées à même la nature, je sais les soins et le respect qui ont présidé à la récolte, à l’abattage, à la préparation… Qu’en est-il de ce que j’achète ?
Chaque repas devient alors une véritable action de grâce pour la vie sacrifiée dans le but d’en nourrir d’autres. Dans la nature, il est exceptionnel qu’un animal s’éteigne en raison de l’âge. Il est plutôt condamné à finir dévoré par un prédateur ou un congénère. Être récolté de façon honorable par un chasseur respectueux n’est-il pas une façon de mourir plus noble qu’être dévoré ? De plus, une saine gestion effectuée au moyen de la chasse et du piégeage permet de garder les populations animales mieux en santé et, par le fait même, d’éviter la propagation de maladies dues à la surpopulation qui pourraient se transmettre à l’homme lui-même. La source du problème à mon avis, est que l’homme ne se voit plus comme faisant partie intégrante de la nature. Il se voit « au-dessus » de tout ça. Il se considère comme le propriétaire de la terre alors que son rôle est plutôt celui d’un gestionnaire.
Concernant les groupes qui se vouent à la protection des animaux. Il y en a qui font vraiment « œuvre utile ». Malheureusement, il y en a aussi qui sont d’un extrémisme des plus indignes. Lorsqu’un groupe se réjouit, devant les caméras de télévision, de la mort d’un chasseur de phoque au Canada… il est difficile d’imaginer spectacle plus désolant. Ce même groupe ira, dans quelques années, militer contre la disparition de la morue. La surpopulation de phoque l’ayant fait disparaître.
Il m’apparaît qu’à mesure que l’homme éveillera sa conscience, il aura plus de respect pour lui-même, pour ses frères humains et pour ses frères animaux et la nature en général.
Nous sommes totalement responsables du malheur des animaux et trop souvent nous le sommes inconsciemment.
Combien de personnes « adorent » les animaux, s’occupent admirablement de « leurs » animaux, mais mangent du foie gras, portent de la fourrure, mangent des oeufs et des animaux issus de l’élevage intensif, achète leur animal de compagnie au lieu de l’adopter, mettent les oiseaux en cage etc… ?
Comme le disait Victor Hugo : « L’enfer n’existe pas pour les animaux, ils y sont déjà. »
Il est vrai qu’il est important de poser et reposer encore le problème de la place des animaux dans notre humanité. Ils étaient là avant nous en effet , En ce sens, ils ont certainement contribué à favoriser notre adaptation sur la terre. Ils nous offrent la beauté de leur diversité Ils occupent naturellement tous les espaces de vie : la terre, l’air, l’eau. Grâces que nous n’avons pas. Alors, pour leur ressembler un peu, nous avons construit des machines, nous avons juste oublié que ce qui fait nos différences fait aussi notre richesse, notre différence en tant qu’humains réside dans le privilège d’être conscient de nous-mêmes, de comprendre et de pouvoir agir sur notre environnement. En observant les oiseaux, l’idée nous est venue de voler. En regardant les poissons se mouvoir dans l’eau nous est venue l’envie de nager, de construire des bateaux. La parure naturelle des animaux a inspiré la mode, etc… Ils nous ont inspiré, ils peuvent aussi nous rendre meilleurs, car au-delà de leurs prouesses et de leur beauté naturelle, les animaux sont des êtres d’amour.
Espérons qu’en ce point aussi nous ressentions le désir de leur ressembler, mais là, pas de machines pour nous sauver la mise… L’amour est une fleur délicate qui ne pousse que dans les cœurs.
Je dédie mon humble contribution à cet échange, à tous mes animaux que j’aime, à tous ceux que je ne connais pas et que j’aime aussi, à tous les humains qui pensent avec leur cœur.
Je suis totalement d’accord avec vos affirmations, et pour aller plus loin, faites du magnétisme avec les animaux et si possible les félins ; j’espère fortement que cela vous donnera certaines réponses;
Je suis toujours scandalisée quand je vois des animaux être si mal traités ou tués dans des conditions atroces .. ! J’espère qu’un jour tout le monde prendra conscience de l’importance des animaux… En tout cas, j’ai trois chiens et je ne les vois plus comme des animaux mais plutôt comme des « personnes ». Ils ont, comme nous, leurs manies, habitudes, caractères et surtout sont très attachants.
Véritablement, LAMARTINE a une vue grandiose du cœur, sujet sur lequel il y a beaucoup à dire également.L’homme composé d’un corps animique et les bêtes sont des animaux, et possèdent tous deux un cœur, siège des sensations et émotions, du désir, de l’humeur. Les deux prennent un intérêt passionné à vivre ensemble. La noblesse du cœur est la pensée secrète et intime entre ces deux êtres qui ne peuvent communiquer que dans les gestes et paroles appropriés, l’amour qu’ils se portent mutuellement. Effectivement nous devons respecter la vie telle qu’elle est. La complicité avec les animaux nous ouvrent le chemin de la sagesse, de la force et de la beauté face à ceux qui les ignorent.
Nous devons beaucoup aux animaux, et il est plus que probable que l’homme ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui, si les animaux d’une manière générale, avaient été absents de sa vie.
D’un point de vue technique ou technologique, nombre d’inventions ou de découvertes se sont faites suite à l’observation des animaux et de leurs comportements. Ensuite, c’est par la domestication qu’il se sont transformés en compagnons de route pour l’homme, des compagnons indispensables pour sa survie, et son évolution. Si l’humanité est présente sur toute la surface de la terre, elle le doit à sa volonté bien sûr mais aussi aux chevaux, aux boeufs, aux chiens etc. Nous avons tendance à le perdre de vue…
D’un point de vue philosophique, l’animal fut essentiel car il a permis de construire un concept : l’identité humaine.
En effet, pendant des millénaires, nous étions hommes parce qu’ils étaient des bêtes. Mais la frontière, « l’abysse » dont parle ici le Grand Maître de l’AMORC, ne fut jamais trouvée. Car la question fondamentale est : y a t-il une différence de nature ou seulement de degré de conscience ? la seconde semble plus adaptée au regard de la science. Maintenir la spécificité humaine à tout prix nous obligerait il à faire » l’autruche » ?
– L’homme c’est l’outil ? les corbeaux taillent des branchages pour donner la forme voulue afin de déloger des insectes dans les troncs d’arbres.
– L’homme c’est la parole ? les chimpanzés maitrisent et peuvent communiquer à l’aide d’un langage des signes en construisant des phrases complexes.
– L’homme c’est la culture ? les baleines inventent improvisent, et se transmettent de nouveaux chants.
– L’homme c’est le rire ? La science démontrait il y a peu le rire chez le rat, et le plaisir qu’ils en retirent.
– L’homme c’est l’esthétique ? L’oiseau-berceau ne supporte aucune faute de goût dans son nid qu’il colore à l’aide de pinceaux fabriqués pour l’ occasion, qu’ils trempera dans des fruits mûrs. Les couleurs restent dans le même ton.
– L’homme c’est la conscience de la mort ? Les éléphants et les singes se livrent à de véritables rituels autour de la mort. Les fourmis ramassent les cadavres de leurs congénères et les placent dans un lieu particulier.
– L’homme c’est la spiritualité ? Lors de couchers de soleil exceptionnellement beaux, on a pu observer des ours en haut de collines contempler ce magnifique spectacle. Une fois le soleil disparu, l’ ours repartait. Qu’est ce d’autre que de la contemplation ?
Tous les maux que l’on connaît qui se sont répandus sur le monde animal avec des justifications évasives, ne peut plus avoir cours aujourd’hui au regard de ce que l’on sait. Lamartine, disait ; » on a pas deux coeurs, l’un pour l’homme, l’autre pour l’animal. On a en qu’un ou on en a pas ».
L’humanisme ne peut plus s’appuyer sur l’exclusion de l’animal, au contraire. A l’instar de tous les défis qui se présentent aujourd’hui à l’homme, celui de l’amour, du respect de tous les êtres vivants, se pose comme une pierre fondatrice d’un nouvel élan de civilisation. A ce titre, j’abonde dans le sens de M. TOUSSAINT, et je vois avec plaisir que les rosicruciens se soucient de la cause animale tout en restant de fervents humanistes. Comme quoi, cela n’a absolument rien d’incompatible.
A voir comme on a toujours traité les animaux et comme on les traite encore aujourd’hui, on peut même se demander si on les a vraiment considérés ne serait-ce qu’un jour comme des êtres vivants à part entière.
Or, derrière le terme « animal » se cache bel et bien un être vivant avec son cortège de sentiments, d’émotions, voire d’états d’âme. Dans une certaine mesure, ils sont donc à notre image, soit des êtres vivants animaux tout comme nous sommes des êtres vivants humains, ce qui fait effectivement d’eux nos frères.
Il est donc urgent de préserver les espaces nécessaires aux mœurs et à la survie des animaux sauvages et de pourvoir correctement aux besoins existentiels des animaux familiers dont le temps, l’intérêt, l’activité et la considération font partie.
Les reléguer au rang d’objets, de produits ou d’êtres sans âme, c’est renier la vie, la conscience, l’amour qui les animent, les priver de leur but originel, atteindre à leur dignité, les faire souffrir inutilement pour finalement en faire des zombies, à l’existence douloureuse et dénuée de sens.
Pourtant, à les côtoyer et à les observer, on ne peut que s’imprégner des qualités et des vertus dont ils peuvent témoigner comme la gaieté, le courage, la persévérance, la fidélité, l’audace, la force, la volonté, la patience, la confiance, le dévouement, l’attention, le service, la gratitude…
D’ailleurs, tous ceux qui les aiment vraiment et s’en inspirent savent bien qu’ils restent des soleils, précurseurs de la voie d’amour dont l’humanité égarée et arrogante a tant besoin.
Je suis d’ accord avec vos propos, A titre d’ exemple j’ai toujours considéré que notre chienne avait des réactions quelque peu humaines, comme la sensibilité, la tristesse, la colère, … Bien qu’il y ait encore des gens qui pensent le contraire, je leur conseille tout juste d’observer les animaux à travers la nature et ils finiront bien par comprendre que nous ne sommes en rien différents. De plus nous avons trop de points en commun. Points qui ne sont pas propres a l’Homme mais à Dieu qui est la source de la Création.