« Le racisme est une réalité ! »
Comme chacun sait, le racisme est malheureusement une réalité, non seulement entre personnes de races différentes habitant dans des pays différents, mais également entre personnes de races différentes résidant dans un même pays, une même région, une même ville ou un même village. Dans ce cas, on constate que la proximité attise davantage encore les passions et les haines, et ce, d’autant plus que les conditions de vie sont difficiles pour les uns ou pour les autres.
Les causes du racisme
Pour lutter contre le racisme, certains suggèrent de supprimer le mot « race » de tous les textes “officiels“ et même du vocabulaire, prétextant qu’il n’existe pas plusieurs races, mais une seule, la Race humaine dans son ensemble. Outre qu’elle est quelque peu démagogique, une telle mesure ne règlerait en rien le problème de fond. Par ailleurs, sur quelle base juridique pourrait-on alors poursuivre les individus ayant tenu des propos ou commis des actes que l’on n’aurait plus le droit de qualifier de «racistes» ?
Existe-t-il des races différentes ?
Que l’on admette ou non l’existence de plusieurs races (blanche, jaune et noire selon certains anthropologues), on ne peut nier qu’il existe divers types d’hominidés. À titre d’exemple, si l’on compare un Africain, un Asiatique et un Européen, il est indéniable qu’ils sont caractéristiques de peuples différents dans leur apparence physique. Ne pas le reconnaître n’est que pure hypocrisie et constitue en fait une forme de racisme, car nier les différences ne les fait pas disparaître pour autant et traduit souvent une incapacité à les accepter.
Le genre humain
De mon point de vue, ce n’est pas être raciste que de penser qu’il existe plusieurs races humaines. Ce qui l’est, c’est de penser que celle à laquelle on appartient est supérieure aux autres et de se comporter en conséquence. Par extension, c’est mépriser les personnes qui appartiennent à une autre race que la sienne, au point de faire preuve de discrimination et d’oppression à leur encontre, comme c’est encore trop souvent le cas de par le monde. Néanmoins, le mieux est effectivement de considérer qu’il n’existe qu’une seule race humaine, laquelle se confond avec le genre humain.
Lutter contre le racisme
Les causes du racisme sont diverses, d’autant que nombre d‘individus ont tendance à privilégier, non seulement ceux de leur race, mais également ceux de leur ethnie, de leur nationalité, de leur religion, de leur classe sociale, etc. Cela dit, je pense que sa cause principale réside dans la méchanceté et la bêtise, ce qui ne constitue en aucun cas une excuse. En règle générale, il est le propre d’individus faibles qui se donnent l’illusion d’être forts à travers leur groupe d’appartenance. Il s’agit en fait d’une perversion de l’instinct grégaire. Quant à ceux qui font du racisme le support d’une idéologie, ils sont une insulte à leur statut d’être d’humain. De toute évidence, on ne doit ni tolérer ni cautionner ce genre de comportement. Sur ce point, tous les Rose-Croix sont d’accord…
Cet article a 23 commentaires
Il n’y a rien a rajouter aux propos de S.Toussaint. La couleur de la peau importe peu,aucune race ne prévaut sur une autre,mais les cultures et l’éducation reçue ,ne se valent pas. Désolé mais c’est comme ça, le nier et chercher des justificatifs fallacieux est mal honnête .
Le respect de la vie humaine n’est pas le même partout, et ce n’est qu ‘un exemple parmi d’autres. Alors ne parlons pas de racisme pour tout et pour rien. On est pas obligé de partager ce qui va à l’encontre de sa façon de vivre en société.
Je suis frappé que personne ne donne la définition suivante, qui devrait mettre tout le monde d’accord. Une espèce animale se définit comme telle si les individus de cette espèce peuvent se reproduire entre eux. C’est le cas des chiens, quelque soit la « race » à laquelle ils appartiennent, et chacun pourra ajouter le nombre d’espèces animales qu’il connait pour vérifier cette loi biologique. Ceci étant dû au fait que l’évolution, dans leur milieu, leur biotope, au cours des milliers d’années leur a conféré un génotype (ADN) »spécifique » . La »race » n’étant que l’aspect extérieur que prennent certains groupes de cette espèce, si elle vit un grand nombre d’années sous le même climat. (Un Pigmée peut avoir un enfant avec une suédoise).Les caractéristiques que l’on peut voir, que l’on appelle le phénotype, par opposition au génotype,sont essentiellement dues, cela a été démontré assez récemment, au besoin de protection des rayons du soleil, ou, et de la synthése de la vitamine « D ». Il en découle que le terme de race a été inventé par les anciens pour expliquer des différences qui leur semblaient fondamentales, alors qu’elles n’étaient qu’apparentes et ne caractérisaient aucunement leur non appartenance à l’espèce humaine. La subsistance de ce terme tient encore au fait que chaque groupe craint l’étranger, et il exprime sa peur par le rejet.
Les médias y participent grandement, quand ils relaient des termes comme « afro-américains », comme si la couleur noire interdisait aux noirs américains de ne jamais devenir des américains à part entière, comme les « irlando-américains » ou les germano-américains. Et nous faisons la même chose en France quand on parle de « beurs » ou de « blacks » ; un Polonais ou un Italien devient français en une génération.
Franchement, je n’ai jamais compris pourquoi les hommes pouvaient être racistes, même si j’essaie de les tolérer !
Si l’on comprend qu’on peut être de telle race dans cette incarnation et de telle autre dans la suivante, etc. pour l’évolution de l’âme, on cesse intérieurement d’avoir ce manque d’amour pour une partie du Dieu vivant, notre degré d’amour pour tout être ne pouvant nous permettre de « repousser » quiconque !
Merci.
Le sage sait qu’il existe une seule Race, la Race humaine. Le racisme est l’une des facettes de l’intolérance…
Racisme
Pour ma part, le racisme est né de l’histoire des peuples, et de leur état d’évolution. En effet, les contacts des peuples ayant des us et coutumes différents amènent certains peules à croire qu’ils sont d’une race plus forte en considérant les autres comme des races inférieures qu’ils peuvent exploiter pour des bien économiques et sociaux. L’instinct grégaire leur fait croire qu’ils sont investis d’un pouvoir divin ou surnaturel qui leur confère le droit de vie et mort sur les populations des autres races qu’ils jugent inférieures.
Comme l’auteur de ce texte, je pense également que le racisme au 21ème siècle réside beaucoup plus dans la méchanceté, la bêtise humaine, irresponsabilité dont les conséquences au regard du Créateur sera sans appel.
Ce message doit notamment faire référence à la proposition de loi déposée en mai dernier visant à supprimer le mot « race » de la Constitution Française.
Outre les débats qui animent les scientifiques et philosophes depuis des décennies, surtout depuis la fin du siècle dernier avec les avancées en matière de découvertes sur le génome humain, il apparaît clairement que l’Humanité se compose d’un point de vue biologique de plusieurs « types » ou « ethnies », « race » étant l’acception surtout utilisée de nos jours dans les pays anglophones, et pas seulement dans le champ de la biologie.
A ce propos, je vous conseille d’alimenter vos réflexions en regardant sur Wikipédia sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Races_humaines où vous y apprendrez notamment qu’il n’existe pas 4 grands types de « race » comme on vous l’a appris à l’école dans les années 50 ou 60…du siècle dernier. Le débat d’aujourd’hui est surtout centré sur l’utilisation du terme de « race », en fonction de la connotation historique que lui donnent certains pays en fonctions de leur culture et leur histoire.
« (…)sur quelle base juridique pourrait-on alors poursuivre les individus ayant tenu des propos ou commis des actes que l’on n’aurait plus le droit de qualifier de «racistes» ? » : sur la base du terme « racisme » qui n’a pas lieu de disparaître, lui, de la Constitution ou des textes de loi, puisqu’il s’agit d’une idéologie qui part du postulat de l’existence de races humaines, et qui considère que certaines races sont intrinsèquement supérieures à d’autres.
A noter que le mot qui pourrait disparaître de la Constitution française est celui de « race » au sens de distinction biologique entre deux hommes, celui utilisé dans la Constitution née du régime de Vichy…bref, et pas le mot « race » qui existe et continuera d’exister pour classifier les plantes et les animaux.
Ceci étant, cela ne règle effectivement pas le fond du problème, c’est à dire le racisme que les hommes continuent d’alimenter parce qu’ils n’ont que trop besoin de trouver un fautif à leurs problèmes en la personne de l’Autre, celui qui n’est pas comme nous, celui que l’on veut dominer pour se sentir mieux, plutôt que de faire face à notre propre mal-être et d’en trouver la cause en nous-même dans nos propres travers, penchants ou habitudes en tentant de les régler, de les dépasser, de les sublimer. Au lieu de cela, il est tellement plus simple d’accuser l’autre, le travail à faire sur soi étant si fatigant, l’effet miroir étant si dérangeant, et l’impression de domination est tellement plus satisfaisante…
En réalité, celui qui n’aime pas l’Autre est celui qui ne s’aime pas lui-même. Que tous les hommes prennent enfin conscience que malgré nos différences quelles qu’elles soient, nous faisons partie de l’Unité, et qu’il nous appartient en tant qu’être incarné dans cette enveloppe charnelle (nous en avons eu plusieurs au fil de nos incarnations) de dépasser ces apparentes différences pour finalement rejoindre l’Ame Universelle.
Le racisme, c’est l’intolérence due à la méchanceté et à l’ignorence. Les racistes et autres ethnicistes sont incapables de comprendre que les autres sont différents d’eux par ce qu’ils sont eux même différents de ces derniers. Et comme ils se croyent en droit d’infliger des méchancetés à leurs semblables en couleur ou en différence, ils le méritent également par réciprocité.
La plupart des gens admettent maintenant qu’il n’ y a qu’une « race humaine ». Il existe de nombreuses ethnies dûes aux nombreux métissages de celles-ci. L’éducation contribue à faire reculer l’ignorance, la peur pour arriver à la tolérance et l’acceptation de l’autre. Le « spiritualiste véritable » oeuvre pour y arriver.
Comme tout le monde le sait, le genre humain comprend différentes races, dont 4 plus précisément : la race blanche, noire, jaune et rouge, de plus il y a encore les deux sexes, puis la distinction entre les jeunes, les adultes et les ainés, les religions…etc. toutes des différences jugées, selon le cas, plus ou moins importantes et qui nourrissent l’esprit de compétition (à l’origine issue du principe de survie dans l’évolution des êtres vivants) dans toute son envergure souvent jusqu’à l’excès, se référant à la comparaison et la validation personnelle ou collective.
Si nous remplaçons la compétition par la collaboration et l’entraide, l’excès par la modération, la validation par la tolérance, et l’égoïsme par la fraternité, nous pourrions tous nous épanouir dans cette richesse énorme, qui est l’humanité toute entière et chacun en particulier.
Cordialement
En ce début de XXIème siècle, l’humanité se trouve à un stade où les grandes lignées dont elle était composée tendent à se réduire voire disparaître, à causes des mouvements des populations et des brassages de races.
Le racisme, même si au départ il se situait au niveau de la différence de couleur ou d’origine, connait une mutation sans précédent. C’est ainsi qu’il a revêtu la forme de tout ce que nous n’aimons pas, que nous n’apprécions pas, de personnes qui n’ont pas le même mode de fonctionnement que nous (même si celui-ci n’est pas forcément exemplaire voire est réprouvé), de personnes n’ayant pas les mêmes croyances que nous, de personnes qui existent en minorité, et j’en passe.
C’est une réalité qui « gangrène » les progrès faits par l’humanité, que chacun doit essayer de corriger, en premier, par les responsables des maux et ensuite par « les esprits éclairés » qui ont commencé à bien intégrer la Tolérance et l’Amour universel.
Le racisme semble encore plus stupide si l’on tient compte du fait que la génétique dit que nous sommes tous des Africains.
C’est curieux que tout le monde sur un plan personnel veut être jeune, mais à un niveau national prétend être non seulement vieux, mais ancien.
Certains scientifiques pensent que les nations sont aussi mortelles que les êtres humains, et que leur durée de vie est d’environ 1500 ans. Cela ne signifie pas qu’elles meurent comme des mammouths (bien que cela arrive parfois), mais elles se dissolvent dans d’autres nations plus jeunes. Les égyptiens contemporains ne sont pas la même nation que le peuple de l’Égypte ancienne ; ils parlent une autre langue, ils ont une religion et une culture différentes.
Les Français sont des descendants des Gaulois, mais ils ne sont pas Gaulois,tout comme les parents et les enfants sont les différentes générations d’une même famille.
La plupart des nations européennes sont nées pendant ou après la période des migrations. Combien d’années se sont écoulées? Oui, nous sommes dans notre été indien déjà.
Que peut-on faire? Je crois que la seule solution pour l’humanité est d’apprendre à vivre comme une famille où les personnes âgées sont respectées et les enfants sont aimés et éduqués. Dans une famille, nous ne méprisons pas nos adolescents, même s’ils se comportent mal. Nous leur enseignons patiemment à aimer ce que nous aimons, et à apprécier nos valeurs morales et culturelles.
En réponse à humanitas, dans un organisme sain, aucune cellule ne nuit à une autre. Cela devrait nous éclairer sur la voie à suivre. Respectueusement.
Tant qu’il y aura des hommes et des femmes issues de croyance différentes, de couleurs, d’ethnies, de philosophies aussi etc, il me semble que ce soit naturel d’exprimer sa différence. Cette différence doit néanmoins rester le plus possible muette, car la vie en communauté a ses règles si l’on veut vivre en harmonie ensemble.
L’être ‘’évolué’’ n’a plus besoin de ces règles car il vit en accord avec les principes divins qui sont justes sur tous les plans selon ma compréhension de la chose.
Pour diminuer l’effet du racisme, je crois que du côté ‘’ terre à terre ‘’ il faudrait une éducation adéquate ; dans un premier temps l’éducation règlerait bien des problèmes, entre autres celui du racisme qui doit disparaître sur cette Terre.
On entend très souvent le racisme être qualifié de deux sortes : un racisme biologique, ou un racisme religieux. Pourtant, depuis l’une ou l’autre de ces approches, le racisme n’a aucun fondement.
Le racisme biologique doit être dépassé en se calquant sur les lois de la vie, que je suppose étudiées au sein de votre Ordre. En effet, prenons l’exemple d’un corps humain. Les cellules sont différentes, il en est de foie, de cœur, de cerveau, de la peau etc. Pour autant le tout ne forme-t-il pas une belle harmonie ? Si disharmonie il doit y avoir entre les cellules, ceci porte un nom ; cancer. Aussi, si des cellules de la grande humanité se considèrent comme plus essentielles au détriment des autres, alors nous pouvons considérer que le racisme est un cancer de l’espèce humaine.
D’un point de vue religieux, les textes sacrés n’appellent pas cette haine de l’autre, mais bien plutôt à reconnaître en nos semblables un frère ou une sœur ayant le Divin comme lien commun et ineffable. Une religion qui enseignerait la haine de l’autre ne pourrait plus être une religion, car elle manquerait à sa mission même. En effet, le mot même de « religion » vient de « religarer », qui signifie « relier ». Relier la terre au ciel, mais aussi relier toutes les âmes entre elles…
Le racisme n’a aucun fondement et entre en résonance avec ce qu’il y a de pire en l’être humain, la méconnaissance et l’ignorance.
Apprenons à connaître, plutôt que de juger…
Ce qui manque le plus ce sont : la tolérance, le respect et autres vertus humaines. Combattre l’ignorance, s’ouvrir aux autres, accepter les différences ethniques, juger selon les qualités morales, les compétences, les talents de chacun , contribueraient à diminuer puis vaincre le racisme.
Avec le temps et la spiritualité , on y arrivera.
Je pense que le racisme n’est que la pointe de l’iceberg. Il est la partie visible de notre incapacité à gérer les différences. En dehors des différences physiques, lorsque l’homme est confronté à des idées, des cultures, de religions différentes des siennes, il est aussi confronté à la possibilité d’avoir tort, de s’être trompé, d’avoir construit sa vie, son monde sur de fausses prémisses. L’ego n’accepte pas aussi facilement de voir la possibilité que son monde s’écroule et d’avoir à recommencer. Il est plus facile de se donner raison, de devenir intransigeant et à la limite, d’haïr ce qui est différent. De là à faire la guerre et à vouloir massacrer et détruire les différences, il n’y a qu’un pas malheureusement trop facilement et trop vite franchi. La tolérance et l’ouverture, voire les différences comme des opportunités de croissance plutôt que de les voir comme des menaces ferait possiblement disparaître le racisme d’abord en nous-mêmes et peut-être un jour… complètement.
Celui qui croit à la réincarnation ne peu être raciste,car il
sait que tous les hommes on la même origine ; « Dieu »
Ma proposition est la suivante : pour mettre fin au racisme, il faut que les peuples apprennent à se côtoyer et à se connaître mutuellement.
Les petits enfants ne sont pas racistes. Ils jouent ensemble sans aucune gène et sans aucun problème. Que ce passe t’il après? Mon pays est multiracial. A la naissance nous devons déclarer la religion de l’enfant (ce qui est une façon détournée de connaitre nos races). C’est d’une importance capitale pour les autorités de mon pays afin de connaitre les races et religions de la population pour segmenter le pays en période d’élection. Durant cette période, nous sommes divisés en groupe raciaux et ceux qui posent leur candidatures sont envoyés dans certaines circonscriptions selon leur races. Je suis fier d’avoir un pays multiracial car cela me rend riche de plein de choses. Cela ne doit cependant pas être utilisé pour nous diviser.
L’expression la pire que j’ai entendue d’une de mes collègues :
« Je ne suis pas raciste mais je n’aime pas les noirs! »
On peut être raciste ,tout simplement, en n’aimant pas son voisin.
Fraternellement, Mireille
Merci pour vos remarques très pertinentes sur un problème de toute façon compliqué du simple fait de l’histoire de l’humanité.
Mon regard sur les causes du racisme est quelque peu différent. Il me semble naître de l’attachement, pas forcément excessif, d’un individu à ses racines. étant entendu que cet attachement le portera à entretenir des pensées, des paroles et des actions fidèles au système de valeurs qui sous-tend son éducation et l’identité de son groupe. Ainsi nombres d’êtres humains se trouvent pris dans un carcan intellectuel qui les confortent au sein de leur groupe et ne se définissent souvent que dans celui-ci. ainsi, tout abord d’une autre culture se fait avec les outils de référence transmis par le groupe d’origine voire même servent à évaluer le niveau de « développement » de cet autre peuple. de là à hiérarchiser les sociétés humaines les unes par rapport aux autres puis les individus, il n’y a qu’un pas.
J’ai souvent pensé que le racisme trouverait davantage de remèdes dans le détachement. se détacher des réponses toutes faites, transmises de générations en générations. se détacher de cette force que donne le groupe par la découverte que la terre est ronde et non pas verticale et que l’être humain est chez lui partout sur cette planète, et enfin avant d’apprendre à penser, apprendre à aimer. car la raison ne donne pas la même direction suivant qu’elle soit soumise ou non à l’amour.
Il est bien évident que vouloir nier l’existence des différentes races revient à nier la coexistence de ces races.
Ce serait biaiser le sujet,ce serait faire la politique de l’autruche,ce serait hypocrite que de vouloir niveler et regrouper toutes ces belles et particulières races en une seule et unique race humaine. Je pense que cela argumenterait le camp des racistes et ne servirait pas les victimes de racisme.
Ce serait une erreur sur le plan fondamental et sur le plan formel.
Sur le plan fondamental puisque, en effet,scientifiquement, différentes races existent. Les scientifiques le confirment.
Sur le plan formel puisqu’ au terme « racisme » viendra se supplanter un vocable différent mais qui concernera toujours la même cible en étendant probablement son champ d’action. Cet élargissement a déjà commencé puisqu’on parle maintenenant de racisme en fonction des religions ou confessions philosophiques,en fonction des choix ou de l’orientation sexuelle. Pour ma part, je parlerai plutôt de ségrégation.
Nous voyons donc que ce n’est pas en masquant une appellation que l’on va résoudre le problème. Que du contraire.
La solution serait peut-être dans l’éducation. L’enfant a tout à apprendre. Il est un terrain vierge. Seulement,voilà,l’éducation est le parent pauvre de la société. La faillite du système scolaire en résulte. La faute à qui? Aux professeurs? Aux parents? Aux jeunes? Aux politiques? Ne cherchons pas ici de bouc émissaire. Ce serait mal venu. Tout le monde est concerné. Mais aujourd’hui,sans vouloir être alarmiste,il est grand temps. Il y a trente ans que Cousteau,Tazieff et les autres nous tirent la sonnette d’alarme en ce qui concerne l’environnement. Nous commençons enfin à nous en préoccuper. Peut-être est-il déjà trop tard. Ne faisons pas la même erreur avec l’avenir de nos enfants. Nous nous en mordrons les doigts.
Nous devons,politiques et société civile,nous asseoir autour d’une table et réfléchir. Mais surtout,nous devons trouver les solutions. Nous avons,aujourd’hui,une obligation de résultat.
Je ne m’égare pas dans un autre sujet en parlant d’éducation alors que le point de vue en discussion est le racisme. Je persiste et signe dans l’idée que ce sentiment est le résultat d’une ignorance,d’une méconnaissance et donc d’une peur,puisque tout ce qui est différent et neuf fait peur.
Et quel est le meilleur moyen de lutter contre l’ignorance si ce n’est par le savoir,par la connaissance?
Chacun doit être fier de son appartenance géographique,sociale,ethnique et culturelle. Chacun a à recevoir de l’autre, a à apprendre de l’autre,ce qui signifie aussi que chacun a à donner à l’autre,a à enseigner à l’autre.
Vos remarques sont d’autant plus pertinentes, que l’on n’ose plus de nos jours, utiliser le vocable qu’il convient lorsque l’on parle de la « race noire ». Depuis la colonisation, le mot « nègre », à part les poètes de la négritude de haute renommée (comme par exemple Léopold Senghor pour ne nommer que celui-là) est proscrit… Comme beaucoup de nos symboles frappès d’interdits depuis leur diabolisation extrémiste, terroriste (Swataviska, croix Celte ou Cathare, même le sceau de Salomon… Il n’y a qu’à visiter certains sites pour constater que l’O.M.T. est confondue).
Merci pour tous ces articles, mais c’est ma dernière intervention jusqu’à ce que d’autres se manifestent, je ne voudrais pas… monopoliser !